Régularisez les sans-papiers !
On manque de personnel dans la restauration et l’hôtellerie en France, gémissent les chefs d’entreprise et pleurniche le gouvernement. Des milliers de postes ne trouvent pas preneur et les sacro-saintes vacances des Français s’en trouvent affectées (comme si les problèmes à résoudre n’étaient pas plus profonds et plus graves dans notre pays). C’est pourquoi les restaurateurs ont cru bon de demander aux pouvoirs publics de… régulariser des sans-papiers pour permettre davantage d’embauche (https://rmc.bfmtv.com/actualites/economie/penurie-de-main-d-oeuvre-en-restauration-l-appel-d-alain-fontaine-pour-regulariser-des-sans-papiers_AN-202207140204.html) !
Un gisement de main d’œuvre, importés chez nous par les négriers qui traversent la Méditerranée sous pavillons humanitaires de complaisance et qui, une fois débarqués, sont taillable et corvéable à merci. Mais pourquoi les restaurateurs et les bistrotiers n’ont-ils pas pensé plutôt à augmenter les salaires des Français, qui voudraient bien travailler ? Pourquoi ? Simplement parce que ça les obligerait sans doute à rogner sur leurs bénéfices. Ce dont ils ne veulent à aucun prix.
Travailler dans l’hôtellerie et la restauration est fatiguant, certes. On est la plupart du temps debout. Mais avec un salaire plus élevé et de bonnes conditions de travail, nombreux sont ceux qui accepteraient ce sacrifice même si les métiers manuels et physiques ont depuis longtemps perdu toute attractivité.
Des dizaines de milliers de jeunes, y compris de nos banlieue, préfèrent être livreurs ou chauffeurs Uber plutôt que d’entreprendre une formation pour être plombier, tourneur, serrurier, mécanicien ou ouvrier dans l’automobile (et encore ne parle-t-on pas de l’attrait des trafics, bien plus lucratifs que les emplois légaux…). C’est aussi par ce que le travail a été dévalorisé et pas seulement sur le plan financier : les pouvoirs publics s’acharnent à faire croire qu’en dehors d’études longues et, si possible, universitaires il n’y a pas de salut.
Il était dit il y a longtemps que « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Mais on ne vit pas que de pain. Il faudrait aussi que le travail soit respecté et considéré. Et encore faudrait-il aussi que l’apprentissage et la formation de nos jeunes répondent à une telle demande. Or qu’apprend-on cette semaine ?
A partir du 1er septembre, les crédits accordés à certaines secteurs d’apprentissage vont subir des baisses substantielles, parfois supérieures à 30 %. Ce coup de sécateur, infligé au début de l’été, est non seulement absurde mais il est surtout insupportable.
A l’origine de cette soudaine poussée de température, il y a une délibération, adoptée le 30 juin, par France compétences, l’instance de régulation et de financement du secteur, dont le conseil d’administration est multipartite (Etat, patronat, syndicats, régions, personnalités qualifiées). Cette instance a recommandé une diminution « moyenne totale de l’ordre de 10 % » des « niveaux de prise en charge » –, c’est-à-dire la dotation destinée à payer l’accompagnement du titulaire d’un contrat d’apprentissage. La cure d’amaigrissement s’effectuera en deux étapes, avec une première réduction d’environ 5 % applicable au 1er septembre, suivie d’une autre (à partir du 1er avril 2023), dont l’ampleur pourrait être équivalente. Entre 750 et 800 millions d’euros devraient être ainsi économisés. Mais combien de jeunes resteront alors sans formation ?
Le but d’une telle décision, poussée par les pouvoirs publics, est de « concourir à l’objectif d’équilibre financier du système ». Une formule pudique qui fait implicitement référence au déficit structurel de France compétences : – 4,6 milliards d’euros en 2020, – 3,2 milliards en 2021… Cette année, le trou pourrait atteindre 6 milliards, selon un rapport rendu public, le 23 juin, par la Cour des comptes. L’Etat a dû débloquer des subventions pour renflouer l’opérateur.
Paradoxalement, ces problèmes de trésorerie sont à la fois une source de préoccupations et la conséquence d’un phénomène dont la plupart des protagonistes se réjouissent : le succès sans précédent de l’apprentissage. En 2021, le nombre de contrats signés a culminé à un peu plus de 730 000, contre 290 000, cinq ans auparavant. Un essor impressionnant, enclenché par la loi de septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », qui a libéralisé le secteur. La tendance à la hausse a été démultipliée grâce aux primes exceptionnelles attribuées, depuis la mi-2020, aux employeurs qui embauchent des apprentis. Mais des apprentis non importés de pays extra-européens.
Le problème, c’est que la baisse préconisée, de l’ordre de 10 % donc au total, constitue une moyenne derrière laquelle se cachent de grandes disparités. Pour certaines certifications dans le monde de la restauration justement, le recul est de 20 % à 30 %, selon Pascal Picault, le président de la Fédération nationale des directeurs de centres de formation d’apprentis (CFA). La coupe s’avère plus sévère pour des cursus menant au métier d’aide-soignant : de l’ordre de 34 % en moyenne, rapporte-t-il, en se fondant sur le témoignage d’adhérents de sa fédération. « Les choix qui sont faits créent de l’incompréhension », poursuit M. Picault : ils tournent le dos à la volonté exprimées par Emmanuel Macron de parvenir à 1 million d’apprentis, à terme, et affectent des domaines d’activité où les pénuries de main-d’œuvre sont aiguës. Argument de campagne électorale ou volonté politique de régularisation des étrangers ? La question mérite d’être posée.
D’ailleurs, dans l’entourage de Carole Grandjean, la ministre déléguée chargée de l’enseignement et de la formation professionnels, on fait valoir que l’ensemble des CFA étaient prévenus depuis longtemps que les financements seraient remis en cause cette année : « Le gouvernement l’avait dit en 2020, et les textes le prévoient explicitement. » IL Y A DONC PREMEDITATION !
Une occasion en or pour des chefs d’entreprises peu scrupuleux et, en tout cas, bien peu patriotes de s’engouffrer dans la brèche ouverte par les pouvoirs publics et de réclamer la régularisation des migrants clandestins arrivés dans notre pays. Ajoutez à cette demande le regroupement familial désormais quasiment automatique (https://www.lesalonbeige.fr/375-306-immigres-non-europeens-se-sont-installes-legalement-en-france-au-cours-de-lannee-2021/) et vous aurez, au bout du compte et tout naturellement… le « Grand Remplacement ».
Jean-Yves Pons, CJA.
D’ailleurs, cet article (https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/07/31/en-bretagne-des-travailleurs-loges-en-urgence-dans-des-internats-pour-sauver-la-saison_6136724_3234.html?xtor=EPR-32280629-%5Ba-la-une%5D-20220801-%5Bzone_edito_2_titre_10%5D&M_BT=46502418071141) nous apprend aujourd’hui même que l’une des cause du manque de main d’oeuvre saisonnière locale serait la rareté des sites d’hébergement. C’est pour cette raison que la Région Bretagne, sollicitée par la mairie de Dinard et les associations d’hôteliers-restaurateurs, vient de réquisitionner l’internat de l’une de ses écoles hôtelière pour « sauver la saison touristique » en y logeant quelques jeunes-gens bien de chez nous. Vous y trouverez ainsi la franco-malienne Aminata Thimbo, le franco-tchétchène Youssouf Saraliev (qui rêve de pouvoir intégrer l’armée française… Waouh !), le franco-sénégalais Ewen Coulibaly (lui, c’est de devenir gardien de la paix dont il rêve… Waouh !) ou le franco-Algérien Marouane Bodroun, etc.
Il n’y a aucun doute, autres temps, autres moeurs et vive le « Grand Remplacement ».
Ne plaisantez pas trops, cher ami : ils seraient capables de vous prendre au mot.
Lorsqu’un délinquant algérien déclare au tribunal : « Maintenant ,c’est l’Algérie qui baise la France »
Ce qui pourrait être fait, en revanche, devant tant de mépris de la part des Maliens qui -oui, il sont raison de vouloir le respect de leur souveraineté, ce qui ne signifie pas insulter la France- c’est la fin des aides au développement, l’arrêt des partenariats, la fin de l’immigration illégale, le renvoi d’un ambassadeur… Les idées ne manquent pas pour rendre au Mali son indépendance véritable.
Quelqu’un qui pense comme nous, c’est Viktor Orban