L’action se situe en 1924 ou 1925. Maître Henri Aymard, notaire à Loudun, remarque dans une vieille demeure du XV e, en partie ruinée, près de Dandesigny*, un petit bas-relief sur lequel on aperçoit un buste de profil. Il le place avec les autres éléments que ce collectionneur et amateurs de vieilles pierres ramène chez lui.
Bien qu’il ne soit pas possible de discerner les détails, car la pièce est particulièrement maculée d’enduit et de mortier, son ami et archéologue Louis Charbonneau-Lassay https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Charbonneau-Lassay s’y intéresse, à tel point qu’Henri Aymard lui en fait cadeau.
» Un buste féminin, jeune «
Le bas-relief enfin nettoyé, fait apparaître « un buste féminin, jeune, de profil à gauche, la tête semblant coiffée d’une sorte de bonnet à brides, enserrant les cheveux coupés assez courts, mais se relevant derrière les oreilles et la nuque »,note le comte François Odart de Rilly d’Oysonville, né en 1891, décédé en 1966 https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=odart+de+rilly+d+oysonville&oc=0&p=francois et ami de Charbonneau-Lassay, dans le récit qu’il en a fait.
En outre, « un jaseron autour du cou soutient une petite croix. Le corsage échancré est mi-féminin, mi-religieux »et surtout figure « parallèlement au visage, une longue épée plate, la pointe en haut ».
« Pour Charbonneau-Lassay, ce bonnet n’est autre qu’une coiffe d’arme et pourquoi souligner avec une telle insistance l’attribut symbolique de l’épée, si ce n’est pour confirmer qu’il s’agit d’un portrait de Jeanne d’Arc ? »,poursuit le comte. Il en conclut qu’un auteur anonyme aurait tracé les traits de celle qu’il aurait pu croiser à un moment ou à un autre. Quoi qu’il en soit, en 1961, lors de l’ouverture du musée consacré à Jeanne d’Arc et à son époque au château de Chinon http://musee.jeannedarc.pagesperso-orange.fr/chinon.htm les visiteurs ont pu y découvrir le moulage du portrait de la Maison de l’Art roman.
Quant à Henri Aymar, « il ne s’est jamais consolé de s’être dessaisi d’un portrait, vraisemblablement dela Pucelle ! »Alors Jeanne d’Arc ou pas ? Les membres de la société historique du Pays de Loudunois seront présents pendant les deux jours de 14 h 30 à 18 h 30, pour faire part de leurs propres sentiments.
Source : société historique du Pays de Loudunois
https://www.lanouvellerepublique.fr/loudun/et-si-c-etait-jeanne-d-arc
Cor. Marie-Pierre Pineau
* La communes de Dandesigny ainsi que celle de Ligniers-Langoust (Ancien code postal . 86135 ?) furent réunies à la commune de Verrue par une loi du 1er août 1849
NDLRB.
– Rappelons que je suis né à Loudun (86200) le 17 décembre 1945.
– La messe de minuit célébrée à Verrue (86420) dans la nuit de Noël nous accueillit de nombreuses années pour la messe en son église Saint Hilaire https://www.tourisme-vienne.com/fr/ville/verrue à une époque où mes grands parents résidant à Brizay ( 86110 Coussay) étaient toujours de ce monde.
– Quant à l’ancienne commune de Liniers -Langoust , elle étendait son territoire jusque derrère le mur de clôture de la ferme de mes grands -parents à Brizay qui y possédaient d’ailleurs un champ.
Alain TEXIER
JEANNE D’ARC OU PAS CA CHANGE QUOI A LA SITUATION ACTUELLE DE GALLIA SI VOUS REFUSEZ DE LA DEFENDRE LES ARMES A LA MAIN
Que seraient les forces seulement humaines si la force divine ne les soutenaient pas ?