La France fait des allers et retours depuis des lustres en votant tantôt à droite, tantôt à gauche sans que le peuple ressente une amélioration de son niveau de vie malgré les promesses des candidats.
Est-ce la faute des candidats ?
Non, de la démocratie qui les pousse à la démagogie pour être élus puis réélus . Nous lisons dans des promesses flatteuses, corporatistes, sectaires, claniques, le bonheur des uns et celui des autres, pour parodier : « l’augmentation du salaire des fonctionnaires et la diminution des impôts », alors que chacun sait que nous ne pouvons donner à Pierre qu’au détriment de Jacques. La démocratie ne donne pas les résultats escomptés et pourtant elle semble mieux que la dictature que certains appellent.
La démocratie n’est pas la panacée, nous sommes obligés de le constater devant les faits que nous pouvons lui reprocher.
Mettons à plat notre manière de gérer la société.
Qui fait ? Qui agit ?
L’administration, pas les ministres.
N’est-ce pas là, la faiblesse de l’action. Celui qui agit n’est pas élu, n’est pas le représentant du peuple.
Est-ce un mal ?
Non, si celui qui agit est contrôlé par des représentants des électeurs, comme un PDG est contrôlé par un conseil d’administration et peut être démis de ses fonctions s’il n’agit pas dans l’intérêt commun.
L’administration devient responsable devant le peuple, les élus du peuple, et les fonctionnaires ne sont plus intouchables à vie.
Prenons quelques scandales soulevés par les médias. Les abattoirs gérés suivant des règles religieuses et non selon la volonté du peuple transcrite par des lois, de la viande mélangée, des engrais, pesticides interdits commercialisés…au détriment des consommateurs.
La question est : que fait l’administration ?
Combien de fonctionnaires licenciés pour incompétence ? Mieux que les élus ils sont inamovibles.
Alors l’élu veut être fonctionnarisé et il fait tout pour conserver sa place, d’abord près de son parti, puis près de ses électeurs, électeurs qui lui reprochent à tort d’être inefficace dans l’action alors que ce n’est pas lui qui agit.
Il faut que l’élu soit le contrôleur de l’action et non le responsable ce qu’il n’est pas.
Il faut donner aux élus à travers le contrôle, la suprématie sur l’Administration. Il faut donner aux élus la gestion des salaires des fonctionnaires. « Celui qui commande, c’est celui qui paie ».
C’est une révolution.
Le conseil municipal responsable de l’école primaire doit gérer l’école et payer les professeurs pour prendre un exemple.
Le but n’est pas de déstabiliser le fonctionnaire, il sera défendu par un syndicaliste en cas de litige, mais de le rendre responsable de son action.
La gestion communale me semble le modèle démocratique à mettre en place. Les élus, élisent leur maire et les électeurs sont représentés par les conseillers qu’ils ont élus directement et ceux-ci élisent le responsable de la commune.
Pour résumer, chaque échelon vote pour l’échelon supérieur. Les élus communaux pour les conseils généraux, les conseils généraux pour la région, la région envoie ses représentants à l’Assemblée nationale, d’où sont prélevés les représentants européens. Vous connaissez le nom de votre député européen, alors que c’est l’Europe qui gère notre quotidien ?
Bonne réflexion et saine réaction.
Gaudin.