ll y a quatre-vingt-dix ans ( 11 novembre 1918) s’achevait la Grande Guerre. Plusieurs tentatives en faveur de la paix ont été entreprises dès 1916. Une seule, pourtant, a presque abouti, celle de l’empereur Charles Ier d’Autriche, en 1917, connue sous le nom d’« affaire Sixte ». Cette offre de paix illustre une conception de l’ordre international fondée sur la justice et l’équité et la recherche de la paix envisagée comme le premier devoir d’un souverain envers les peuples qui lui sont confiés
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L’offre de paix de l’empereur Charles, qui a toujours cherché « en toute chose la volonté de Dieu, à la reconnaître et à la suivre » , est motivée par des convictions profondes de justice et d’équité, d’humanité, de souci constant des peuples de la Monarchie, et de respect du jus gentium classique, fondé sur le droit naturel. Par opposition à ces principes chrétiens, relayés par les appels en faveur de la paix de Benoît XV et les missions de Mgr Pacelli, alors nonce à Munich, ceux qui refusent la main tendue par l’empereur le font pour des considérations idéologiques diverses. Ils veulent abattre la monarchie catholique des Habsbourg, même si la guerre doit durer un an de plus et coûter, du seul côté français, 300 000 vies supplémentaires, et établir un nouvel ordre européen en traçant des frontières arbitrairement au nom du droit des peuples — qu’on se garde bien, la plupart du temps, de consulter — et qui auront notamment pour conséquence les guerres balkaniques récentes. Quelle différence avec celui qui écrivait deux ans plus tard : « Le monarque est seul responsable devant l’histoire. [… ] Je ne regrette pas une seconde la lettre à Sixte, et j’agirais aujourd’hui exactement de la même manière si je me trouvais dans la même situation. C’est moi, l’empereur, qui dois décider de la guerre et de la paix, et je porterais devant Dieu a responsabilité de toute occasion qui aurait été manquée de mettre un terme à cette effusion de sang inutile. […] Chaque jour, du matin au soir, j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour donner la paix à mes peuples et sauver les fils et les parents des gens ».
Et comme les pensées de Dieu ne sont pas toujours celle des hommes, rappelons avec bonheur que L’Empereur Charles d’Autriche (Persenbeug. 17 août 1887 – Funchal (Madère), 1er avril 1922), roi apostolique de Hongrie. roi de Bohême a été béatifié le dimanche 3 octobre 2004
http://www.actionfrancaise.net/presse-articles-bienheureux_charles_1er.htm
Oui, mais voilà : Clémenceau était un républicain farouche, haineusement anti-catholique,…( Qui a ) détruit cet Empire catholique qu’était l’Autriche-Hongrie, devenu allié naturel de la France depuis Louis XV, et qui aurait probablement bien gêné – peut-être même empêché – Adolf Hitler….
Mais il fallait, pour Clémenceau, que l’idéologie républicaine et anti-chrétienne triomphât, fût-ce en agissant directement contre l’intérêt national….( qui a)