Frédéric De Natal . Querelle puérile , fatigante, nauséabonde , remplie de mauvaise foi de part et d’autres, chacun croyant avoir la vérité sur l’autre et je ne parle pas de l’absence de neutralité historique qui est affligeante, incapable de s’entendre, les monarchistes français ont cela de désagréables qu’il ont finalement la république qu’il mérite. Vous ne faîtes guère honneur à l’histoire du royalisme français. Là où les autres mouvements monarchistes en Europe ont déjà eu de nouveau des expériences gouvernementales, les français se bornent encore à se déchirer violemment pour savoir qui est le plus légitime sur un trône dont on se demande si un jour avec de tels échanges partisans il retrouvera sa gloire . A bon entendeur !
Et aussi :
Un siècle et plus de République française, et toujours aucune entente ou aucun dialogue entre les différentes mouvances françaises. Chacun campe sur ses positions, parfois dans des positions haineuses et bornées sur sa sacro-sainte légitimité, n’hésitant pas à torpiller chaque image de rapprochement opérés par les prétendants pour affirmer SA légitimité comme seule sainte parabole.
Et pourtant le royalisme français à une histoire forte quelque soit la légitimité qu’elle représente. Encore faut il que chaque camp accepte de le reconnaître et de s’intéresser à l’autre avec tout le recul et la pertinence que cela impose.
C’est aux monarchistes français de s’adapter à leur siècle si ils veulent survivre et non à notre siècle et nos concitoyens d’aujourd’hui de faire un retour en arrière pour satisfaire les revendications passéistes des uns et des autres .
La véritable Royauté unie et ne divise pas. C’est dans son essence. Ceux qui se battent pour une chapelle, n’ont rien compris à la Royauté de Droit Divin. Ils ne valent guère mieux que les républicains et leurs disputes incessantes. L’Amour Spirituel Uni. Tous ceux qui au nom de l’Amour se divisent ,ne défendent que le côté matérialiste des choses. Le pouvoir matérialiste. Il vaut mieux ne pas se laisser entrainer dans ce genre de discussion stérile. Rien de bon ne peut en sortir. C’est, du moins, mon avis.
Tout à fait d’accord avec Richard!
Pour quoi sommes nous encore en république?
Le premier obstacle que rencontre un Royaliste sincère n’est pas la république, mais… les autres Royalistes, éparpillés dans leur groupuscules, figés dans leurs certitudes: trop de divisons dynastiques ou idéologiques, trop de crispations sur des positions absurdes ou dépassées, trop d’ignorance du terrain ou des volontés de Dieu même, empêchaient une action politique de se développer.
La question suivante sera donc: existe-t-il une perspective d’action royaliste en France aujourd’hui, en ce commencement de XXI° siècle?
D’abord, 74% des Français réclament un chef, qui commende et qui mettent de l’ordre: les principes Royalistes -continuité, rassemblement, arbitrage- demeurent parfaitement adaptés au siècle qui commence.
Ensuite, de plus en plus de Français sont aujourd’hui sensibles à l’hypothèses d’une restauration de l’institution qui donna naissance à la France, la fit s’épanouir et prospérer jusqu’à atteindre un degré de civilisation dont l’Histoire universelle admire encore la Grandeur: dans la décoration, l’édition et la parfumerie, l’étiquette royale fait MONAR-CHIC. On ne compte plus les magazines people et les émissions télé qui font leur miel du mariage royal ou du baptême princier!
Enfin, la France de Dieu, le Royaume de Marie ne peut pas périr: il faut qu’il vienne!
Mais aucune action politique Royaliste n’est possible si les querelles dysnastiqes l’emportent sur l’extrême nécessité de mettre fin à la Régence républicaine.
Charles Maurras a démontré scientifiquement la supériorité de la monarchie sur toute autre forme de gouvernement. En France, il s’est placé au point de vue profane d’une physique du pouvoir. Le Marquis André Le sage de La Franquerie, quand à lui, s’est attaché à définir la Royauté à l’aune et selon l’esprit de la tradition.
Où Maurras et les néo-Monarchistes cherchent à convaincre, le Marquis de La Franquerie, à l’ombre de Joseph de maistre, entend faire voir et convertir. Son Royalisme est mystique.
Le premier réclame à l’expérience historique, le second interroge l’anthropologie religieuse et l’exemplarité du Sacré-Coeur de Jésus, le Christ-Roi, et de Son Amour pour nous.
Là, la raison des faits, ici la permanence en l’archétype Royal, partout, depuis toujours et d’en haut.
Le XVIII° siècle et l’offensive nominaliste ont consommé le divorce entre foi et raison. Mais au service d’une même cause -ici la Royauté- et selon que le moment soit de foi ou de raison, il revient au Royaliste de porter en avant la foi ou la raison et de parler le langage commun d‘une France voulue Chrétienne dès les origines: la France de Dieu, disai-je plus haut, le Royaume de Marie.
Royalistes d’action autant que de dévotion, le Fontevriste se lancera dans une action Catholique et Française, Royaliste et communautaire, qui agira comme si tout dépendait d’elle et priera comme si tout dépendait de Dieu, consacrant son action aux Coeurs-Unis et marquant cette consécration en faisaient figurer dans son logos le double-Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du Sacrifice.
Si nous sommes en république, ce n’est pas définitif, cependant. Réalistes, nous, Fontevristes, nous prenons garde à ne pas dépenser nos forces en vain. Obstinés, nous continuons notre route, jamais las d’aimer le pays qui par son seul nom nous honore tous, jamais las d’aimer ce peuple auquel nous appartenons. Parce ce que c’est Richard qui a raison: seulement avec l’Amour spirituel, nous pouvons défendre notre Foi, nos familles et notre Patrie. Nous appartenons à un peuple aimé de Dieu. Un peuple déroutant, inattendu, comme un volcan d’Auvergne qui se réveillerait. Peuple désabusé qui se méprise lui-même, qui déçoit parfois mais qui triomphe à Bouvines, à Patay, à La Marne. Peuple pour qui le Ciel lui-même s’est ouvert! Peuple indigne de sa Grandeur, mais sans qui rien de grand n’a pu se faire.
Peuple à qui il ne manque qu’un roi pour être heureux.
Hervé J. VOLTO
Marie-Julie Jahenny est anxiogène certes! Mais aucune raison, jamais ne se dégage qu’elle ne l’ait pas été. La coupe devait être bue jusqu’à la lie et on s’étonne encore de descendre encore et encore plus bas dans un enfer sans fond. Le silence accompagne les grandes douleurs. et on devrait s’étonner que ce même enfer hurlant cherche à couvrir une voix quand, plus qu’au bord du gouffre, vraiment très tard, elle cherche à s’exprimer. S’il y a sursaut, à la fin, une aide inespérée, elle ne pourra venir que de la plus tendre jeunesse qui saura détecter où réside son plus doux avenir.
Effectivement, le royaliste sincère rencontre ses ennemis les plus implacables chez d’autres royalistes , c’est regrettable et décourageant pour celui qui désire vraiment un roi pour la France. Le pire étant ce que j’appelle le royaliste en jabot, figé dans ses certitudes, campant sur des positions dépassées et absurdes, genre de pharisien moderne. Le rictus dédaigneux au coin des lèvres, vous êtes condamné avant d’avoir ouvert la bouche car vous n’appartenez pas à leur sérail. C’est le rejet sans ménagement de « l’autre. »
Ces gens là forment l’élite royaliste m’a t-on dit, manière d’évincer l’impétrant. Bien entendu ces véritables royalistes connaissent l’histoire de la monarchie Française sur le bout des doigts, ressassée dans des cercles semblables à des « madrassas », c’est bien, mais c’est tout, mise à part la doctrine, aucun projet en vue d’une restauration, inaction totale, RIEN. Véritable repoussoir pour celui risquant une candidature. Ces gens là ont les mains pures, mais le problème c’est qu’ils n’ont pas de mains.
Bien évidemment, aucune action politique royaliste ne sera possible tant qu’existeront des querelles dynastiques. En définitive cette catégorie de royalistes travaille pour le maintien de la république, elle torpille volontairement toute action.
Xavier, je suis bien d’accord avec ce tableau si noir mais si exact. Pour autant, la situation n’est pas sans solution. Lorsque l’on voit les grâces que Dieu a,depuis 496,déversé sur notre pays, on ne peut qu’avoir confiance en Lui à condition bien sûr de prier comme si tout dépendait de Dieu et d’agir comme si tout dépendait de nous. Efforçons nous donc d’être des instruments de paix d’abord au sein du mouvement royaliste . Mais faisons le vite, nous ne disposons que de très peu de temps puisque le Grand remplacement et le Grand déclassement conjuguent à l’envie leurs effets pervers.
Alain TEXIER.
Je pense, personnellement, que, malgré toutes les difficultés que rencontrent les royalistes, face à tous ceux qui n’ont pas compris le Principe Majestueux de l’UNITE, qu’incarne la Monarchie de Droit Divin, la France retrouvera son Roi comme promit par DIEU, à son heure. Ne désespérons pas, Dieu ne ment jamais. Il saura le leurs imposer, qu’ils le veuillent ou pas.
Comment ne pas partager la colère de Frédéric de Natal. Elle est notre. Comme le disait M. de Talleyrand en d’autres circonstances, ces « petits messieurs » (et néanmoins, pardonnez-moi, pauvres crétins qui, s’ils continuent ainsi, seront balayés comme fétus de paille avec notre malheureux pays) n’ont « rien appris ni rien oublié ». Comme La Charte de Fontevrault, le Conseil dans l’Espérance du Roi prie comme si tout dépendait de Dieu et agit comme si tout dépendait de nous.
Jean-Yves Pons