Et si la seule façon de moraliser les parlementaires était de supprimer les élections…

Vraiment, ils nous prennent pour des imbéciles !

29 octobre 2014. Dans leur immense majorité, les Français n’ont plus confiance ni dans la classe politique, ni dans les partis. Et ce ne sont pas les dernières frasques de Gilles Carrez, qui vont réconcilier les électeurs avec leurs parlementaires.

Se pourrait-il que notre rapporteur UMP soit atteint par la maladie d’Alzheimer comme Thévenoud, éphémère secrétaire d’État, était sujet à des phobies administratives ? Quel malheur, il y a de plus en plus de maladies psychosomatiques dans l’hémicycle.

Vraiment, ils nous prennent pour des imbéciles !

Bien conscients du problème et pour réhabiliter leurs fonctions, huit députés UMP et UDI viennent de trouver la solution : sanctionner fermement le moindre abus et rendre transparente toute notre vie politique.

Vous me direz bravo, voilà en effet une initiative attractive et qui correspond aux vœux de nos concitoyens. Mais, au fait, que proposent-ils ?

Pour commencer, ils demandent au président de l’Assemblée nationale de constituer d’urgence… deux commissions parlementaires : l’une enquêtant sur les sources actuelles de financement des partis, l’autre sur les conflits d’intérêts de tous les élus de la République. Cela commence mal : le mieux, pour enterrer un problème, est de créer une commission. Ensuite, d’une part rendre obligatoire pour tout candidat à toute élection une attestation de régularité fiscale, d’autre part, rendre passible de dix ans d’inéligibilité tout élu condamné en justice pour corruption, prise illégale d’intérêts, trafic d’influence, favoritisme ou concussion.

Soyons clair, tout ceci rapporté aux cas déjà recensés (on attend la liste des 60) n’est que poudre aux yeux. À l’heure où la situation financière est telle que les classes moyennes et populaires agonisent, les méthodes s’appliquant à ceux qui font les lois doivent être simples et radicales.

Premièrement : suppression d’un sénateur sur deux et d’un député sur deux. Aux États-Unis, pour 350 millions d’habitants il y a 535 parlementaires ; en France, pour 65 millions nous en avons 927.

Deuxièmement : créer une police des assemblées, qui traquera les infractions commises par nos élus. Les peines encourues devant être alourdies comme c’est le cas pour les policiers et les gendarmes.

Troisièmement : contrôle de tous leurs frais professionnels et interdiction de prendre comme assistant un membre de leur famille.

Je suis sûr qu’avec de telles mesures, nous aurons certes moins de candidats, mais peut-être qu’enfin la quantité fera place à la qualité

http://www.bvoltaire.fr/jeanpierrefabrebernadac/parlementaires-les-mal-aimes,134515?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=a37d317b45-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-a37d317b45-30399893&mc_cid=a37d317b45&mc_eid=81b4bf3cde

NDLRB. Nous  vous renvoyons au titre de cet article pour savoir ce  que nous pensons de la suggestion ci-dessus évoquée.

1 thought on “Et si la seule façon de moraliser les parlementaires était de supprimer les élections…

  1. Hervé J. VOLTO

    Sous nos Rois, et ce jusqu’en 1830, les députés étaient élus et les Sénateurs, Duc et Pairs du Royaume, étaient nommés par le Roi. Les premiers étaient chosisis non pas dans des partis politiques parasites mais dans des corporations de métier défendant les intérets du Tier Etat. Les seconds étaient choisis au sein de l’Aristocratie, autrement dit dans la Noblesse héréditaire, où l’on était éduqué depuis tout petit à « servir! ». Si un roturier méritait, le Roi le faisait Noble, comme encore aujourd’hui en Angleterre. Si un Noble méritait, on le faisiat Chevalier des Ordres du Roi, comme encore aujourd’hui en Espagne. Une troisème chambre, supprimé en 1792, était la chambre des Pairs Ecclesiaitiques, choisis par le Roi parmi les Evêques de France.

    Eglise, Noblesse, Clergé: tous les intérets des Français, spirituel, familial et professionnel, étaient représentés. Pas comme aujourd’hui où les partis ne reprèsente que des idéologies et des opinions.

    Et si avant de couper les Parlementaires Français, on couper les administrations locales, Régionale et Générales, où beaucoups ne sont payés qu’à lire le journal et boire le café -j’ai travaillé dans une adminsitration locale, je sais de quoi je parle!- en commençant par supprimer les Conseils Régionaux, Généraux et cantonaux, pour rétablir le Préfet comme représentant local de l’Etat? Un Prefet, avec un petit cabinet, coute moins cher qu’un pantagruelesque Conseil Régional, Général ou Cantonal élu -qui paye chaque élection?- dont chaque conseiller possède son cabinet!

    Pensons clair et marchons droit

    Hervé J. VOLTO, CJA

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