2 juin 2021
Anne-Laure Blin, députée de la troisième circonscription de Maine-et-Loire (Saumur Nord), dépose une proposition de loi visant à interdire l’écriture inclusive et « sauvegarder la langue française en réaffirmant la place fondamentale de l’Académie Française ».
Depuis maintenant plusieurs années, s’est installée en France une pratique d’écriture appelée communément désormais « l’écriture inclusive ». Anne-Laure Blin, députée de Maine-et-Loire et Julien Ravier, député des Bouches-du-Rhône viennent de déposer une proposition de loi à l’Assemblée nationale visant à en interdire son usage, mais surtout à « sauvegarder la langue française en réaffirmant la place fondamentale de l’Académie Française ». « Notre langue est le fruit de plusieurs siècles d’Histoire qui ont gravé dans le marbre le fait que le Français est la langue officielle de notre pays. L’écriture dite « inclusive » ébranle en profondeur le système de notre langue : elle instaure une rupture radicale et systématique entre l’écrit et l’oral. » indique Anne-Laure Blin.
Qu’est-ce que l’écriture inclusive ?
L’écriture inclusive est une pratique qui tend à réduire les inégalités de sexe et l’invisibilisation du féminin en n’excluant personne. En français, le terme écriture inclusive désigne la pratique double genrée, à l’aide d’une écriture usant du féminin et du masculin dans la même phrase (« les sénatrices et les sénateurs »), ou à l’aide du point ou point médian (« les sénateur.rice.s », ou « les sénateur·rice·s »), tel que décrit dans le guide pratique du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Plusieurs problématiques avancées
La députée avance dans sa proposition de loi que « de nombreux linguistes ont fait valoir à plusieurs reprises que cette « écriture » exclut un certain nombre de personnes dont celles atteintes de dyslexie, de dyspraxie ou de dysphasie, mais est également particulièrement compliquée pour les apprentissages des élèves. » Elle ajoute que l’écriture inclusive « pose également un problème quant à l’enseignement de notre langue aux étrangers et aux habitants des pays francophones ce qui aura pour conséquence inéluctable de les voir se détourner de son apprentissage. »
Un manque de volonté de sauvegarder la langue
La présente proposition de loi vise à compléter et renforcer la loi du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française en interdisant fermement l’utilisation de l’écriture dite « inclusive » et en redonnant toute mission à l’Académie Française de fixer la grammaire, l’orthographe et la syntaxe de notre langue. « Malgré le droit positif et les déclarations officielles, force est de constater que certains partis politiques, enseignants, administrations, éditeurs, associations, entreprises, syndicats, etc. cèdent peu à peu face à la pression des lobbys souhaitant imposer cette écriture. Elle prospère ainsi petit à petit faute de réelle volonté politique de sauvegarder concrètement notre langue et de permettre à l’Académie Française d’avoir tous les moyens pour assurer la préservation et l’évolution de notre langue. » déclare Anne-Laure Blin.
http://saumur-kiosque.com/article.php?id_actu=61827
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https://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA774954
Enfin quelqu’un d’un peu sensé Il va falloir bientôt les chercher comme une aiguille dans une botte de foin
j’aimerais aussi que l’on s’attaque à la féminisation des métiers . La députée ou la maire par exemple me choque énormément . Cela manque de classe
Quelle décadence