Ceci est donc la réponse du Directeur de cabinet de Mgr Ulrich Archevêque de Paris qui a décidé de remanier le mobilier liturgique de l’édifice classé Monument historique et qui n’est pas un leu d’exposition de styles séculaires différents, la continuité ayant toujours été respectée. En introduisant cette chose dans le Chœur de la cathédrale l’archevêque souille l’édifice.
Non seulement Mgr Ulrich souille cette œuvre d’art qu’est la cathédrale-basilique mais il fait fi du Droit depuis des siècles. Le Directeur de cabinet cite trois Canons du Droit canonique ; examinons les :
Can. 1212 – Les lieux sacrés perdent leur dédicace ou leur bénédiction si la plus grande partie en est détruite.
La cathédrale devrait donc être reconsacrée.
Can. 1235 – § 1. L’autel ou table sur laquelle est célébré le sacrifice eucharistique est dit fixe, s’il est construit de telle sorte qu’il adhère au sol et ne puisse être déplacé; mobile, s’il peut être déplacé.
Can. 1239 – § 1. L’autel tant fixe que mobile doit être réservé au culte divin, à l’exclusion de tout usage profane.
§ 2. Aucun cadavre ne sera enterré sous l’autel; sinon, il n’est pas permis d’y célébrer la messe.
Ces trois Canons n’ont pas grand chose à voir comme réponse attendue à ma question concernant le matériau de l’autel ! Par contre on peut se poser la question sur l’édification de l’autel Lustiger à proximité du tombeau de Joachim du Bellay.
Voilà les trois articles citées par le « Chef de cabinet » (autrefois on parlait de Secrétariat) et qui ont été à la base de l’observation, par les équipes de remise en ordre de la cathédrale à la suite de son incendie. des règles de l’Eglise catholique apostolique et romaine.
Dans les Canons cités 1235 – 1239 il y a :
Can. 1236 – Selon la pratique traditionnelle de l’Église, la table de l’autel fixe sera en pierre et même d’une seule pierre naturelle; cependant, l’emploi d’un autre matériau digne et solide au jugement de la conférence des Évêques pourra aussi être admis. Toutefois les supports ou bases peuvent être faits de n’importe quel matériau.
Faire appel au jugement de la conférence des Evêques est peut être prétentieux quand on voit les dérives de certaines décisions épiscopales (ou absence de décision – IVG, Euthanasie, dictature sanitaire Covid, dérives homosexuelles etc.) alors qu’il serait plus simple de respecter des règles et usages antiques et traditionnels réfléchis par des évêques, lors de Synodes ou Conciles, certainement plus spirituellement inspirés (in Spiritu) et non influencés par les modes passagères (et Bling bling) comme Mgr Ulrich !