Le « Hofbräuhaus », brasserie de Munich où Hitler réunissait ses partisans
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Le danger que faisaient alors 30 septembre 1938, (accords de Munich) ,planer sur la paix du monde le dictateur nazi et son homologue fasciste n’avait hélas rien d’imaginaire.
Entre Hitler, Mussolini et Bachar el Assad, il y a une différence de taille, dans les deux sens de l’expression.
La Syrie, dont l’existence même est menacée, ne projette aucune conquête, elle se bat pour survivre. La lâcheté, aujourd’hui, ce n’est pas de plier devant la Syrie, c’est de bombarder Damas. Le président syrien ne fait pas le poids face à la coalition d’ennemis puissants – Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Turquie, royaumes sunnites, Israël – qui parlent et qui, pour certains d’entre eux, rêvent de lui faire mordre la poussière.
Il y a peut-être plus de courage et certainement plus de lucidité chez ceux qui, résistant à la facilité et aux mensonges de la propagande, refusent le démantèlement de la Syrie et la constitution d’un axe de fer sunnite de Ryad à Istanbul que chez ceux qui, à la botte des faucons de Washington, à la babouche de l’Arabie saoudite ou à la solde du Qatar, prêchent l’étrange et nouvelle croisade qui associerait les étoiles du drapeau américain et le croissant des bannières d’Al Qaida.