Un projet émanant de la Commission européenne vise à frapper le mot Noël de damnatio memoriae,* au nom d’une conception progressiste de la non-discrimination. Le Vatican a obtenu de Bruxelles que le texte soit refondu.
Pour le cardinal Pietro Parolin, la mesure – qui voulait aussi interdire l’emploi de « madame » ou « mademoiselle » – est tout sauf anodine : « il y a là le risque de détruire, d’anéantir la personne, dans deux directions principales. La première, celle de la différenciation qui caractérise notre monde, et aujourd’hui, la tendance est malheureusement à tout niveler. »
« La seconde : l’oubli de ce qui est la réalité. Or, celui qui va à l’encontre de la réalité se met en grand danger. Et puis il y a l’annulation de ce que sont les racines, notamment en ce qui concerne les fêtes chrétiennes, la dimension chrétienne de notre Europe aussi. »
Car, pour le haut prélat, il ne fait aucun doute que « l’Europe (doive) son existence et son identité à de nombreuses influences, dont la principale, est le christianisme. »
A Bruxelles, le message semble avoir été reçu cinq sur cinq, avec l’annonce du rétropédalage de la commissaire européenne : « le projet avait pour but de mettre en évidence le caractère inclusif de la Commission, mais ces lignes directrices ont clairement besoin d’être approfondies », a précisé Helena Dalli, ajoutant que le futur document révisé tiendra compte, c’est promis, des « préoccupations soulevées ».
L’Office du commerce de Besançon, campe, quant à lui, sur ses positions, ignorant – l’incompétence fait parfois sourire – que « fantastique » se définit dans le dictionnaire par « ce qui n’existe pas dans la réalité » : les commerçants bisontins apprécieront, eux qui doivent souhaiter que leur chiffre d’affaires pour Noël soit bien réel, tout sauf… “Fantastique” !
https://fsspx.news/fr/news-events/news/effacement-de-noel-le-saint-siege-prie-leurope-de-revoir-sa-copie-70246
- NDLRB. https://fr.wikipedia.org/wiki/Damnatio_memoriae
Attention, Noel fait partie de notre culture et la Crèche est au centre de notre Foi : toucher les deux, c’est porter atteinte à notre identité !