Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, président de l’AGRIF, communique :
Nous lisons notamment ce jour sur le Salon Beige que, selon Édouard de Lamaze, président de l’observatoire du patrimoine religieux, le rythme de destruction des édifices catholiques en France est le même que celui de la construction de mosquées.
Cela donne deux inaugurations de mosquées chaque mois et deux destructions ou fermetures d’églises !
Le temps n’est plus loin où il va y avoir en France plus de mosquées que d’églises. Cela manifeste la désastreuse continuité de cheminement de notre pays dans la voie de ce que j’ai désigné dans la revue Itinéraires (n° 247) dès novembre 1980 comme « le génocide français ».
Le grand magistrat juif polonais, Raphaël Lemkin, fut le créateur du néologisme « génocide » après avoir travaillé sur les exterminations des Arméniens et autres peuples chrétiens d’Orient par les Jeunes-Turcs et sur celles des juifs par les nazis, néologisme adopté par le tribunal de Nuremberg en 1945.
Lemkin élabora la définition de la mise en œuvre génocidaire comme celle de « tout plan méthodiquement coordonné pour détruire la vie et la culture d’un peuple et menacer son unité biologique et spirituelle ».
La croissante diminution par abandons, ventes, cessions ou destructions de nombre des édifices catholiques en France, et symétriquement l’augmentation de celui des mosquées, cela relève évidemment du génocide dans l’ordre culturel et spirituel. En cet ordre aussi s’effectue un grand remplacement !
Il est hélas indéniable que cet état de fait ne se serait pas développé sans l’indifférence et, pire encore, la collaboration d’une partie de l’Église de France ; celle même qui fait très souvent un si mauvais accueil à nos frères convertis de l’islam.
De moins en moins d’églises en France, de plus en plus de mosquées : c’est un problême sur le quel il faudra se pencher sérieusement.