On connaissait La Pastorale des santons de Provence, écrite par Yvan Audouard. On connaît maintenant la pastorale des santons de l’Hérault, écrite par Robert Ménard.
On pourrait en faire un conte de Noël, à lire le soir en famille. C’est l’histoire d’une petite crèche de rien, toute modeste, qui avait élu domicile dans le hall de la mairie de Béziers, et que certains – en l’occurrence de la Ligue des droits de l’homme – s’étaient mis en tête d’expulser. Allez ouste, Joseph, Marie, le petit Jésus, vous prenez vos vieilles nippes, votre ménagerie qui braie et souffle fort, et vous dégagez de là. Sauf que voilà, les Biterrois sont arrivés. Déterminés. Droits comme des santons Carbonel. Et aussi nombreux. Aussi divers. De tous horizons. Un nombre invraisemblable. Pressés de signer le livre d’or, sentant bien qu’il y avait là un enjeu, un enjeu symbolique fort, dépassant Béziers et même l’Hérault. Un enjeu qui ne concernait pas que les catholiques. Un enjeu français, tout simplement. Hé, Vendée, le conseil général avait dû courber l’échine et remballer son installation. Eh bien, ici, elle resterait. Touchez pas à notre crèche.
Et vendredi après-midi, la décision du tribunal administratif de Montpellier est tombée : la Ligue des droits de l’homme a été déboutée (pour la 4e fois depuis les dernières élections municipales). Et ce n’est pas une demi-victoire pour Robert Ménard, car le jugement est très clair : « La crèche dans le hall de la mairie n’est pas de nature à porter atteinte au principe de laïcité et de neutralité. »
On peut conjecturer à l’infini. Se dire que la détermination a payé : la foule grandissant, les réseaux sociaux s’en mêlant, Robert Ménard n’étant jamais à court d’idée, qu’allait-il donc se passer si le tribunal s’amusait à les prendre tous de front ? Un juge sensé a pu se poser la question. Et se demander aussi dans quel bobinard il était en train de mettre le doigt, – « La crèche, non. Le sapin, oui. Et la guirlande lumineuse, on dit quoi, pour la guirlande lumineuse ? » –, laïciser Noël étant aussi voué à l’échec que rendre le jambon halal. On peut aussi se dire qu’en ce 19 décembre, un juge, autant que sensé, s’est montré courageux. C’est ça, aussi, la magie de Noël.
En attendant, un coup d’arrêt a été donné. Un pied brutalement mis en travers d’une porte se refermant depuis des années, inexorablement, un peu plus chaque jour, sans faire de bruit, sur notre civilisation. Sur ce qui l’a modelée, pétrie, ce qui rythme son calendrier, ses joies et ses fêtes familiales, ce qui a construit sa géographie comme son histoire. Ce en quoi ont cru avec ferveur tant de générations. Sur la France de toujours, en somme, que certains voudraient appeler la France d’hier.
Et maintenant que le pied est là, qui empêche de fermer le verrou, il faut continuer à pousser. Rouvrir doucement mais sûrement. Le vent a tourné et souffle dans les voiles. L’affaire de « la crèche de Béziers » en est un nouveau signe, emblématique. Les santons biterrois ont relevé la tête, et ils donnent l’exemple. Joyeux Noël !
La décadence qui conduit l’homme vers la Bête n’est pas irréversible. On assiste aujourd’hui à un véritablement déchainement de celle-ci: ne serait-ce pas le signe qu’elle est blessée? Elle hurle sa haine. Sa culture de mort ne passe plus. Certes, le redressement n’exclut ni les persécutions ni même le martyre, mais la résignation serait aujourd’hui impardonnable.
Car la solution est à portée de main, magnifiquement résumée dans l’encyclique Quas Primas de Pie XI écrite en 1925. Cette doctrine peut se résumer par l’adage : « la paix du Christ par le règne du Christ ». D’où l’impérieuse nécessité de bien connaître la doctrine de la Royauté Sociale de Notre Seigneur Jésus Christ. Le Christ est Roi des nations: les nations lui doivent obéissance. Et les Saintes Ecritures nous fournissent les preuves scripturaires de la Royauté du Christ. La crèche, c’est aussi l’homage des Rois de la Terre au Roi des Rois venus s’incarner parmi nous pour nous sauver de nos péchés.
L’apostasie des nations moderne et ses conséquences:
1. Pour les individus: ruine des âmes, perte de la Foi, éloignement du prêtre, infiltration profonde de l’enseignement irréligieux, immoralité.
2. Pour la société: décadence de la société, avec ses troiscaractères principaux, l’injustice, le sensualisme égoïste, l’orgueil effréné.
3. Pour le pouvoir: tyrannie (peste marxiste, choléra hitlériste et rage islamiste), instabilité, nullité des politiciens.
Comment rétablir la Royauté du Christ?
A. Devoir des fidèles: l’instruction religieuse, la Foi, la pratique du culte Catholique, faire régner le Christ-Roi dans les coeurs, les familles et la société, dans l’attente du Chef d’Etat Catholique et Royal qui sera comme un nouveau Constantin.
B. Devoir des prêtres: être initiés à la doctrine de la Royauté Sociale du Christ, prêcher cette Royauté du Christ.
C. Devoir des gouvernants: connaître la Royauté Sociale du Christ, favoriser ses enseignements, rétablir sur le Trône de France le Capétien de chair et d’os qui ne sera que l‘humble Lieutenant du Christ-Roi, obéir avec lui aux Lois Fondamentales du Royaume de France, aider et conseiller le Roi à porter des lois Chrétiennes et les faire exécuter avec sérieux.
Mais attention, aujourd’hui, aucune action politique Royaliste n’est envisageable si la querelle dynastique l’emporte sur l’adhésion commune au principe Royal! Il demeure qu’on ne peut pas nier que, par nature, l’action politique Royaliste tourne autour de l’hypothèse d’une montée d’un Prince sur le Trône: il faudra bien s’en remettre à Dieu pour le choix du futur Roi…
La « Divine surprise » que nous accordera notre Mère Immaculée sera donc d’abord la restauration d’une Monarchie Royale Très Chrétienne qui rattrapera dans ses bras la France qui tombe pour la remettre debout. Elle la fera en France tout d’abord pour inaugurer le temps de paix qui sera donné au monde, elle l’opèrera aussi en Europe certainement, puis dans d’autres pays selon les desseins de la Providence Divine pour instaurer le règne universel du Christ-Roi.
Dans l’attente, nous, Royalistes, nous sommes comme les modestes bergers qui ont reconnu avant otut le monde la Royauté de l’Enfant-Roi.
Hervé
Que les « 3 POIN (G) S » (ce n’est pas une faute d’orthographe) aillent se faire foutre !!!
VIVE LES CRÈCHES; VIVVE NOËL ! VIVE DIEU ! VIVE LA FRANCE !!!