Philippe Fontana, avocat au barreau de Paris, commente les “pressions” qui auraient été exercées sur Éliane Houlette, https://fr.wikipedia.org/wiki/Éliane_Houlette alors patronne du parquet national financier https://fr.wikipedia.org/wiki/Parquet_national_financier, dans l’enquête sur l’affaire Fillon. Tribune.
On pressentait que la manœuvre judiciaire pour exclure François Fillon, favori des dernières présidentielles, avait été menée de main de maître, sans en distinguer alors avec certitude ses contours.
La décision de confier l’enquête au parquet national financier, créé par une loi du 6 décembre 2013, avait étonné, voire scandalisé ; elle fut en tout cas critiquée par certains des plus éminents spécialistes du droit pénal.
Le terme de « coup d’État » avait même été employé au grand dam des plus sceptiques, des plus cartésiens, des plus crédules ou des moins bien informés de nos concitoyens.
Cette incrédulité était renforcée par les déclarations du ministre de la Justice de l’époque : « Imaginer aujourd’hui que des instructions aient pu être ordonnées (…) est tout simplement absurde, parce qu’illégal » https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Urvoas. Ces déclarations avaient été appuyées par le syndicat majoritaire des magistrats, l’USM.
Après les aveux devant la représentation nationale par Éliane Houlette, https://fr.wikipedia.org/wiki/Éliane_Houlette l’ancienne chef du PNF, des pressions subies par son supérieur hiérarchique, ce pressentiment s’est transformé en certitude.
Rétrospectivement, ses déclarations procurent du crédit à ses contempteurs, lors de l’affaire Fillon. Revenons sur le caractère illégal de ces pressions, leur portée et surtout sur la description du mécanisme dont l’assemblage des mouvements a été patiemment monté par la gauche judiciaire, à l’époque au pouvoir.
Les pressions dénoncées auraient été exercées par le supérieur hiérarchique du PNF, qu’est le procureur général de la Cour d’appel de Paris. En effet, aux termes des dispositions du code de l’organisation de la justice, le parquet financier est placé « aux côtés du procureur de la République du tribunal judiciaire de Paris ».
Elles auraient pris la forme de demandes d’informations incessantes, de rapports, de messages comminatoires, d’une convocation « a minima ». En outre, on apprend aujourd’hui l’existence d’instructions données dans le but d’orienter procéduralement l’enquête menée sur les faits imputés à François Fillon.
Tous ces moyens auraient donc été entrepris afin de changer la décision d’orientation du parquet et obliger le chef du PNF à requérir l’ouverture d’une information judiciaire et la désignation d’un juge d’instruction, avec, à terme, une mise en examen inéluctable de François Fillon.
……… lire la suite de l’analyse grâce au lien ci-aprés : https://ripostelaique.com/les-juges-avouent-ils-ont-truque-lelection-de-macron.html.
Fillon est un menteur et un voleur. Honte sur lui. Comment peut-on défendre un pareil individu, prébendier de Marianne aux fesses croulante ?
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