7 thoughts on “Rendons aux républicains la monnaie de leur pièce.

  1. Hervé J. VOLTO

    LAPENSEE ROYALE. – Continuité d’action des Princes de France jusqu’à aujourd’hui.

    Quels siècles que ceux du Moyen Âge Capétien ! Siècles des Croisades et de la Chevalerie, de la ferveur et du développement prodigieux des ordres religieux et de l’enseignement théologique (enseignement qui fut poussé à un tel degré dans notre France) grâce à des maîtres comme Saint Thomas d’Aquin et Saint Bonaventure que Paris en devint le centre universel -à tel point que le Légat Pontifical pourra dire un jour que «La Gaule est le four où se cuit le pain intellectuel du monde entier»- siècles où, pour élever à la gloire de Dieu et de Sa Divine Mère ces magnifiques cathédrales, l’âme Française, pétrie de Foi et d’idéal, créera un style qui sera le témoin impérissable et l’image la plus parfaite de toutes ses nobles aspirations. Le style ogival, qui est le style Français par excellence, n’est-il pas en effet le symbole admirable de la foi et de la prière qui veulent s’élancer toujours plus haut vers le ciel ?

    -La Providence, a écrit le Marquis de la Franquerie, ne devait-Elle pas, autant que ce langage est permis, à une telle nation, à une telle société, un chef
    de tous points digne d’elles ? Un Roi de France s’est rencontré qui, prenant à la lettre les promesses du baptême de Clovis et le sublime programme de Charlemagne, a réalisé, dans sa plénitude, l’idéal même de la Monarchiechrétienne : j’ai nommé Saint Louis.

    Tous les Bourbons actuels descendent du VI° Fils de Saint-Louis. Autant que la Doctrine Sociale de l’Eglise, la Tradition, imprégnée de Christianisme, inspire encore les coeurs de ceux qui sont foncièrement Catholique et Français. Les écrits, messages et manifestes du Comte de Chambord -petit-fils de Charles X et neveu de Louis XIX, tous descendant donc de Saint-Louis- leur a apporté l’enseignement et les directives qu’ils souhaitaient, quand ils voulaient agir avec dicernement.
    Charles Maurras a résumée la pensée Royale du plus grand de nos Princes dans son journal d’Action Française du 8 Juillet 1922:
    -Il est sans doute clair que M. de Mun et M. de La Tour du Pin, hommes d’oeuvres Catholiques s’étaient mis à l’école du Saint-Siège: les papes Pie IX et Léon XIII, comme plus tard Pie X, fournirent toutes les bases morales de leur doctrine. Mais d’autres éléments proviennent d’une source distincte, à savoir des expériences et des constitutions, des maximes et des coutumes de l’ancienne Monarchie, de ce corps d’idées et de sentiments dont le Comte de Chambord était la figure vivante !
    Maximes et coutumes de l’ancienne Monarchie: on pense aux établissements de métiers de Saint-Louis. Expériences et constitutions: on pense à la restauration de Charles X ou à l’Ordre Moral de Mac Mahon, tous deux inspirès de la pensée Chrétienne de Saint-Louis. Pensée qui a su inspirer profondément le Comte de Chambord, qui n’acceptait de destin Français que dans le cadre de la Chrètienté, ne voyait de Mission Française que dans la fidélité de la France à son baptême, et ne désirait de salut national que dans l’esprit de justice.
    Contre vents et marées, en dépit de la Loi d’Exil qui tint de 1899 à 1950 les prétendants éloignés de la France, la doctrine Monarchique, identique à celle de l’Eglise, s’est maintenue, enrichie, adpatée.
    Le successeur désigné du Comte de Chambord, Pilippe VII Comte de Paris (1838-1894) a étudié de près l’organisation ouvrière d’Angleterre. il a publié ses travaux sur Les Trades Unions -La condition des ouvriers en Angleterre- Les Boards of shools. Son bureau politique fait paraître en 1888 une intéressante brochure: Le Comte de Paris et les questions ouvrières.
    Au Comte de Paris succède, en 1894, son fils le Duc d’Orléans Philippe VII (1869-1926), qui rassemble sous le titre La Monarchie Française les textes du Comte de Chambord, ceux du Comte de Paris son père, et ses propres écrits sur l’organisation Catholique du travail. Le Duc d’Orléans fera sienne la doctrine de La Tour du Pin dans le discour qu’il prononcera le 22 Février 1899 à San Remo. il y dénoncera les « fortunes anonymes et vagabondes  » : la formule, acusatrice, restera célèbre.
    Le Duc de Guise, Jean III (1874-1940), devenu héritier à son tour, à la mort de son neveu le Duc d’Orléans, sans descendance, commencera à laïciser la doctrine Monarchique. Après lui, Henri, Comte de Paris (1908-1999), provoquera la scission Légitimistes-Orléaniste par son soutient à François Mittérand en 1983.
    Petit-neveu du Comte de Chambord, colonnel de l’armée belge, négociateur héroïque de la tentative de paix séparée avec l’Autriche-Hongrie, commendant des « Réquétés » navarais pendant la Guerre d’Espagne, résistant Français, chef de maquis contre l’occupation allemande, déporté pour celà à Dachau mais témoins à charge dans le procès du Maréchal Pétain, Régent de la Communion Traditionaliste Carliste mais opposant à Franco, le Prince François-Xavier de Bourbon-Parme, seul alors à s’opposer aux prétentions dynastique des Orléans, reprend tous les textes de ses prédécesseurs sur l’organisation Catholique du travail dans un livre un peu oublié aujourd’hui : La Res-Publica pour tous.
    Pour nous, Royalistes, il est clair que les institutions Monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et Chrétien. Les Royalistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans l’  » esprit de Froshdorff  » , esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident Chrétien).
    Dans l’attente, la Charte de Fontevrault, http://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/ créée le 25 Aout 1988 par le professeur Alain Texier – juriste spécialiste de droit constitutionnel et de droit nobiliaire, auteur d’un livre inégalé à ce jour, Qu’est-ce que la noblesse? http://www.chire.fr/A-128392-qu-est-ce-que-la-noblesse.aspx – a pour but de rassembler des Royalistes de toutes obédience à travers le devise Fidélité / Unité Royale: Fidélité au Prince que l’on a choisi de servir (Orléans, Bourbon, Survivance de Louis XVII, Grand Monarque encore inconnu de tous) et Unité autour du principe Royal qui est que le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu. CHOISIR SON PRINCE, C’EST DEJA ETRE REPUBLICAIN!
    Notre Charte de Fontevrault est soutemtnue par sa Flotte Providentialiste, le Conseil dans l’Espérance du Roi,  » l’autre Conseil des Ministres  » http://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/, dont fait partie Alain Texier -chargé des fonctions qu’exerce actuellement le garde des Sceaux- et le parti Alliance Royale http://www.sylmpedia.fr/index.php/SYLM qui entend porter la question du Roi dans le débat politique sans entrer dans les questions dynastiques.
    Le Royalisme Français est une attitude philosophique, politique, religieuse: il se fonde sur la pensée Royale.
    Depuis quelques années, la pensée Royale connaît un renouveau dû conjointement à sa redécouverte par certains universitaires, à l’enthousiasme qu’elle suscite chez les jeunes gens (quand ceux ci s’aperçoivent de sa richesse, de sa cohérence et de sa générosité), et enfin à la personnalité attachante des successeurs actuels de nos Rois. Notre Royalisme Français s’en inspire -les Catholiques, les nationalistes intégraux, les Royalistes, les Contrerévolutionnaires se levant contre le consentement à la mort- mais également le Carlisme espagnol, le Miguélisme portugais, le Néo-Bourbonnisme italien, le Jacobitisme britanique, le Magyarisme hongrois et le mouvement Monarchique polonais.

    Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994),
    membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

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  2. Hervé J. VOLTO

    LA PENSEE ROYALE. – Continuité d’action des Princes de France jusqu’à aujourd’hui.

    Quels siècles que ceux du Moyen Âge Capétien ! Siècles des Croisades et de la Chevalerie, de la ferveur et du développement prodigieux des ordres religieux et de l’enseignement théologique (enseignement qui fut poussé à un tel degré dans notre France) grâce à des maîtres comme Saint Thomas d’Aquin et Saint Bonaventure que Paris en devint le centre universel -à tel point que le Légat Pontifical pourra dire un jour que «La Gaule est le four où se cuit le pain intellectuel du monde entier»- siècles où, pour élever à la gloire de Dieu et de Sa Divine Mère ces magnifiques cathédrales, l’âme Française, pétrie de Foi et d’idéal, créera un style qui sera le témoin impérissable et l’image la plus parfaite de toutes ses nobles aspirations. Le style ogival, qui est le style Français par excellence, n’est-il pas en effet le symbole admirable de la foi et de la prière qui veulent s’élancer toujours plus haut vers le ciel ?

    -La Providence, a écrit le Marquis de la Franquerie, ne devait-Elle pas, autant que ce langage est permis, à une telle nation, à une telle société, un chef
    de tous points digne d’elles ? Un Roi de France s’est rencontré qui, prenant à la lettre les promesses du baptême de Clovis et le sublime programme de Charlemagne, a réalisé, dans sa plénitude, l’idéal même de la Monarchiechrétienne : j’ai nommé Saint Louis.

    Tous les Bourbons actuels descendent du VI° Fils de Saint-Louis. Autant que la Doctrine Sociale de l’Eglise, la Tradition, imprégnée de Christianisme, inspire encore les coeurs de ceux qui sont foncièrement Catholique et Français. Les écrits, messages et manifestes du Comte de Chambord -petit-fils de Charles X et neveu de Louis XIX, tous descendant donc de Saint-Louis- leur a apporté l’enseignement et les directives qu’ils souhaitaient, quand ils voulaient agir avec dicernement.
    Charles Maurras a résumée la pensée Royale du plus grand de nos Princes dans son journal d’Action Française du 8 Juillet 1922:
    -Il est sans doute clair que M. de Mun et M. de La Tour du Pin, hommes d’oeuvres Catholiques s’étaient mis à l’école du Saint-Siège: les papes Pie IX et Léon XIII, comme plus tard Pie X, fournirent toutes les bases morales de leur doctrine. Mais d’autres éléments proviennent d’une source distincte, à savoir des expériences et des constitutions, des maximes et des coutumes de l’ancienne Monarchie, de ce corps d’idées et de sentiments dont le Comte de Chambord était la figure vivante !
    Maximes et coutumes de l’ancienne Monarchie: on pense aux établissements de métiers de Saint-Louis. Expériences et constitutions: on pense à la restauration de Charles X ou à l’Ordre Moral de Mac Mahon, tous deux inspirès de la pensée Chrétienne de Saint-Louis. Pensée qui a su inspirer profondément le Comte de Chambord, qui n’acceptait de destin Français que dans le cadre de la Chrètienté, ne voyait de Mission Française que dans la fidélité de la France à son baptême, et ne désirait de salut national que dans l’esprit de justice.
    Contre vents et marées, en dépit de la Loi d’Exil qui tint de 1899 à 1950 les prétendants éloignés de la France, la doctrine Monarchique, identique à celle de l’Eglise, s’est maintenue, enrichie, adpatée.
    Le successeur désigné du Comte de Chambord, Pilippe VII Comte de Paris (1838-1894) a étudié de près l’organisation ouvrière d’Angleterre. il a publié ses travaux sur Les Trades Unions -La condition des ouvriers en Angleterre- Les Boards of shools. Son bureau politique fait paraître en 1888 une intéressante brochure: Le Comte de Paris et les questions ouvrières.
    Au Comte de Paris succède, en 1894, son fils le Duc d’Orléans Philippe VII (1869-1926), qui rassemble sous le titre La Monarchie Française les textes du Comte de Chambord, ceux du Comte de Paris son père, et ses propres écrits sur l’organisation Catholique du travail. Le Duc d’Orléans fera sienne la doctrine de La Tour du Pin dans le discour qu’il prononcera le 22 Février 1899 à San Remo. il y dénoncera les « fortunes anonymes et vagabondes  » : la formule, acusatrice, restera célèbre.
    Le Duc de Guise, Jean III (1874-1940), devenu héritier à son tour, à la mort de son neveu le Duc d’Orléans, sans descendance, commencera à laïciser la doctrine Monarchique. Après lui, Henri, Comte de Paris (1908-1999), provoquera la scission Légitimistes-Orléaniste par son soutient à François Mittérand en 1983.
    Petit-neveu du Comte de Chambord, colonnel de l’armée belge, négociateur héroïque de la tentative de paix séparée avec l’Autriche-Hongrie, commendant des « Réquétés » navarais pendant la Guerre d’Espagne, résistant Français, chef de maquis contre l’occupation allemande, déporté pour celà à Dachau mais témoins à charge dans le procès du Maréchal Pétain, Régent de la Communion Traditionaliste Carliste mais opposant à Franco, le Prince François-Xavier de Bourbon-Parme, seul alors à s’opposer aux prétentions dynastique des Orléans, reprend tous les textes de ses prédécesseurs sur l’organisation Catholique du travail dans un livre un peu oublié aujourd’hui : La Res-Publica pour tous.
    Pour nous, Royalistes, il est clair que les institutions Monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et Chrétien. Les Royalistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans l’  » esprit de Froshdorff  » , esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident Chrétien).
    Dans l’attente, la Charte de Fontevrault, http://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/ créée le 25 Aout 1988 par le professeur Alain Texier – juriste spécialiste de droit constitutionnel et de droit nobiliaire, auteur d’un livre inégalé à ce jour, Qu’est-ce que la noblesse? http://www.chire.fr/A-128392-qu-est-ce-que-la-noblesse.aspx – a pour but de rassembler des Royalistes de toutes obédience à travers le devise Fidélité / Unité Royale: Fidélité au Prince que l’on a choisi de servir (Orléans, Bourbon, Survivance de Louis XVII, Grand Monarque encore inconnu de tous) et Unité autour du principe Royal qui est que le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu. CHOISIR SON PRINCE, C’EST DEJA ETRE REPUBLICAIN!
    Notre Charte de Fontevrault est soutemtnue par sa Flotte Providentialiste, le Conseil dans l’Espérance du Roi,  » l’autre Conseil des Ministres  » http://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/, dont fait partie Alain Texier -chargé des fonctions qu’exerce actuellement le garde des Sceaux- et le parti Alliance Royale http://www.sylmpedia.fr/index.php/SYLM qui entend porter la question du Roi dans le débat politique sans entrer dans les questions dynastiques.
    Le Royalisme Français est une attitude philosophique, politique, religieuse: il se fonde sur la pensée Royale.
    Depuis quelques années, la pensée Royale connaît un renouveau dû conjointement à sa redécouverte par certains universitaires, à l’enthousiasme qu’elle suscite chez les jeunes gens (quand ceux ci s’aperçoivent de sa richesse, de sa cohérence et de sa générosité), et enfin à la personnalité attachante des successeurs actuels de nos Rois. Notre Royalisme Français s’en inspire -les Catholiques, les nationalistes intégraux, les Royalistes, les Contrerévolutionnaires se levant contre le consentement à la mort- mais également le Carlisme espagnol, le Miguélisme portugais, le Néo-Bourbonnisme italien, le Jacobitisme britanique, le Magyarisme hongrois et le mouvement Monarchique polonais.
    Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

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  3. Hervé J. VOLTO

    LA PENSEE ROYALE. – Continuité d’action des Princes de France jusqu’à aujourd’hui.

    Quels siècles que ceux du Moyen Âge Capétien ! Siècles des Croisades et de la Chevalerie, de la ferveur et du développement prodigieux des ordres religieux et de l’enseignement théologique (enseignement qui fut poussé à un tel degré dans notre France) grâce à des maîtres comme Saint Thomas d’Aquin et Saint Bonaventure que Paris en devint le centre universel -à tel point que le Légat Pontifical pourra dire un jour que «La Gaule est le four où se cuit le pain intellectuel du monde entier»- siècles où, pour élever à la gloire de Dieu et de Sa Divine Mère ces magnifiques cathédrales, l’âme Française, pétrie de Foi et d’idéal, créera un style qui sera le témoin impérissable et l’image la plus parfaite de toutes ses nobles aspirations. Le style ogival, qui est le style Français par excellence, n’est-il pas en effet le symbole admirable de la foi et de la prière qui veulent s’élancer toujours plus haut vers le ciel ?

    -La Providence, a écrit le Marquis de la Franquerie, ne devait-Elle pas, autant que ce langage est permis, à une telle nation, à une telle société, un chef
    de tous points digne d’elles ? Un Roi de France s’est rencontré qui, prenant à la lettre les promesses du baptême de Clovis et le sublime programme de Charlemagne, a réalisé, dans sa plénitude, l’idéal même de la Monarchiechrétienne : j’ai nommé Saint Louis.

    Tous les Bourbons actuels descendent du VI° Fils de Saint-Louis. Autant que la Doctrine Sociale de l’Eglise, la Tradition, imprégnée de Christianisme, inspire encore les coeurs de ceux qui sont foncièrement Catholique et Français. Les écrits, messages et manifestes du Comte de Chambord -petit-fils de Charles X et neveu de Louis XIX, tous descendant donc de Saint-Louis- leur a apporté l’enseignement et les directives qu’ils souhaitaient, quand ils voulaient agir avec dicernement.
    Charles Maurras a résumée la pensée Royale du plus grand de nos Princes dans son journal d’Action Française du 8 Juillet 1922:
    -Il est sans doute clair que M. de Mun et M. de La Tour du Pin, hommes d’oeuvres Catholiques s’étaient mis à l’école du Saint-Siège: les papes Pie IX et Léon XIII, comme plus tard Pie X, fournirent toutes les bases morales de leur doctrine. Mais d’autres éléments proviennent d’une source distincte, à savoir des expériences et des constitutions, des maximes et des coutumes de l’ancienne Monarchie, de ce corps d’idées et de sentiments dont le Comte de Chambord était la figure vivante !
    Maximes et coutumes de l’ancienne Monarchie: on pense aux établissements de métiers de Saint-Louis. Expériences et constitutions: on pense à la restauration de Charles X ou à l’Ordre Moral de Mac Mahon, tous deux inspirès de la pensée Chrétienne de Saint-Louis. Pensée qui a su inspirer profondément le Comte de Chambord, qui n’acceptait de destin Français que dans le cadre de la Chrètienté, ne voyait de Mission Française que dans la fidélité de la France à son baptême, et ne désirait de salut national que dans l’esprit de justice.
    Contre vents et marées, en dépit de la Loi d’Exil qui tint de 1899 à 1950 les prétendants éloignés de la France, la doctrine Monarchique, identique à celle de l’Eglise, s’est maintenue, enrichie, adpatée.
    Le successeur désigné du Comte de Chambord, Pilippe VII Comte de Paris (1838-1894) a étudié de près l’organisation ouvrière d’Angleterre. il a publié ses travaux sur Les Trades Unions -La condition des ouvriers en Angleterre- Les Boards of shools. Son bureau politique fait paraître en 1888 une intéressante brochure: Le Comte de Paris et les questions ouvrières.
    Au Comte de Paris succède, en 1894, son fils le Duc d’Orléans Philippe VII (1869-1926), qui rassemble sous le titre La Monarchie Française les textes du Comte de Chambord, ceux du Comte de Paris son père, et ses propres écrits sur l’organisation Catholique du travail. Le Duc d’Orléans fera sienne la doctrine de La Tour du Pin dans le discour qu’il prononcera le 22 Février 1899 à San Remo. il y dénoncera les « fortunes anonymes et vagabondes  » : la formule, acusatrice, restera célèbre.
    Le Duc de Guise, Jean III (1874-1940), devenu héritier à son tour, à la mort de son neveu le Duc d’Orléans, sans descendance, commencera à laïciser la doctrine Monarchique. Après lui, Henri, Comte de Paris (1908-1999), provoquera la scission Légitimistes-Orléaniste par son soutient à François Mittérand en 1983.
    Petit-neveu du Comte de Chambord, colonnel de l’armée belge, négociateur héroïque de la tentative de paix séparée avec l’Autriche-Hongrie, commendant des « Réquétés » navarais pendant la Guerre d’Espagne, résistant Français, chef de maquis contre l’occupation allemande, déporté pour celà à Dachau mais témoins à charge dans le procès du Maréchal Pétain, Régent de la Communion Traditionaliste Carliste mais opposant à Franco, le Prince François-Xavier de Bourbon-Parme, seul alors à s’opposer aux prétentions dynastique des Orléans, reprend tous les textes de ses prédécesseurs sur l’organisation Catholique du travail dans un livre un peu oublié aujourd’hui : La Res-Publica pour tous.
    Pour nous, Royalistes, il est clair que les institutions Monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et Chrétien. Les Royalistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans l’  » esprit de Froshdorff  » , esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident Chrétien).
    Le Royalisme Français est une attitude philosophique, politique, religieuse: il se fonde sur la pensée Royale.
    Depuis quelques années, la pensée Royale connaît un renouveau dû conjointement à sa redécouverte par certains universitaires, à l’enthousiasme qu’elle suscite chez les jeunes gens (quand ceux ci s’aperçoivent de sa richesse, de sa cohérence et de sa générosité), et enfin à la personnalité attachante des successeurs actuels de nos Rois. Notre Royalisme Français s’en inspire -les Catholiques, les nationalistes intégraux, les Royalistes, les Contrerévolutionnaires se levant contre le consentement à la mort- mais également le Carlisme espagnol, le Miguélisme portugais, le Néo-Bourbonnisme italien, le Jacobitisme britanique, le Magyarisme hongrois et le mouvement Monarchique polonais.

    Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

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  4. Hervé J. VOLTO

    Je tiens à faire une précision.

    Notre Charte de Fontevrault entend rassembler des Royalistes de toute tendance sous le double mot d’ordre Fidélité-Unité Royale: Fidélité au Prince qu’on a choisi de servir (Orléans, Bourbons, Survivance de Louis XVII, futur Grand Monarque encore inconnu du tous) et Unité autour du principe Royal pour qui le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu.
    Soutenue par sa Flotte Providentialiste, le SYLM et le Conseil dans l’Espérence du Roi, notre Charte de Fontevrault conçoit la Royauté autant une fidélité qu’une impérieuse nécessité nationale: avant d’être Légitimistes, Orléanistes, Survivantistes ou Providentialistes, nous sommes ROYALISTES!
    Si c’est Dieu qui choisi les Rois, toute querelle dynastique est inutile: et la maison Capétienne a suffisamment servi la France durant ces derniers 1000 ans pour nous Royalistes, nous portions respect, sympathie et affection à tous les descendants actuels de nos Rois…
    PRIONS POUR NOS PRINCES!
    En attendant, rien n’interdit aux Royalistes de lui aplanir les chemins.
    Charles Maurras a démontré scientifiquement la supériorité de la Monarchie sur toute autre forme de gouvernement. En France, il s’est placé au point de vue profane d’une physique du pouvoir. Le Marquis André Le sage de La Franquerie, quand à lui, s’est attaché à définir la royauté à l’aune et selon l’esprit de la tradition.
    Où Maurras et les néo-monarchistes cherchent à convaincre, le Marquis de La Franquerie, à l’ombre de Joseph de Maîstre, entend faire voir et convertir : Son Royalisme est mystique.
    Le premier réclame à l’expérience historique, le second interroge l’anthropologie religieuse et l’exemplarité du Sacré-Coeur de Jésus, le Christ-Roi.
    Là, la raison des faits, ici la permanence en l’archétype royal, partout, depuis toujours et d’en haut.
    LE XVIII° SIÈCLE ET L’OFFENSIVE NOMINALISTE ONT CONSOMMÉ LE DIVORCE ENTRE FOI ET RAISON. MAIS AU SERVICE D’UNE MÊME CAUSE -ICI LA ROYAUTÉ- ET SELON QUE LE MOMENT SOIT DE FOI OU DE RAISON, IL REVIENT AU ROYALISTE DE PORTER EN AVANT LA FOI OU LA RAISON ET DE PARLER LE LANGAGE COMMUN D‘UNE FRANCE VOULUE CHRÉTIENNE DÈS LES ORIGINES.
    Amitiés Fontevristes !

    Hervé J. VOLTO

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  5. Hervé J. VOLTO

    LA PENSEE TRADITIONALISTE – Apperçut sur le Royalisme Traditionaliste.
    Introduction.
    Les italiens: ils sont déçus et nous en veulent, ils nous voyaient Bayard, d’Artagnan, Cyrano… Et on leur offre Bidochon et « Plus belle la vie ». Il y a de quoi …avoir la rage !
    Français d’hier ou d’aujourd’hui, nous sommes amers, tristes et frustrés. En manque d’âme, en manque d’amour. Notre piteuse équipe politique de France veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes : la crise, le chômage, la croissance, l’emploi sont tous les faux semblants coupables de tous les maux. Les vraies raisons sont occultées : la vraie raison, c’est que notre équipe n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Elle n’a absolument pas le niveau d’une équipe de France ; là où il faudrait : équité, grandeur, courage, noblesse ; nous n’avons que : petitesse, combines, clientélisme, laxisme et démagogie. Et la ruse ultime et diabolique, c’est que cette équipe réussit à nous persuader qu’il n’y a point d’autres solutions. Gauche ou droite, sont identiques et les extrêmes, suicidaires ! Nous voilà donc condamnés à subir notre sort peu enviable, mais inévitable.
    Auraient-ils tués l’Espérance ? He ben… non : en France, il nous reste l’espérence Royale. Car au-delà de la République, il reste la France. Et une France redevenue Royale serait toujours la France. Alors, repartons de l’adage : « Impossible n’est pas Français » et, remercions l’équipe des fils de Mariane, exponant du parti étranger qui tient la France, qu’ils retournent à leurs élucubrations « écolos-laxisto-démagos » et laissent la place aux fils de Marie, aux amoureux de la France, gens de devoirs plus que de droits, pour reconstruire la France !
    Car la France est bien à reconstruire entièrement! Mais les bonnes volontés ne manquent pas et l’envie de servir également. Rassemblons-nous autour d’un chef, un guide, un père de la patrie, pas un PDG : la France n’est pas une entreprise, c’est une famille, une famille de traditions. Notre Saint Royaume de France en a vu d’autres, la situation actuelle n’est pas très bonne, mais nous avons connu bien pire…
    En ces temps de fièvre footbalistique, nous ne vous cachons pas que les « écussons », surmontés d’une couronne, arborés sur les maillot Belges ou Espagnols laissent rêveur les Royalistes Français….
    1. Le Royalisme Traditionaliste: un concept pérenne.
    En France, le Royalisme est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d‘expansion-évangélisation dont Léon XIII reprendra l’idée: tout le contraire de l’actuel euro-mondialisme islamisant! C’est aussi un nationalisme Français et Chrétien: mourir pour la Patrie, c’est mourir pour le salut de la société Française déstabilisée par les idées révolutionnaires. C’est enfin, face à la masse, l’affirmation de la personne.
    La pensée Traditionaliste est une attitude philosophique, politique, religieuses: elle existe encore chez les Légitimistes, les Survivantistes et les Providentialistes, comme chez certains maurrassiens authentiquement Catholiques. Elle est fondé sur les Lois Fondamentales du Royaume de France et sur le carcatère Sacré et Divin de la Royauté Française. elle s’applique à tavers la trilogie  » DIEU, FAMILLE, PATRIE ! « .
    La pensée traditionaliste s’appuit sur le Pacte de Tolbiac, le Testament de Saint-Rémy et le culte du Sacré-Coeur. Les Lois Fondamentales du Royaume de France définissent le mode gouvernement Royal et la succession à la Couronne, les droits et les devoirs du Roi. Le Royalisme Traditionaliste et un comcept pérenne, car il ne peut y avoir de Mission Divine de la France sans continuité Royale.
    2. Le Traditionalisme ou la politique naturelle.
    Le Traditionnalisme spécifié, dynastique, ne ressortit pas au reste d’un codex politico-doctrinal, d’une somme dogmatique, en quoi il diffère de nature avec les partis politiques classiques, positivistes d’esprit et totalitaires de finalité. Le Traditionalisme, reposant sur un principe extrêmement simple, savoir un ordre successoral indépendant des chocs et des pressions des intérêts personnels et des débats d’idées, est au contraire antipolitique, en quelque sorte, comme il est anti-doctrinaire.
    L’idéologie, ciment artificiel des mouvements politiques contemporains, lui est foncièrement étrangère.
    À cet égard, les réactions de rejet que l’on observe actuellement envers la logomachie politicienne, l’aspiration, exprimée de façon floue et le plus souvent incohérente, à ce qu’on pourrait appeler une sorte de « dépollution », ou de retour aux sources en tous domaines, y compris le domaine politique, converge, quelque paradoxales qu’en soient les émergences et les manifestations, avec les préoccupations du Traditionalisme le mieux informé.
    Refuser « la politique », l’intoxication et la sclérose intellectuelles créées par le déversement des propagandes, c’est, qu’on le veuille ou non, refuser les mœurs démocratiques, c’est souhaiter de renouer avec un exercice plus naturel du pouvoir.
    Or quoi de plus naturel, en fait de pouvoir, que le gouvernement Royal générateur :
    – d’harmonie juridique : lui seul est garant d’une loi supérieure à lui — et non pas producteur et produit d’un simple légalisme, d’un positivisme juridique?
    – d’harmonie sociale : lui seul, n’étant pas l’expression d’un groupe ou d’une classe, peut assurer l’ordre —visé ici au sens platonicien et le plus harmonique—, en une société d’ordres, justement, et non en une société de classes ; lui seul, d’essence spirituelle et Sacrale, peut épargner les déchéances dénaturantes dans lesquelles sombrent les sociétés bâties à hauteur d’homme : sociétés individualistes ou sociétés collectivistes, la différence n’étant que de degré entre celles-ci et celles-là, de toutes façons désordonnées et massifiées ; d’ailleurs honnies de presque tous, et néanmoins subies par tous?
    3. Etre Traditionaliste aujourd’hui.
    Chez nous, c’est un Aristocrate, le Comte Maurice d’Andigné, qui a le mieux défini le Royalisme Traditionaliste: “Avant d’être Royaliste, je suis Catholique et Français. Je dirai même que je suis Royaliste parce que Catholique et Français“. Et un vrai Traditionaliste agit comme si tout dépendait de lui tout en priant comme si tout dépendait de Dieu, défendant activement le Catholicisme traditionnel, la Contrerévolution dans la droite ligne de Joseph de Maîstre, la Royauté du Christ, le culte du Sacré-Coeur, le Drapeau Blanc, l’union du Trône et de l’Autel.
    Régulièrement, nous pouvons observer des Royalistes rejoignant les groupes identitaires ou bien des identitaires se déclarant plutôt Royalistes. Ce n’est pas un problème en soi qu’il y ait des Royalistes Orléanistes, Légitimistes, Survivantistes et Providentialistes: tous ces Royalistes ont en commun de vouloir un Roi pour la France. Et avant d’être Orléanistes, Légitimistes, Survivantistes et Providentialistes, ils sont avant tout Royalistes.
    La Charte de Fontevrault http://www.sylmpedia.fr/index.php/Charte_de_Fontevrault et fondée le 25 Aout 1988 par le professeur Alain Texier, CJA, – juriste spécialiste de droit constitutionnel et de droit nobiliaire, auteur d’un livre inégalé à ce jour, Qu’est-ce que la noblesse? http://www.chire.fr/A-128392-qu-est-ce-que-la-noblesse.aspx a pour but de rassembler les Royalistes de toute tendance par le mot d’ordre Fidélité-Unité Royale: Fidélité aux Prince que l’on a choisi de servir (Orléans, Bourbons, survivance de Louis XVII, Grand Monarque promis et annoncé mais encore inconnu de tous) et Unité atour du principe Royal qui est, redisons le, que le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu.
    De nos jours, le blog de notre Charte de Fontevrault, qui s’en remet entièrement à Dieu pour le choix du Roi à venir, a présenté le Groupe Royaliste d’Initiative et de Proposition Politique http://gripp.over-blog.com/ : son objectif est de favoriser la restauration de la Royauté. Le GRIPP s’implique dans une démarche d’unification de tous les Royalistes, sous réserve du respect de quatre conditions : 1) mener le combat contre le mondialisme ; 2) afficher notre vocation Chrétienne ; 3) participer aux luttes que mène le peuple avec les organisations qu’il se donne (Exemple: l’AGRIF !) ; 4) considérer que le changement de pouvoir ne pourra se faire que par les seules élections (recours à la propagande et aux manifs).
    Tiocfaidh àr là, notre jour viendra.
    Pour nous, Fontevristes, le Royalisme est autant une fidélité qu’une impérieuse nécessité nationale. C’est un gouvernement fondée sur l’autorité Royale. Toute querelle dynastiques est donc inutile – redisons le- et les Rois de France ont suffisament servi la France ces derniers 1500 ans -ces derniers 1000 ans comme le Dieu le voulait!- pour que nous, Royalistes, nous portions respect, sympathie et affection à tous les descendants actuels de nos Rois: PRIONS POUR NOS PRINCES!
    Conclusion.
    Comment pouvons nous sortir ces pensées de notre (petit mais grandissant) cercle Royaliste pour toucher une population plus large et qui nécessite d’être conquise?
    La France a besoin de mieux et seul un Roi peut réunir le peuple.
    Pour nous, Fontevristes, il est clair que les institutions Monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et Chrétien. Les Royalistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans un esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident Chrétien).
    Cet esprit de la Monarchie Chrétienne traditionnelle existe toujours : c’est lui qui peut encore sauver nos sociétés minées par ces créatures révolutionnaires que sont, le socialisme délétère, le nationalisme haineux et enfin, le libéralisme individualiste dont la forme totalitaire (la technocratie asservie au grand capital) s’impose de plus en plus.
    Depuis quelques années, la pensée traditionaliste connaît un renouveau dû conjointement à sa redécouverte par certains universitaires, à l’enthousiasme qu’elle suscite chez les jeunes gens (quand ceux ci s’aperçoivent de sa richesse, de sa cohérence et de sa générosité), et enfin à la personnalité attachante des descendants actuels de nos Rois. Alors, Français d’hier, d’aujourd’hui et de demain, Fils de Bayard, de d’Artagnan, de Cyrano, étonnons-nous, étonnons le Monde, rebatissons une France du gout, de la ourtoisie, du panache! Et derrière un Roi, rebâtissons notre Royaume…

    Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

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  6. Hervé J. VOLTO

    LE COMBAT TRADITIONALISTE – Gouvernement par autorité contre gouvernement par opinion.
    Introduction.
    L’intéret pour la Monarchie augment dans de nombreux pays européens encore en république, à mesure que cette dernière éloigne le pays Réel du Bien Commun dans chacun de ces pays.
    En France particulièrement, beaucoup de Royalistes du XXI° siècle ont le sentiment d’appartenir à un groupe victime d’une oppression sans issue. Leur idéal politique leur parait tellement désespéré qu’ils en viennent à considérer que seul un cataclysme pourra ouvrir une brèche dans le bétonnage idéologique environnant. Ils se réfugient dans l’attente -ou s’activent à préparer la venue- d’un Grand Soir, d’un évènement inattendu, imprévisible, spectaculaire, extraordinaire, et pour tout dire, Miraculeux, qui leur apportera la délivrance: tout le monde désire un homme Providentiel, si possible de Sang Royal et Sacré.
    Bien peu de Françsi ont conscience de l’extrême fragilité des fondement théoriques des sociétés révolutionnaires et si ces constructions artificielles semblent pourtant triompher sur toute la planète, c’est que jusqu’ici, elles ont réussi à fuir ou à étouffer le débat théorique où elles se savent vulnérables. En effet, pour détourner les hommes des questions essentielles de la loi naturelle, de la légitimité, de l’autorité, du Droit Divin, d’une part on les enivre par un flux continu d’informations futiles qui font écran avec la réalité, et d’autre part on ne leur propose qu’un modèle d’action politique s’adressant aux passions avec des techniques de manipulation bien rodées. C’est donc sur le terrain efficace du débat théorique sur le fondement des sociétés que les Traditionalistes porteront le combat politique et remporteront la victoire.
    1. Qu’est-ce que le Traditionalisme?
    Le Traditionalisme est l’application du droit Royal Français tel qu’il est défini dans la théorie statutaire et les Lois Fondamentales du Royaume de France . Il existe chez les Légitmistes, pour qui le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu, les Survivantistes -qui sont des néo-Légitimistes ne reconaissanssant pas l’Aîné des Bourbons d’Espagne comme celui de tous les Bourbons, car croyant en la Survuivance de Louis XVII- et les Providentialistes qui s’en remettent tottalement à Dieu pour le choix du futur Roi.. Il se fonde sur la Pacte de Tolbiac, le Testament de Saint-Rémy et le culte du Sacré-Coeur.
    Ces Lois Fondamentales du Royaume de France, qui obligent à la fois les sujets et leur Roi, ont permis l’agrégation de peuples très différents au Royaume tout en respectant leurs identités et leurs libertés: les Francs (grands et blonds), les Gaulois (petits et rouquins) et les Romains (bruns aux yeux bleus). L’État de droit qu’elles garantissent a rendu possible la pérennité du Bien Commun à travers les siècles et c’est ainsi que l’institution a généré cette communauté naturelle qu’est la France.
    Ainsi, un Roi ne conserve sa Légitimité que s’il obéit à la feuille de route Divine donnée dans le Testament de Saint-Rémy : permettre aux sujets de réaliser leur nature d’animal raisonnable, leur assurer au mieux les conditions générales nécessaires pour vivre conformément à leur raison tout en protégeant la foi Catholique, qui assure l’Amour Evangélique dans les coeurs, les familles, les métiers et la société, ce qui n’est rien d’autre que vivre vertueusement, diraient un Confucius, un Cicéron ou un Saint Thomas :
    -Il y a en tout humain une inclination naturelle à agir conformément à sa raison. Ce qui est proprement agir selon la vertu (Somme Théologique, La loi, Question 94.) .
    2. Le principe de modernité.
    Le dix-huitième siècle marque une rupture radicale avec l’antique sagesse traditionnelle et Bonald présente cette modernité comme « l’art de tout expliquer, de tout régler sans le concours de la Divinité (Louis de Bonald, Mélanges littéraires, politiques et philosophiques, t.1, Ed. A. Le Clere, Paris, 1819, p. 105-106.) ». Plus encore, le réel lui même devient gênant et un Rousseau ne craint pas d’écrire :
    -Commençons donc par écarter tous les faits, car ils ne touchent point à la question (Jean-Jacques Rousseau, deuxième Discours, Œuvres complètes, t. III, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1964, p. 132-133) .
    L’intelligence étant affranchie de la réalité, plusieurs explications, plusieurs sens du monde sont alors possibles et constituent ce que l’on appelle les idéologies. Le célèbre historien François Furet définit l’idéologie comme « un système d’explication du monde à travers lequel l’action politique des hommes a un caractère providentiel, à l’exclusion de toute divinité » (François Furet, Le passé d’une illusion, Ed. Livres de poche, 1995, p. 17) ; ailleurs il précise qu’elle a « pour fonction de masquer la réalité, et donc de lui survivre » (François Furet, Penser la Révolution française, Foliohistoire, Paris, 1978, p. 144) .
    Selon notre ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon, la forme politique qui réalise le mieux cet idéal moderne d’autonomie de l’homme par rapport à Dieu et à sa Création est la République, un régime qui se pose d’ailleurs en véritable religion :
    -La religion républicaine est une religion des droits de l’homme, c’est-à-dire de l’Homme qui doit se faire Dieu, ensemble avec les autres, ici-bas, et non pas du Dieu qui se fait homme à travers un seul d’entre nous […] il faut donc […] déraciner l’empreinte Catholique, qui ne s’accommode pas de la République (Vincent Peillon, Une religion pour la République, la foi laïque de Ferdinand Buisson, Éditions du Seuil, Janvier 2010, p. 34,35,36) .
    Comment, en effet, la religion Catholique pourrait-elle admettre cet article III de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 :
    -Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, Art. III) .
    Il n’est sûrement pas anodin que le Christ —figure archétypale du Roi (N. S. Jésus-christ est le Roi de l’univers ; sa Royauté ne vient pas de ce monde mais du Père céleste) et du gouvernement par l’autorité— ait été condamné à mort par un Pilate recourant au gouvernement par l’opinion avec une foule subvertie par les prêtres du temple. Charles Maurras disait que la Monarchie relève l’autorité, les libertés, la prospérité et l’honneur. Le même Maurras disait également que l’Eglise Catholique enseigne l’autorité, la hiérarchie, l’ordre et la paix.
    Ainsi les contorsions intellectuelles auxquelles se livrent les autorités religieuses depuis le XIXe siècle pour faire admettre l’idée d’une « Bonne République  » et pour faire oublier l’existence d’une autorité politique qui tient directement son autorité de Dieu —à l’instar de celle d’un père de famille— et peut protéger l’Eglise de manière continue, ce que ne peut pas une République Catholique, demeurent tragiquement vaines, voire suicidaires. En réalité, la « bonne république » n’a jamais existé malgré de multiples tentatives -Ordre Moral, Révolution Nationale, Franquisme, Salazarisme- et le nier c’est s’opposer à la réalité, c’est écarter les faits à la façon d’un moderne.
    La vérité est qu’il ne peut y avoir de Mission Divine de la France sans continuité Royale. Il faut que le gouvernement soit Catholique et Royal pour être pleinement Légitime: c’est sur cette Légitimité que se fonde le Traditionalisme. Le modernisme s’oppose au Traditionalisme.
    3. Savoir qui nous sommes et qui est l’autre.
    Una autre philosphe, Auguste Cochin, montre que le caractère éminemment subversif des sociétés de pensée est dû à leur seul principe de fonctionnement qui les distingue de toute autre association humaine : Liberté, Égalité, Fraternité, principe utilisé comme machine de guerre contre toute autorité. Inutile donc d’imaginer en constituer une pour contrer la Révolution, sans passer soi-même dans le camp ennemi.
    Le philosophe Éric Vœgelin rappelait fort à propos que l’ennemi redoute plus que tout le débat théorique, et le pouvoir démystificateur de la pensée traditionnelle. Dans nos sociétés :
    -Le débat théorique sur les problèmes qui concernent la vérité de l’existence humaine est publiquement impossible […] Si bien protégées que puissent être les libertés constitutionnelles d’expression de la presse, quelle que soit l’intensité avec laquelle le débat théorique se manifeste dans des cercles restreints et trouve son expression dans les publications pratiquement privées d’une poignée d’érudits, le débat dans la sphère publique concernée par la politique se réduira toutefois essentiellement au jeu de dés pipés qu’il est devenu dans les sociétés contemporaines progressistes […] La propagande gnostique consiste dans l’action politique et non pas dans une quête de la vérité au sens théorique (Éric Vœgelin, La nouvelle science du politique, Seuil, Paris, 2000, p. 201,203) .
    Dès lors, la paresse intellectuelle des Catholiques et leurs tentatives pathétiques d’imiter leurs ennemis sont les plus sûres cautions de l’avancée révolutionnaire. L’Eglise doit revenir de son modernisme et de son libéralisme. Pareil chez les Royalistes d’aujourd’hui: dicuter du Prétendant, choisir son Prince, c’est déjà être républicain!
    C’est un Aristocrate, le Comte Maurice d’Andigné, qui a le mieux défini le Royalisme Traditionaliste:
    -Avant d’être Royaliste, je suis Catholique et Français. Je dirai même que je suis Royaliste parce que Catholique et Français.
    Et un vrai Traditionaliste agit comme si tout dépendait de lui tout en priant comme si tout dépendait de Dieu, rappelant que face à la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre pays, contre son histoire, contre la sécurité et l’honneur des Français, les Royalistes doivent opposer leur valeurs Chrétiennes, familiales et patriotiques, sans rien lâcher ni concéder, rappelant que pour les lois sociales, ce sont eux, les Royalistes, qui ont en premier montré la voie. Régulièrement, nous pouvons observer des Royalistes rejoignant les groupes identitaires ou bien des identitaires se déclarant plutôt Royalistes.
    4. Le combat traditionaliste.
    Étudier ces principes traditionnels et conformes au réel qui fécondent l’action et les jugements, les enseigner pour mieux les connaître et les faire connaître dans de petites structures à taille humaine, voilà ce que propose l’Associazzione Legitimista Trone e Altare de l’autre côté des Alpes. Le site, qui est traduit en plusieurs langues, dont le Français, traite du Légitimisme Français mais aussi du Carlisme espagnol, du Miguélisme portugais, du Néo-Bourbonisme italien, du Jacobitisme d’Ecosse et d’Irlande, du Magyarisme hongrois et du Traditionalisme polonais.
    Conversion individuelle des intelligences et des cœurs au sein de sociétés réalistes et concrètes en les animant ; travail continu pour se donner les armes de la résistance et de la victoire: évidemment, l’engagement exige des sacrifices -mais aurait-il une quelconque valeur s’il en était autrement ?- Il faut assez d’humilité pour supporter une hiérarchie, une autorité… il faut faire l’effort d’un apprentissage, il faut se déranger pour témoigner, assister aux réunions, les organiser, prendre des responsabilités…
    Une ligne de conduite: le pacte de Tolbiac, le Testament de Saint-Rémy et le culte du Sacré-Coeur. C’est le phare que nous trouvons au bout de la nuit, comme l’Etoile Polaire.
    Conscient de la puissance extraordinaire de la pensée Traditionaliste, Joseph de Maistre avait écrit à son ami Louis de Bonald :
    -Ne vous laissez pas décourager par la froideur que vous voyez autour de vous ; il n’y a rien de si tranquille qu’un magasin à poudre une demi-seconde avant qu’il saute. Il ne faut que du feu ; et c’est nous qui l’avons (Joseph de Maistre, Lettres et opuscules, Librairie-éditeur A. Vaton, Paris, 1861, t.1, p. 300-301).
    À leur exemple, dénonçons le gouvernement par l’opinion et ses techniques de subversion, rétablissons le gouvernement par l’autorité à notre échelle, transmettons cette flamme, et quand nous le pourrons, mettons le feu …
    Conclusion.
    Pour nous, Fontevristes, le Royalisme est autant une fidélité qu’une impérieuse nécessité nationale, fondées sur l’autorité Royale. Et si c’est Dieu qui fait les Rois, toute querelle dynastiques est inutile et les Rois de France ont suffisament servi la France ces derniers 1500 ans -ces derniers 1000 ans comme le Dieu le voulait!- pour que nous, Royalistes, nous portions respect, sympathie et affection à tous les descendants actuels de nos Rois: PRIONS POUR NOS PRINCES!
    Pour nous, Fontevristes, il est clair que les institutions Monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et Chrétien. Les Royalistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans un esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident Chrétien).
    Cet esprit de la Monarchie Chrétienne traditionnelle existe toujours : c’est lui qui peut encore sauver nos sociétés minées par ces créatures révolutionnaires que sont, le socialisme délétère, le nationalisme haineux et enfin, le libéralisme individualiste dont la forme totalitaire (la technocratie asservie au grand capital) s’impose de plus en plus. Et alors que noptre Etat est bradé, que nos villes sont souillées, que notre jeunesse est gâchèe, abandonnèe, livrée, il est visible que, écoeurés par les ripouxblicains, les Français pourraient réclamer qu’une haute et Sainte Légitmité vienne consacrer l’autorité de l’Etat Français.
    Depuis quelques années, la pensée traditionaliste connaît un renouveau dû conjointement à sa redécouverte par certains universitaires, à l’enthousiasme qu’elle suscite chez les jeunes gens (quand ceux ci s’aperçoivent de sa richesse, de sa cohérence et de sa générosité), et enfin à la personnalité attachante des descendants actuels de nos Rois.

    Hervé J. VOLTO

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  7. Hervé J. VOLTO

    Dans LA PENSEE TRADITIONALISTE, j’ai oublié de citer deux illustres représentants de la Maison de Bourbon: SAR le Prince Alphonse de Bourbon, Duc d’Anjou et de Cadix (1936-1989) et son cousin SAR le Peince Sixte-Henri de Bourbon-Parme…

    LE TRADITIONALISME OU LA PENSEE TRADITIONALISTE – Apperçut sur le Royalisme Traditionaliste.

    Introduction.

    Les italiens: ils sont déçus et nous en veulent, ils nous voyaient Bayard, d’Artagnan, Cyrano… Et on leur offre Bidochon et « Plus belle la vie ». Il y a de quoi …avoir la rage !
    Français d’hier ou d’aujourd’hui, nous sommes amers, tristes et frustrés. En manque d’âme, en manque d’amour. Notre piteuse équipe politique de France veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes : la crise, le chômage, la croissance, l’emploi sont tous les faux semblants coupables de tous les maux. Les vraies raisons sont occultées : la vraie raison, c’est que notre équipe n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Elle n’a absolument pas le niveau d’une équipe de France ; là où il faudrait : équité, grandeur, courage, noblesse ; nous n’avons que : petitesse, combines, clientélisme, laxisme et démagogie. Et la ruse ultime et diabolique, c’est que cette équipe réussit à nous persuader qu’il n’y a point d’autres solutions. Gauche ou droite, sont identiques et les extrêmes, suicidaires ! Nous voilà donc condamnés à subir notre sort peu enviable, mais inévitable.
    Auraient-ils tués l’Espérance ? He ben… non : en France, il nous reste l’espérence Royale. Car au-delà de la République, il reste la France. Et une France redevenue Royale serait toujours la France. Alors, repartons de l’adage : « Impossible n’est pas Français » et, remercions l’équipe des fils de Mariane, exponant du parti étranger qui tient la France, qu’ils retournent à leurs élucubrations « écolos-laxisto-démagos » et laissent la place aux fils de Marie, aux amoureux de la France, gens de devoirs plus que de droits, pour reconstruire la France !
    Car la France est bien à reconstruire entièrement! Mais les bonnes volontés ne manquent pas et l’envie de servir également. Rassemblons-nous autour d’un chef, un guide, un père de la patrie, pas un PDG : la France n’est pas une entreprise, c’est une famille, une famille de traditions. Notre Saint Royaume de France en a vu d’autres, la situation actuelle n’est pas très bonne, mais nous avons connu bien pire…
    En ces temps de fièvre footbalistique, nous ne vous cachons pas que les “écussons”, surmontés d’une couronne, arborés sur les maillot Belges ou Espagnols laissent rêveur les Royalistes Français….

    1. Le Royalisme Traditionaliste: un concept pérenne.

    En France, le Royalisme est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d‘expansion-évangélisation dont Léon XIII reprendra l’idée: tout le contraire de l’actuel euro-mondialisme islamisant! C’est aussi un nationalisme Français et Chrétien: mourir pour la Patrie, c’est mourir pour le salut de la société Française déstabilisée par les idées révolutionnaires. C’est enfin, face à la masse, l’affirmation de la personne.
    La pensée Traditionaliste est une attitude philosophique, politique, religieuses: elle existe encore chez les Légitimistes, les Survivantistes et les Providentialistes, comme chez certains maurrassiens authentiquement Catholiques. Elle est fondé sur les Lois Fondamentales du Royaume de France et sur le carcatère Sacré et Divin de la Royauté Française. elle s’applique à tavers la trilogie ” DIEU, FAMILLE, PATRIE ! “.
    La pensée traditionaliste s’appuit sur le Pacte de Tolbiac, le Testament de Saint-Rémy et le culte du Sacré-Coeur. Les Lois Fondamentales du Royaume de France définissent le mode gouvernement Royal et la succession à la Couronne, les droits et les devoirs du Roi. Le Royalisme Traditionaliste et un concept pérenne, car il ne peut y avoir de Mission Divine de la France sans continuité Royale.
    SAR Sixte-Henri de Bourbon-Parnme a dit le 15 Aout 1989, lors d’une procession à la Vierge Marie:
    -C’est le sens de la Tradition qui nous appelle tous à nous réunir. Il ne faut pas oublier que c’est notre aïeul Louis XIII qui insituté cette procession et la Consécration de la France. Et dans la situation ou se trouve la France, extraordinairement détériorèe par les ruptures avec ses principes fonadamentaux -ceux qui ont fait sa force dans le monde- nous avons tous besion de reprendre ces traditions pour lui redonner cette force qu’elle a connue, pour lui redonner son rayonnement.
    Auparavant, il avait déclaré sur le peuple d’URSS après un voyage d’étude où il avait retenu:
    -…l’extraordinaire spiritualité de la population que soixante-dix ans de régime totalitaire n’ont pu détruire. Il n’est pas impossible qu’un retour de la Russie à ses sources culturelles et religiuses ne conduisent un jour la France à envisager un retrour à ses propres racines Monarchiques et Chrétiennes!
    Son cousin SAR le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, Duc d’Anjou et de Cadix, avait déclaré n Mai 1789 au Mont des Alouettes:
    -La véritable unité de la nation Franòaise ne se fera que opar le retrour à la Foi de ses ancêtres et à la Royauté Capétienne. Le corp social doit être délivré de toutes ces pollutions mortelles que sont l’étatisme, le laïcisme, le socialisme, les partis, l’immoralité et l’argent tout puissant!

    2. Le Traditionalisme ou la politique naturelle.

    Le Traditionnalisme spécifié, dynastique, ne ressortit pas au reste d’un codex politico-doctrinal, d’une somme dogmatique, en quoi il diffère de nature avec les partis politiques classiques, positivistes d’esprit et totalitaires de finalité. Le Traditionalisme, reposant sur un principe extrêmement simple, savoir un ordre successoral indépendant des chocs et des pressions des intérêts personnels et des débats d’idées, est au contraire antipolitique, en quelque sorte, comme il est anti-doctrinaire.
    L’idéologie, ciment artificiel des mouvements politiques contemporains, lui est foncièrement étrangère.
    À cet égard, les réactions de rejet que l’on observe actuellement envers la logomachie politicienne, l’aspiration, exprimée de façon floue et le plus souvent incohérente, à ce qu’on pourrait appeler une sorte de « dépollution », ou de retour aux sources en tous domaines, y compris le domaine politique, converge, quelque paradoxales qu’en soient les émergences et les manifestations, avec les préoccupations du Traditionalisme le mieux informé.
    Refuser « la politique », l’intoxication et la sclérose intellectuelles créées par le déversement des propagandes, c’est, qu’on le veuille ou non, refuser les mœurs démocratiques, c’est souhaiter de renouer avec un exercice plus naturel du pouvoir.
    Or quoi de plus naturel, en fait de pouvoir, que le gouvernement Royal générateur :
    – d’harmonie juridique : lui seul est garant d’une loi supérieure à lui — et non pas producteur et produit d’un simple légalisme, d’un positivisme juridique?
    – d’harmonie sociale : lui seul, n’étant pas l’expression d’un groupe ou d’une classe, peut assurer l’ordre —visé ici au sens platonicien et le plus harmonique—, en une société d’ordres, justement, et non en une société de classes ; lui seul, d’essence spirituelle et Sacrale, peut épargner les déchéances dénaturantes dans lesquelles sombrent les sociétés bâties à hauteur d’homme : sociétés individualistes ou sociétés collectivistes, la différence n’étant que de degré entre celles-ci et celles-là, de toutes façons désordonnées et massifiées ; d’ailleurs honnies de presque tous, et néanmoins subies par tous?

    3. Etre Traditionaliste aujourd’hui.

    Chez nous, c’est un Aristocrate, le Comte Maurice d’Andigné, qui a le mieux défini le Royalisme Traditionaliste: “Avant d’être Royaliste, je suis Catholique et Français. Je dirai même que je suis Royaliste parce que Catholique et Français“. Et un vrai Traditionaliste agit comme si tout dépendait de lui tout en priant comme si tout dépendait de Dieu, défendant activement le Catholicisme traditionnel, la Contrerévolution dans la droite ligne de Joseph de Maîstre, la Royauté du Christ, le culte du Sacré-Coeur, le Drapeau Blanc, l’union du Trône et de l’Autel.
    Régulièrement, nous pouvons observer des Royalistes rejoignant les groupes identitaires ou bien des identitaires se déclarant plutôt Royalistes. Ce n’est pas un problème en soi qu’il y ait des Royalistes Orléanistes, Légitimistes, Survivantistes et Providentialistes: tous ces Royalistes ont en commun de vouloir un Roi pour la France. Et avant d’être Orléanistes, Légitimistes, Survivantistes et Providentialistes, ils sont avant tout Royalistes.
    La Charte de Fontevrault http://www.sylmpedia.fr/index.php/Charte_de_Fontevrault et fondée le 25 Aout 1988 par le professeur Alain Texier, CJA, – juriste spécialiste de droit constitutionnel et de droit nobiliaire, auteur d’un livre inégalé à ce jour, Qu’est-ce que la noblesse? http://www.chire.fr/A-128392-qu-est-ce-que-la-noblesse.aspx a pour but de rassembler les Royalistes de toute tendance par le mot d’ordre Fidélité-Unité Royale: Fidélité aux Prince que l’on a choisi de servir (Orléans, Bourbons, survivance de Louis XVII, Grand Monarque promis et annoncé mais encore inconnu de tous) et Unité atour du principe Royal qui est, redisons le, que le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu.
    De nos jours, le blog de notre Charte de Fontevrault, qui s’en remet entièrement à Dieu pour le choix du Roi à venir, a présenté le Groupe Royaliste d’Initiative et de Proposition Politique http://gripp.over-blog.com/ : son objectif est de favoriser la restauration de la Royauté. Le GRIPP s’implique dans une démarche d’unification de tous les Royalistes, sous réserve du respect de quatre conditions : 1) mener le combat contre le mondialisme ; 2) afficher notre vocation Chrétienne ; 3) participer aux luttes que mène le peuple avec les organisations qu’il se donne (Exemple: l’AGRIF !) ; 4) considérer que le changement de pouvoir ne pourra se faire que par les seules élections (recours à la propagande et aux manifs).
    Tiocfaidh àr là, notre jour viendra.
    Pour nous, Fontevristes, le Royalisme est autant une fidélité qu’une impérieuse nécessité nationale. C’est un gouvernement fondée sur l’autorité Royale. Toute querelle dynastiques est donc inutile – redisons le- et les Rois de France ont suffisament servi la France ces derniers 1500 ans -ces derniers 1000 ans comme le Dieu le voulait!- pour que nous, Royalistes, nous portions respect, sympathie et affection à tous les descendants actuels de nos Rois: PRIONS POUR NOS PRINCES!

    Conclusion.

    Comment pouvons nous sortir ces pensées de notre (petit mais grandissant) cercle Royaliste pour toucher une population plus large et qui nécessite d’être conquise?
    La France a besoin de mieux et seul un Roi peut réunir le peuple.
    Pour nous, Fontevristes, il est clair que les institutions Monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et Chrétien. Les Royalistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans un esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident Chrétien).
    Cet esprit de la Monarchie Chrétienne traditionnelle existe toujours : c’est lui qui peut encore sauver nos sociétés minées par ces créatures révolutionnaires que sont, le socialisme délétère, le nationalisme haineux et enfin, le libéralisme individualiste dont la forme totalitaire (la technocratie asservie au grand capital) s’impose de plus en plus.
    Depuis quelques années, la pensée traditionaliste connaît un renouveau dû conjointement à sa redécouverte par certains universitaires, à l’enthousiasme qu’elle suscite chez les jeunes gens (quand ceux ci s’aperçoivent de sa richesse, de sa cohérence et de sa générosité), et enfin à la personnalité attachante des descendants actuels de nos Rois. Alors, Français d’hier, d’aujourd’hui et de demain, Fils de Bayard, de d’Artagnan, de Cyrano, étonnons-nous, étonnons le Monde, rebatissons une France du gout, de la ourtoisie, du panache! Et derrière un Roi, rebâtissons notre Royaume…

    Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie

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