DÉLÉGATION DU LIMOUSIN de l’INSTITUT
DE LA MAISON DE BOURBON
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MISE AU POINT CONCERNANT L’ARTICLE « LE MOUVEMENT ROYALISTE TENTE DE SE STRUCTURER » PARU DANS LE POPULAIRE DU CENTRE DU 10/08/2013
NDLRB . En réalité la publication a eut lieu dans le Populaire du 19 aout 2013 p. 6.
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La première chambre de la Cour d’appel de Paris a confirmé le 22 Novembre 1989, le jugement du Tribunal de Grande Instance du 21 décembre 1988, en déclarant irrecevable l’action intentée par les descendants de Philippe Egalité, le régicide (il vota la mort du roi Louis XVI), aux aînés des Bourbons, en rejetant la revendication des Orléans. Le Comte de Clermont, fils aîné du comte de Paris, voulait faire interdire le port des armes de France (d’azur à trois fleurs de lys d’or) et le titre de Duc d’Anjou au prince Alphonse de Bourbon. Les magistrats d’appel ont jugé irrecevable la demande du comte de Clermont, déjà débouté l’année précédente en première instance. Ils confirment que les armes de France n’appartiennent pas aux Orléans, mais au chef de nom et d’armes de la famille de Bourbon. « Le titre de Duc d’Anjou porté par Philippe V jusqu’à son accession au trône d’Espagne en 1700, concédé par Louis XV à son deuxième petit-fils Louis Stanislas Xavier futur Louis XVIII, puis aboli par le décret du 19 juin 1790 de la Constituante, n’a jamais fait l’objet d’une collation, qu’en conséquence Henri d’Orléans fils aîné du comte de Paris ne détient, ni ne revendique le titre de Duc d’Anjou puis qu’il n’a jamais porté ce titre. Considérant que les armes pleines « de trois fleurs de lis d’or en position deux et un sur champ d’azur » ont été celles de la France jusqu’à l’avènement du roi Louis-Philippe qui les a remplacées par une ordonnance du 14 août 1830 par les armes brisées d’Orléans que les armes pleines de France devenues ainsi des emblèmes privés constituent des accessoires du nom auxquels elles se rattachent et doivent être considérées comme un attribut de famille et soumises à la même protection que le nom lui-même. » Depuis le 30 janvier 1989, l’héritier de la Couronne de France est Louis de Bourbon, duc d’Anjou (Louis XX). En conséquence, les légitimistes limousins (150 adhérents) ne sauraient en aucune manière se rallier à un « mouvement royaliste » composé uniquement d’Orléanistes.
Luc Richemont, délégué général de l’Institut de la maison de Bourbon pour la région Limousin.
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Autant le dire tout de suite Emmanuel Delhoume et « Luc Richemont » sont de nos amis et de plus , ils sont royalistes tous les deux. le hic, vous l’avez compris, c’est qu’ils ne servent pas le même prince et qu’ils le disent dans un souci de militantisme qui a pu longtemps paraître comme allant de soit… Mais les temps changent , Marianne est à l’agonie et nombreux sont maintenant les mouvements qui estiment qu’il y a mieux à faire qu’à faire le seul éloge d’un prince en ne critiquant pas dans le même temps la république * … la critique de la république , la grande absente dans les deux textes ci-dessus. * Citons en quelques uns (La Charte de Fontevrault, l’Alliance royale, Sylm, le Groupement d’Action Royaliste)
Alors en cette Saint-Louis qui s’achéve formons le voeu que tous les militants royalistes cessent de se tromper de type de commémoration en nous gratifiant d’un discours type Saint Barthélémy en lieu et place de l’évocation du roi trés chrétien que fut Louis IX , fils de Blanche de Castille, et qui fit donc au « Royaume de Marie » de la Sainte Couronne d’épines.
Alain TEXIER