La dépénalisation de l’avortement (je ne parle pas d’IVG, Interruption de grossesse, car on n’a encore jamais vu qu’une grossesse « interrompue » reprenne normalement son cours…) est devenu un « droit fondamental de la femme », même si celle-ci le pratique par pur caprice * il est d’ailleurs interdit de donner à une femme qui envisage l’avortement la moindre information qui pourrait l’en décourager (par exemple lui remettre, afin qu’elle comprenne qu’elle va détruire non un amas de tissu ou un cancer, mais un enfant en cours de développement, des chaussons de bébé) ; il est même interdit aux jeunes handicapés de faire savoir qu’eux-mêmes et leurs familles peuvent mener une vie heureuse (film Dear Future Mom, Chère future maman), de peur que celles qui ont mis fin à la vie d’un bébé handicapé pas encore né ressentent le moindre sentiment de culpabilité.
* Et, pour que les femmes puissent avorter en toute liberté d’esprit, aussi facilement qu’on se fait enlever une verrue, il a fallu ériger en dogme l’idée que le petit être qui, dès l’union des deux gamètes, a un ADN (et une fois sur deux un sexe) différent de celui de la femme dans le sein de laquelle il se développe, que très tôt son cœur bat à un autre rythme que le sien, que son système nerveux ressent différemment (mais vivement) la souffrance, notamment quand on l’empoisonne ou le démembre pour le mettre à mort, n’existe pas, qu’il n’est qu’un tissu de l’organisme maternel jusqu’au moment où il respire hors du corps de celle-ci, voire, pour permettre à la femme de croire qu’elle combat un agresseur, une sorte de cancer. Que les données scientifiques rendent ce « dogme » totalement invraisemblable est le cadet des soucis du pouvoir actuel et de la justice à ses ordres.
Cette absurdité conduit à considérer, légalement, comme « enfant » un fœtus de 18 semaines, non viable mais ayant respiré un instant, et comme « amas de tissu faisant partie du corps de la mère » un bébé mort au cours d’un accouchement à terme. Enfin, légalement, mais rarement dans les faits, car si le bébé à terme est bien considéré comme un « amas de tissu », les fœtus avortés nés vivants, viables ou non, qui devraient selon la même logique être traités comme des enfants, soignés et, s’ils survivent, élevés, sont en fait jetés, parfois encore vivants, dans les poubelles et les incinérateurs des services d’avortement (et ces petits survivants de l’avortement sont assez nombreux, environ 10% de l’ensemble des avortements tardifs). Et les autorités politiques refusent d’y remédier.
Anne-Lys, CJA.
Si la contraception demeure un droit intime de la femme moderne -à l’Etat Catholique et Royal restauré de favoriser les familles nombreuses par des mesures fiscales, économiques, sociales, morales- et les moyens modernes de contraception sont tels que lìavortement ne peut être toléré : hormis 4 cas extrêmes -viol, inceste, malformation irréversible du foetus et mise en danger immédiat pour la santé de la future mère- l’avortement sera considéré comme un crime et un délit, et réprimé comme tel.
Hervé
En changeant la nature des femmes, car c’est bien de cela qu’il s’agit, on a porté atteinte à sa fonction fondamentale d’accueillante et de protectrice de la vie, on a modifié la vie en France d’une manière qu’on a vraiment peine à percevoir aujourd’hui. Un voile de tristesse s’est étendu, la joie s’est envolée. Bien sûr! Tout n’était pas parfait avant. Aux trop grandes défaillances de l’éducation, des hommes en particulier, sources de tant de souffrances féminines, on a substitué un immense malheur, la mort programmée et influente de millions d’enfants. La France s’en relèvera-t-elle? Démocratiquement souveraine, ainsi qu’elle se serait voulue, ne peut-elle pas être condamnée à cause de cela?
La loi de 1974 en consacrant le malheur comme inévitable, tout au moins comme beaucoup ont voulu la considérer après… n’a pas donné place aux nécessaires oeuvres de l’éducation et aux solutions alternatives comme le placement des enfants dans des institutions accueillantes, religieuses bien souvent,pour les femmes qui vraiment ne souhaitaient pas avorter. Elle était vraiment mal faite. Ce n’est pas à l’honneur des législateurs. En fallait-il tant pour aboutir à un si désastreux résultat?
Comment redresser la situation? A vue d’homme, cela paraît impossible. Dieu, inévitablement y mettra fin. On ne pourrait qu’attendre. Un Châtiment? Une conversion? Ou les deux à la fois?
Comment écouter vraiment pour que les enfants à naître soient vraiment ceux qui sont désirés?
La contraception comme tous les moyens techniques devenant de plus en plus sophistiquées sont à l’origine de toutes les dérives (G.P.A., opérations trans…) auxquelles nous assistons maintenant, contraires à la libre réalisation des conditions de la vie. Que seraient les demandes de tous ceux qui demandent à y recourir s’il n’y avait pas les laboratoires et les salles d’opération? S’il n’ y avait pas les praticiens? Revenir à certaines conditions naturelles, saurons-nous le faire? Saurons-nous limiter? D’un côté libérer le flux naturel de la vie, d’un autre ne pas favoriser ce qui n’est pas en accord avec lui? L’homme deviendra-t-il enfin sapiens?
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