Signe de croix interdit à Narbonne : l’Education nationale voudrait étouffer l’affaire
12/12/2012 – 16h00
NARBONNE (NOVOpress) – Novopress a recueilli un nouveau témoignage suite à l’affaire du signe de croix qu’un professeur du collège Cité à Narbonne (Aude), aurait interdit à des élèves alors qu’ils visitaient la cathédrale de la ville le 6 décembre. Notre lecteur, François, a contacté le collège pour en savoir plus. « Dans un premier temps, j’ai appelé la CPE du collège concerné qui m’a raccroché au nez dès ma première phrase refusant de s’expliquer sur le sujet », témoigne-t-il. Même refus de communiquer de la part de la direction selon lui.
Mais pas question de se décourager. Notre lecteur a alors joint l’inspection académique du département. Selon François, son interlocuteur lui a précisé alors que le professeur aurait « interdit les signes de croix de manière ostensible et qu’il a préféré prévenir la bêtise de ses élèves de 5ème ». Une atteinte grave à la liberté religieuse sous prétexte de « prévenir la bêtise » d’élèves ? Une explication très alambiquée.
« Pour résumer, l’inspection académique de l’Aude a mené une enquête expéditive (résolue en moins de quatre jours) et a décidé de couvrir le professeur malgré les demandes de sanctions de plusieurs associations chrétiennes qui souhaitent que cet événement, qu’elles considèrent comme réellement antichrétien, soit pris plus au sérieux par l’inspection académique », constate notre lecteur qui évoque « l’un des exemples les plus graves de christianophobie de cette année ».
L’affaire semble bien être enterrée par les pouvoirs publics. Le principal du collège avait promis toute la lumière sur ce scandale en publiant notamment une note d’information sur le site internet du collège. Promesse envolée. Le site préfère communiquer sur une sortie ski ou une exposition sur les « progrès du téléphone ». Le fil est coupé avec ceux qui réclament la vérité. Pourtant, cette affaire a suscité une grande indignation, relayée par de nombreux médias : Sud Ouest et Le Midi Libre dernièrement. Si une telle atteinte à la liberté religieuse avait touché des musulmans, l’Etat aurait-il fermé les yeux ainsi ?