« Désormais, il est interdit de distribuer ou de recevoir la Sainte Communion dans les mains », a décrété Mgr Cyprian Kizito, archevêque de la capitale ougandaise depuis 14 ans.
Le prélat rappelle que « l’Eglise nous enjoint de célébrer la Très Sainte Eucharistie avec le plus grand honneur », et qu’en raison « des nombreux cas d’abus en relation avec la réception de l’Eucharistie dans la main, il convient de revenir au rite le plus respectueux qui consiste à la recevoir sur la langue. »
Les nouvelles règles épiscopales ne se limitent pas à la réception de la communion sacramentelle, mais s’étendent au lieu dans lequel se déroule la messe, qui « doit désormais être célébrée dans les lieux sacrés désignés à cet effet, car il en existe suffisamment dans l’archidiocèse ».
Bien sûr, cette prise de position ne constitue pas encore une remise en cause doctrinale des réformes liturgiques issues du concile Vatican II, ni des principes qui ont miné la notion de sacrifice si essentielle à la messe, que l’œuvre de Mgr Lefebvre a pour mission de restaurer dans sa doctrine comme dans son rite. Mais elle revient sur l’une de ses principales et plus spectaculaires applications, au même titre que le retournement de l’autel ou l’abandon du latin.
Ainsi que le rappelait le 18 janvier 2020 le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, lors du congrès du Courrier de Rome : « les âmes de bonne volonté marchent à leur rythme, elles ont besoin d’entendre prêcher la Tradition dans son intégralité ». Cette prédication est la plus grande aide que nous puissions apporter à l’Eglise et à ses membres.