Le roi Louis XV était pédophile (!)
XII – Le supplice de Damiens, ou le triomphe des barbares
De la centralisation monarchique à la Révolution bourgeoise, l’absolutisme royal et ses opposants
C’est le mercredi 5 janvier 1757 au soir, par un froid polaire, qu’un valet du nom de Robert-François Damiens entra dans l’Histoire en plantant dans le dos du roi Louis XV la petite lame d’un canif.
La stupeur s’abattit sur le royaume. Partout où la nouvelle arriva, à la vitesse d’un cheval au galop, la population en larmes se rassembla dans les églises. A Paris, alertés par leurs valets, Messieurs du Parlement, les démissionnaires comme les autres, se rassemblèrent au palais au milieu de la nuit, abasourdis. Alors qu’on savait que le roi n’avait rien, Messieurs furent pris de panique : ils connaissaient tous Damiens.
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Le supplice de Damiens, que les pervers amateurs d’atroce se passent et se repassent comme le sommet du genre, fut l’œuvre exclusive de Messieurs du Parlement. Quand on vint lui faire le compte-rendu de la journée, le roi se trouva mal, et éconduisit une garce venue en minaudant se vanter d’avoir tout vu jusqu’à la fin.
Le supplice de Damiens fut le triomphe des barbares. Ils réussirent non seulement à s’offrir un spectacle que le roi en personne ne put empêcher, mais obtinrent que, pour ses contemporains et la postérité, Damiens soit considéré comme fou et irresponsable, et son nom associé à supplice.
Leur victoire fut surtout de réussir à cacher que le roi Louis XV était pédophile, et que le fils du peuple Damiens avait une fille.
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S’il est une affaire qui paraît faire date très grave, à défaut qu’une autre soit évoquée, c’est celle de Damiens. Tout paraît s’y être noué pour longtemps, tant du point de vue du pouvoir du Parlement, de la révolution et de l’état.
Louis XIV aurait dit: « l’état c’est moi! ». Selon notre conception moderne, l’état aurait pris naissance avec Richelieu. Que pouvait-il y avoir de grave à ce que l’état se substitue à la personne du Roi?
Le Parlement de Paris aurait déraillé en laissant dire de premières choses abominables à propos de Louis XV. Le droit en devenait le véhicule. Faut-il s’étonner ensuite que semblables délires
immondes aient pris tant d’importance à l’encontre du couple royal, de Louis XVI et de Marie-Antoinette? Après, le droit est devenu une vraie toile d’araignée contre laquelle nulle sainteté,
fût-elle royale, ne pouvait plus résister. Le pouvoir d’état juridiquement installé pouvait devenir
révolutionnaire pour longtemps, contre toute saine réalité, .voulant installer sa prééminence contre le bon sens le plus élémentaire.
« L’état c’est moi! », c’était aussi dire que celui qui impulsait les temps de la France, c’était le roi,
bio-chronologiquement parlant. Il n’est peut-être pas étonnant que ce soit un cardinal qui, avec sa perception trop « religieusement » centrée qui ait bouleversé les rythmes qui faisaient encore les heureuses heures du royaume d’Henri IV. Le plus grave, à la fin, le roi ayant été éliminé du paysage visible français, est que ce soit des bureaucrates, des révolutionnaires sans aucune
notion de vie intime avec le peuple de France, qui imposent leurs rythmes contre-productifs.
Qui dit bio-chronologie implique des manœuvres contre-nature pour imposer ces rythmes apparemment bien socialement adaptés. C’est à dire l’usage de toute une pharmacie pour
faire réellement œuvre de police de la pensée, canaliser ce qui n’est pas convenable. L’affaire est très grave. Ce ne sont pas aux laboratoires d’être les maîtres de l’état. Au plan vital, du Roi,
comme de nombreux particuliers, le problème est de ne plus accepter cet esclavage non
déclaré. Qui peut croire que François Hollande soit réellement celui qui impulse vraiment
l’énergie française? L’avenir des peuples ne peut plus se faire à l’ombre de pouvoirs illusoires qui en protègent d’autres autrement préjudiciables contre la vraie et saine liberté, fût-elle un
peu agressive, de nature in-maîtrisée, sauvage! Nous sommes vraiment arrivés à l’heure
s’un nouveau Nuremberg! Le plus sage serait de baisser rapidement pavillon avant que cela tourne au carnage! Il est des « Aïda » qui ne demandent qu’à être entonnés!