Ya t’il un fondement religieux aux atrocités actuelles ( égorgement des otages , en particulier) ? Le Figaro.

 le Figaro  posait une question qui est présente dans beaucoup d’esprits : la condamnation des crimes du prétendu État islamique par certaines autorités musulmanes est-elle suffisante ?

Question qui n’est pas superflue : cette condamnation pose en principe que le prétendu État islamique ne serait pas musulman, alors que toutes ses actions, y compris les plus criminelles, trouvent leur fondement dans un ordre exprès supposé émaner directement d’Allah et figurant dans le Coran, où l’ordre exprès de tuer les infidèles, et en particulier les Chrétiens, appelés « Associateurs » ou « Faiseurs de dieux » (considérés comme plus gravement criminels que les meurtriers: sourate 2, verset 136, et autres…) figure une bonne dizaine de fois. A moins de déclarer expressément ces versets comme n’émanant pas de Allah, c’est à dire de renier une des bases de l’islam, impossible de dire que le prétendu califat ne se comporte pas en Musulman, fondamentaliste certes et préférant les versets sanguinaires aux versets (moins nombreux) qui fonderaient un islam pacifique.

Et impossible pour un Musulman de choisir quels versets il considère comme étant la parole d’Allah et quels autres il élimine : le Coran lui-même le lui interdit en précisant qu’aucun verset ne peut en être abrogé (Sourate 2, verset 100).

Donc le Musulman qui déclare que le prétendu État islamique n’est pas islamique, pas musulman, ment ou se trompe… Les actions de ce prétendu État sont bel et bien conformes à des versets du Coran, lequel, contrairement aux affirmations des autorités musulmanes, n’interdit pas de tuer, bien au contraire. Certes, il interdit de tuer des innocents, mais, pour le Coran, les « infidèles » ne sont précisément pas innocents (le Coran les déclare très expressément coupables et maudits par Allah, sourate 2, versets 82-84, etc.) et le Coran donne bel et bien l’ordre de les tuer sans merci. Le verset qui interdit de tuer des innocents ne concerne que les Musulmans innocents, alors que les infidèles et les Musulmans coupables de certaines infractions à la charia ne sont pas innocents et peuvent – et même doivent – être mis à mort.

Mais cette légitime interrogation du Figaro a indigné la gauche et l’extrême gauche qui ont parlé d’acte « irresponsable », « indécent » « ignominie », etc.

Et le Figaro, courageux mais pas téméraire a retiré son sondage, comme si l’interrogation n’avait pas le moindre fondement.

 Anne