« L’étoile des rois mages » sera bientôt visible dans le ciel nous apprend le très officiel site de l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) (ex observatoire de Paris) –https://www.fripon.org/spip.php?article17– dans sa newsletter de ce mois de décembre 2020
https://www.imcce.fr/newsletter/html/newsletter.html
Un phénomène astronomique connu sous le nom de « grande conjonction », aura lieu le 21 décembre 2020 et il commence à être visible dés à présent à partir de 18h, assez bas sur l’horizon Ouest, en l’absence évidemment de couverture nuageuse.
En effet, au cours de ce mois de décembre 2020, le rapprochement apparent des planètes Jupiter et saturne va s’accentuer et donner l’impression dans le ciel nocturne (au crépuscule) que ces planètes se frôlent jusqu’à un plus prés qui surviendra le 21 décembre au soir.
Si un tel rapprochement a lieu tous les 20 ans environ, cette « grande conjonction » revêt toutefois un caractère véritablement exceptionnel à deux titres :
– il faut remonter au 16 juillet 1623, nous précise la revue « ciel et espace », éditée par l’association Française d’astronomie, pour constater un rapprochement apparent aussi proche de Saturne et de Jupiter et il faudra attendre le 15 mars 2080 pour en constater un de semblable,
– mais la date de cette grande conjonction est d’autant plus exceptionnelle en ce qu’elle coïncide exactement avec le solstice d’hiver, ce qui ferait de cette configuration astronomique un événement qui (sous réserve d’informations complémentaires) ne se serait pas produit depuis l’entrée dans l’ère commune et donc la naissance de notre Seigneur Jésus Christ !
L’IMCCE écrit : « De telles conjonctions rares, voire rarissimes, font d’ailleurs partie des phénomènes astronomiques qui ont donné naissance à l’étoile des Rois mages, des conjonctions Jupiter-Saturne très serrées ayant eu lieu dans les temps qui ont précédé les débuts de notre ère. »
Que l’on me permette ce commentaire :
Nul doute que jadis, on aurait su apprécier l’importance de ce signe céleste, a fortiori manifesté un jour de solstice d’hiver !
Ainsi, n’y aurait-il lieu de voir très significativement dans la conjonction très rare de ces deux phénomènes – une conjonction qui surviendrait donc seulement pour la première fois depuis l’entrée dans l’ère chrétienne – l’indice de l’atteinte de la plus extrême obscurité spirituelle (symbolisée par ce solstice d’hiver) à partir duquel, au sein de cette « modernité » idolâtre et matérialiste, jailliront les ferments d’une grande lumière, comme jadis celle que fut l’incarnation du Christ.
La conjonction très rare de ces deux phénomènes, en vérité l’écho de cet événement inaugural réputé avoir eu lieu lors de la naissance du Christ ne témoigne t-elle pas de l’entrée dans ce temps d’accomplissement de l’histoire du Salut – notamment décrit dans l’apocalypse de saint Jean – et auxquels tant de signes contemporains nous font penser, a fortiori dans ce contexte pandémique, lui aussi inouï à bien des égards.
Prions donc pour que l’atteinte de ce « point mort bas » – pour recourir à la métaphore automobile du cycle d’un moteur à explosion – que l’atteinte de ce plus bas niveau « d’étiage » de la foi en Christ qu’accompagnent de grandes pertes de repères au sein d’une société structurellement idolâtre et qui fait œuvre de mort à l’échelle de la terre entière soit l’amorce irrésistible d’un profond réinvestissement et renouvellement de cette foi en Christ à la mesure des événements eschatologiques majeurs à venir qui ne permettront plus d’ignorer la présence agissante du Roi en ce monde et nous le croyons, de celui qu’Il s’est choisi pour « lieutenant » en cette période charnière de l’histoire du Salut afin d’introduire à son retour : ce dernier roi de France annoncé par de constantes prophéties au fil de l’histoire de France.
Du plus profond du marasme, c’est d’ailleurs bien le jaillissement d’un tel renouveau que décrivait la plus grande mystique française, à présent béatifiée, Marthe Robin (1902-1981) :
« Vous n’imaginez pas jusqu’où l’on descendra ! Mais le renouveau sera extraordinaire, comme une balle qui rebondit ! Non, cela rebondira beaucoup plus vite et beaucoup plus haut qu’une balle ! »
Prophétie recueillie par le Père Yannick Bonnet en avril 1973 (source : bulletin des EDM n°101)
Fontevristement vôtre.
Alain Beauregard
Délégué de la charte en Auxerrois,
Délégué de la charte à l’interprétation des temps et des lieux.
Extrait de la newsletter de l’IMCCE de décembre 2020 au sujet de cette grande conjonction :
« La conjonction des planètes Jupiter et Saturne du 21 décembre 2020
Les conjonctions entre Jupiter et Saturne sont des phénomènes rares : ils se reproduisent après un intervalle de temps qui se situe entre 18,8 ans et 20,6 ans.
Pour ce mois de décembre, le phénomène du mois que nous vous proposons sera orchestré par la belle mécanique céleste du Système solaire. Ce grand et imperturbable ballet offre parfois de beaux rapprochements célestes pour un observateur terrestre. Ce sera le cas lundi 21 décembre 2020 en tout début de nuit, puisque les deux planètes géantes Jupiter et Saturne seront en conjonction très rapprochée. Toute la période autour du 21 décembre sera propice à l’observation du rapprochement, même si les planètes se coucheront de plus en plus tôt au fil du temps, et que les hauteurs sur l’horizon seront très basses (moins de 10°). Le mouvement de révolution de la Terre autour du Soleil fait que l’on se rapproche de l’arrivée du Soleil dans la ligne de visée entre la Terre et Jupiter/Saturne : les planètes ne seront visibles qu’en début de soirée.
Notons que, comme cette date du lundi 21 décembre sera aussi celle du solstice d’hiver, nous serons dans les jours les plus courts de l’année dans l’hémisphère nord. Cette année, ce rapprochement s’annonce comme tout à fait exceptionnel en raison du faible écartement qui subsistera entre les planètes : 6 minutes de degré, soit environ un cinquième du diamètre lunaire. En d’autres termes, à l’œil nu, les planètes vont se frôler. Toutes les conjonctions ne donnent pas lieu à des rapprochements aussi serrés : ce sont les perturbations planétaires périodiques, ainsi que la position de la Terre aux moments opportuns, qui donnent lieu, ou non, à de telles configurations géométriques exceptionnelles.
De telles conjonctions rares, voire rarissimes, font d’ailleurs partie des phénomènes astronomiques qui ont donné naissance à l’étoile des Rois mages, des conjonctions Jupiter-Saturne très serrées ayant eu lieu dans les temps qui ont précédé les débuts de notre ère.
Qui verra-t-on ?
Rien de moins que les deux plus grosses planètes de notre système solaire. Par ordre de distance au Soleil, Jupiter est la cinquième planète, après Mercure, Vénus, la Terre et Mars. Saturne vient ensuite, en sixième position. Il s’agit de deux planètes gazeuses, constituées essentiellement d’hydrogène et d’hélium. On pense cependant que ces deux objets possèdent un noyau rocheux d’une taille assez comparable à celle de la Terre. La composition chimique de ces deux planètes étant assez proche de celle du Soleil, les astronomes en ont conclu que Jupiter et Saturne sont des embryons d’étoiles qui n’ont pas pu s’allumer faute d’une masse suffisante. Pour Jupiter, des calculs ont montré que si elle était 13 fois plus massive qu’elle ne l’est aujourd’hui, elle deviendrait une naine brune, c’est-à-dire une petite étoile brillant très doucement, en raison d’une faible activité nucléaire en son centre. Le diamètre de Jupiter est de 140 000 km, soit onze fois plus grand que celui de la Terre, mais aussi dix fois plus petit que celui du Soleil. Elle orbite à environ 780 millions de kilomètres du Soleil, soit un peu plus de cinq fois la distance Terre-Soleil. Notons qu’à elle seule, Jupiter est un petit système planétaire en réduction, puisqu’elle possède à ce jour 79 satellites connus, dont les quatre plus gros, Io, Europe, Ganymède et Callisto, sont déjà visibles avec une paire de jumelles. Le diamètre de Saturne pour sa part est dix fois plus grand que celui de la Terre ; elle est située, en moyenne, à 1,4 milliard de kilomètres du Soleil, ce qui signifie qu’elle est deux fois plus éloignée du Soleil que ne l’est Jupiter. Saturne possède quant à elle 82 satellites détectés, dont le plus gros et le plus connu, Titan, a une taille supérieure à celle de la planète Mercure.
Que verra-t-on ?
Le rapprochement des deux astres aura lieu à la jonction des constellations du Sagittaire et du Capricorne, donc malheureusement assez bas sur l’horizon. Il faudra rechercher le couple dès 17 h 30 (en Temps légal français) dans les lueurs du couchant, vers le sud-ouest. Les planètes se couchant vers 19 h 00, la meilleure visibilité devrait se situer vers 18 h 00.
La scène sera magnifique, car peu commune à l’œil nu. La dernière conjonction entre les deux planètes géantes a eu lieu en mai 2000. Mais, à cette date, l’écartement dans le ciel entre les planètes était d’un peu plus de 1°, soit deux fois le diamètre lunaire. En d’autres termes, lors de ce rapprochement du 21 décembre 2020, Jupiter et Saturne seront dix fois plus rapprochées qu’en 2000. Autant dire que vues depuis la Terre, elles vont se frôler, presque se toucher… Ce qui n’est bien sûr qu’un effet visuel, puisque Saturne est située loin derrière Jupiter.
Si la scène sera déjà superbe à l’œil nu, tout instrument d’astronomie sera le bienvenu. Une simple paire de jumelles sera déjà très efficace et offrira la belle image de deux minuscules billes jaunes très brillantes et très rapprochées. Avec des 10 × 50, on pourra déjà remarquer quatre sortes de petites étoiles tout contre Jupiter : il s’agit de ses quatre plus grosses lunes, une à droite (Europe) et trois à gauche (en partant de Jupiter, Io, Ganymède et Callisto). »
voir aussi : https://www.science-et-vie.com/ciel-et-espace/grande-conjonction-de-jupiter-et-saturne-un-evenement-astronomique-rare-et-excep-59739?uid=MjU1ODc3-&fbclid=IwAR3siMfcyV6ZOZH7-cQ8F4-h5Ju-Ha1CTYFtSlbhQ_JYe2z8UAKW_WbNH4U
Cher Alain,
En complément de l’article publié ce samedi 5 décembre 2020 ( voir le post ci-dessus) sur le site de la Charte de Fontevrault, Philippe Guillemant, brillant scientifique du CNRS – auteur de travaux pionniers sur la rétro causalité (l’influence du futur sur le présent) – publie sur son site internet un très éclairant montage montrant visuellement l’irrépressible rapprochement de Saturne et Jupiter qui se confondront presque le 21 décembre prochain, au jour même du solstice d’hiver.
Cf https://www.facebook.com/philippe.guillemant Philippe Guillemant
Il écrit : « La vitesse angulaire apparente de rapprochement entre saturne et Jupiter est d’environ un degré par semaine, c’est à dire environ 0.14 degrés par jour, soit 0.006 degrés par heure ou 0.024 degrés tous les 4 heures. Sachant que la distance angulaire minimale est de 0.06 degrés (d’après ce post) entre les deux planètes à 13h30, elle restera encore inférieure à 0.1 degrés à l’heure où on pourra la voir, juste après le coucher du soleil vers 18h le 21 décembre.
Ne ratez donc pas ça si vous êtes dans un lieu où l’horizon reste dégagé lorsque le soleil vient de se coucher. »
Son correspondant Yves Dechany précise : « Ce graphique de Pete Lawrence montre comment Saturne et Jupiter semblent se rapprocher à l’approche de la Grande Conjonction 2020 le 21 décembre. Le «baiser» planétaire géant le plus proche depuis 1623 verra Jupiter et Saturne distants de 0,06 º »
This chart by Pete Lawrence shows how Saturn and Jupiter appear to close in on each other as the Great Conjunction 2020 approaches on 21 December. The closest giant planetary ‘kiss’ since 1623 will see Jupiter & Saturn just 0.06º apart
Fontevristement vôtre.
Alain Beaugaillard