Pardonnnez, je vous prie, cette forme provocatrice, directement contraire à l’espérance providentialiste . Dans ce combat pour que la volonté de Dieu , s’agissant de qui doit être Son Lieutenant sur le trône de France, comment pourrions nous exclure quelqu’un ? Comment ne pas nous souvenir de Constantin , de Clovis et de ceux des révolutionnaires repentants qui ramenérent Louis XVIII sur son trône ?
Et une fois posée cette pétition de principe, car c’en est une , que faisons concrétement ?
Deux champs d’action paraissent s’offrir à nous
- N’éliminer de notre champ d’action aucun royaliste
- Proposer la vocation royaliste providentialiste à tous les Français non royalistes,tous sans exception, car il s’agit du roi de France,
- De façon trés concrète, la Charte de Fontevrault dialoguera donc avec tous les royalistes même si leur discours peut paraître aux antipodes de certains d’entre nous .. et nous ne donnerons aucun exemple de peur d’oublier de citer des mouvements royalistes avec lesquels tel ou tel d’entre nous ne saurait avoir de contacts.
- De la même façon, nous irons résolument à la rencontre de tous les Français non royalistes , celà fait du monde, car nous ne saurions nous limiter à essayer de convaincre ceux qui sont déjà , au moins en partie, convaincus.
In fine , nous reprendrions bien à Charles Maurras son affirmation : « Tout ce qui est national est nôtre » en la tranformant qulque peu en « Tout ce qui est de nationalité française est nôtre » car l’esprit de Dien souffle où il veut et ne sont pas nés ceux de notre race que nous déclarerions unilatéralement indigne de goûter l’espérance active d’oeuvrer au retour du roi qui revient, tels que le font les royalistes providentialistes.
Alain TEXIER, CJA. http://www.sylmpedia.fr/index.php/Alain_Texier http://www.sylmpedia.fr/index.php/Charte_de_Fontevrault
A bord du bateau France, livré au roulis et au tangage, quasi à la dérive selon la perception de beaucoup, dans un océan déchaîné par la crise, deux actions possibles pourraient s’offrir aux royalistes, quasi enchaînés à fond de cale ainsi qu’à tous:
1/Dire que dans un pays de psychologie et d’expression royale, quoiqu’on en dise, la parole royale, sans intérêt selon beaucoup, parce que trop singulière, est à distinguer de celle des royalistes. Il n’y a pas de parti royaliste possible sans implicitement diviser la France pour laquelle tout le monde
peut œuvrer, du moment qu’il le fasse avec loyauté. En un moment de difficultés, quand beaucoup sont découragés ou tentés par des fuites en avant partisanes, plus que jamais, la capacité d’intervention et de conciliation royale devrait être préservée en garantissant son indépendance, hors de toute volonté de politique de communication qui, en l’occurrence, n’a pas lieu d’être, pour assurer le mieux possible le sentiment d’être sincèrement rassemblés. S’inscrivant dans une politique de partis financés par la république, on voit que même pas un strapontin est assuré et que c’est tout un challenge pour réussir à mettre sur pied un carré d’officiers qui fonctionne…
2/ Dire, à qui veut bien entendre encore, que latitude de cap économique est donnée pour assurer
une cambuse en bon état d’approvisionnement, compte tenu des règles économiques qui règnent à l’extérieur, pour assurer la paix intérieure, en attendant de pouvoir se doter d’une politique économique réellement digne de ce nom et en conformité avec tous les impératifs contemporains.
La nature a horreur du vide. Il y en aurait vraiment eu un et plusieurs à vouloir le remplir. Le jour où il sera légitimement rempli, il devrait très rapidement se constater que ce n’est pas sans effet. Ce sera déjà toute la différence…