Noli me tangere ( ne me touche pas) dit au matin de sa Résurrection le Christ à Marie-Madeleine.
Noli me tangere pourrait nous dire encore aujourd’hui le Christ, par l’intermédiaire de Marie-Madeleine la Sainte Patronne des responsables suprêmes de la Charte de Fontevrault.
« Ne me touche pas », ne tentes pas de m’imposer ta volonté humaine s’agissant de qui doit être Mon Lieutenant sur le trône de France. Je suis le Seigneur et Il n’y en a pas d’autre.
Charte de Fontevrault
J’avais posté les lignes précédentes un peu avant 11 heures ce mardi matin depuis la Bibli. Universitaire ( section Droit) où j’ai gardé mes savantes habitudes malgré mon départ en retraite de l’enseignement supérieur. J’avais décidé d’aller à la messe aujourd’hui à St Michel des lions à 11H15 . Bien sûr, cette messe n’était pas en rite extraordinaire mais nous n’en avons pas à Limoges tous les jours . ( Hier nous en avions une à Saint Martial et peut-être une autre aux Papillons ,….) .
A mon grand ravissement , l’évangile de ce Mardi de Pâques fut celui rapporté ci-dessous . Je n’en croyais pas mes oreilles n’étant pas rassasié des merveilles de Dieu à mon bénéfice …Si coïncidence il y avait ( Hé bien sûr que ce n’était pas là coïncidence), celle-ci était tout à fait providentielle …Décidément Dieu fit pour moi -aussi (sic!) des merveilles . Tout est grâce . Alléluia ! Alléluia !
Evangile selon Saint Jean. Chapître 20.
- « Maria autem stabat ad monumentum foris, plorans. Dum ergo fleret, inclinavit se, et prospexit in monumentum » :
Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Or, tout en pleurant, elle se pencha vers l’intérieur du tombeau - « et vidit duos angelos in albis sedentes, unum ad caput, et unum ad pedes, ubi positum fuerat corpus Jesu. » :
et elle voit deux anges, en vêtements blancs, assis là où avait reposé le corps de Jésus, l’un à la tête et l’autre aux pieds. - « Dicunt ei illi : Mulier, quid ploras ? Dicit eis : Quia tulerunt Dominum meum : et nescio ubi posuerunt eum. » :
Ceux-ci lui disent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a mis. » - « Hæc cum dixisset, conversa est retrorsum, et vidit Jesum stantem : et non sciebat quia Jesus est. » :
Ayant dit cela, elle se retourna, et elle voit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. - « Dicit ei Jesus : Mulier, quid ploras ? quem quæris ? Illa existimans quia hortulanus esset, dicit ei : Domine, si tu sustulisti eum, dicito mihi ubi posuisti eum, et ego eum tollam. » :
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui dit : « Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je l’enlèverai. » - « Dicit ei Jesus : Maria. Conversa illa, dicit ei : Rabboni (quod dicitur Magister). » :
Jésus lui dit : « Marie ! » Se retournant, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! » – ce qui veut dire : « Maître ».
- « Dicit ei Jesus : Noli me tangere, nondum enim ascendi ad Patrem meum : vade autem ad fratres meos, et dic eis : Ascendo ad Patrem meum, et Patrem vestrum, Deum meum, et Deum vestrum. » :
Jésus lui dit : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur : « je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». »
Le Christ, comme Dieu et même comme Homme uni à la Personne Divine, a droit de régner sur le monde. Il est libre de choisir Ses instruments pour établir Sa Royauté. Si donc Il a choisi la France et ses Rois, qu’on le veuille ou non, il faut bien s’incliner.
La Royauté Très Chrétienne de Droit Divin étant une oeuvre Divine et Dieu ne laissant pas ses oeuvres inachevèes, nous pouvons conclure qu’il veut nous donner la Royauté. S’il a déjà choisi le Roi qu’il veut nous donner, il faudra bien s’agenouiller…
Hervé
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