Il existe plusieurs légendes, expliquant l’origine du Kouglof. L’une d’entre elles affirme que la brioche alsacienne serait originaire de Bethléem. Un roi mage, en sortant de la crèche, y aurait oublié son chapeau, un turban en fil d’or serti de diamants en forme d’amande. A son retour de croisade, ce couvre-chef se serait retrouvé chez un pâtissier strasbourgeois, qui s’en serait servi comme moule. Ainsi serait né le « Kugelhopf« , qui signifie « turban » en alsacien. Une autre histoire attribuerait l’arrivée du kouglof en France à la reine de France Marie-Antoinette, qui aurait mis ce gâteau populaire en Autriche à la Cour.
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Le fameux gâteau change de nom selon les régions et les pays. Différentes orthographes sont également utilisées: kouglof, kougelhof, gougelhof, gougelhopf, kougelhopf. Dans le Palatinat, le kouglof est appelé «bonnet de turc», en référence à sa forme, comme l’atteste une encyclopédie datant du milieu du XVIIIe siècle. Aux Pays-bas, c’est tout simplement un «turban». En France, la recette du gâteau fut introduite à la cour de Versailles par la reine Marie-Antoinette qui contribua à la mode de cette pâtisserie. En Alsace, cette sorte de brioche aux raisins, moulée en couronne, est devenue une friandise traditionnelle que l’on savoure le dimanche en famille au petit-déjeuner.
La forme du moule avec une cheminée centrale n’a pas changé depuis le XVIe siècle. Le principe est ancien. Ce type de moule est connu depuis l’époque romaine. La cheminée garantit une diffusion régulière de la chaleur au coeur de la pâte.