IV ème Biennale Blanche du 24 octobre 2015
novembre 3rd, 2015
En réponse à la demande de notre ami Alain Texier, voici notre aperçu de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur de la IV ème Biennale Blanche, à laquelle des circonstances d’ordre strictement privé nous ont empêché de participer ; tout comme elles nous ont interdit toute publication de commentaires de l’actualité, du samedi 24 octobre au dimanche de la Toussaint, ainsi que vous avez pu le constater sur chacune des 3 coques du trimaran CRIL17.
Notre regret de n’avoir pas été présent est d’autant plus vif que nous avons appris que cette IV ème BB a connu un vrai succès auprès de publics de sensibilités royalistes très différentes, mais aussi d’éminentes personnalités des périphéries de la galaxie catho-royaliste, comme dirait le pape François !
Et parmi les personnalités de la galaxie royaliste, il y avait en particulier M le baron Hervé Pinoteau, que nous aurions eu le plus grand plaisir de rencontrer pour lui offrir notre livre ; et peut-être nous aurait-il fait l’honneur de l’accepter, après que M le Professeur Lucotte en ait fait les éloges les plus flatteurs, au point même d’affirmer qu’il était désormais » La Référence « sur la question de l’énigme du cimetière Sainte-Marguerite !
Que M le Professeur Lucotte en soit ici très sincèrement et publiquement remercié, car il n’a pas hésité à dire qu’il s’agissait d’un livre qui se mérite, soulignant ainsi qu’il était parfois d’une lecture difficile !
Aussi voudrions-nous saisir l’occasion qui nous est offerte de justifier ce défaut apparent de notre livre, en faisant un lien avec la présence de M le Baron Pinoteau !
En effet, comme le savent certains de nos plus anciens lecteurs, nous avons été durant plusieurs années au service du très regretté prince Alphonse de Bourbon, feu Mgr le duc d’Anjou et de Cadix, jusqu’à son décès accidentel survenu le 30 janvier 1989, dans d’étranges et incroyables circonstances, absolument uniques dans toutes les annales du ski alpin ! …
Et alors que le « bidecentenaire de 1789 « , selon l’expression inventée par Patrice de Plunket, en page de couverture du Figaro-Magazine, s’était magnifiquement ouvert par la messe de commémoraison de la mort du roi Louis XVI à la Chapelle Expiatoire, qui avait vu l’intérêt pour le chef de la Maison de Bourbon des plus grandes chaînes de télévision des USA, d’Europe et du Japon, quelques jours après, c’était la photo du prince défunt, qui s’affichait sur les murs des kiosques de presse, du haut en bas des Champs Elysées …
Or en janvier 1989, le chef de la Maison de Bourbon était entouré d’une pléiade d’intellectuels – parmi lesquels on pouvait voir Jean Raspail … – et d’éminents universitaires, à qui nous devons en particulier l’ouvrage » Le miracle capétien « , qui venait d’être publié à l’occasion du Millénaire Capétien.
La mort du prince a fait voler en éclats l’espérance d’une prochaine et nécessaire actualisation de ce miracle capétien, née à la faveur de quelques célébrations strictement culturelles, religieuses ou métapolitiques, depuis celle du bicentenaire de l’expédition Lapérouse, organisé en 1985 à Albi par l’association Lapérouse, fondée par le Dr Amalric, sommité médicale de réputation mondiale …
Trente après, si nous avions pu rencontrer M le baron Pinoteau, samedi dernier à Paris, nous lui aurions dit :
» Monsieur le baron,
En permettant la disparition accidentelle, après celle de son fils aîné, du très regretté prince Alphonse de Bourbon, qui était sur le point d’apparaître comme l’héritier légitime du trône de France, apte à fédérer autour de lui une grande partie du mouvement royaliste français, la Divine Providence nous a signifié, croyons-nous, que nous nous étions trompé et que notre espérance était sans fondement, peu ou prou raisonnable !
D’où notre longue interrogation sur la tradition naundorffiste, développée dans les sources les plus favorables et les plus fiables, et le livre que nous avons écrit sur l’énigme du cimetière Sainte-Marguerite, qui est à l’origine même de l’énigme Louis XVII !
Notre adhésion aux Lois Fondamentales du Royaume de France, scellées jusqu’à la Fin des Temps par la mission naturelle et surnaturelle de Jeanne d’Arc, étant le fondement même de notre espérance en la résurrection du Royaume de France, nous ne pouvons pas ignorer qu’elle peut être jugée comme un pur fantasme ou une chimère ! Aussi avons-nous voulu nous soumettre à la seule réalité des archives accessibles et mises à notre disposition, grâce au concours inestimable de notre ami Christian Crépin, que nous avons aimablement nommé « notre archiviste du Roi Louis XVII » !
C’est pourquoi nous avons jugé indispensable de ne négliger aucun détail du dossier de l’énigme du cimetière Sainte-Marguerite, car celui-ci nous était même devenu totalement incompréhensible, en raison de la complexité qui semblait quasiment inextricable des argumentations les plus contradictoires des uns et des autres ; c’est en effet le constat que nous avions dû faire après l’examen du rapport publié en 2008 par la Commission du Vieux Paris, qui a rendu compte des fouilles réalisées par l’INRAP en 2004/2005, sous l’égide de la Ville de Paris, de la Région Ile-France et de l’Etat !
D’où la difficulté de lecture de la première partie de notre livre ; mais tout lecteur persévérant, passionné par la recherche de la vérité historique sur le destin de Louis XVII aura, croyons-nous, la récompense de la joie intellectuelle de découvrir une conclusion certes partielle, mais capitale sur l’énigme Louis XVII ! Et suite à la publication des résultats des recherches du Pr Gérard Lucotte, Directeur de l’Institut d’anthropologie génétique moléculaire à Paris, nous mettons l’Université au défi de contester la validité de notre conclusion, qui contredit la théorie dominante en vigueur de la mort légale de Louis XVII au Temple. »
Qui vivra verra ! En attendant, 17 000 mercis
- à la Charte de Fontevrault et à son président fondateur Alain Texier qui a bien voulu véhiculer – en train – le fruit de nos travaux en plusieurs exemplaires
- et à notre ami chouandecoeur, animateur du pèlerinage mensuel aux pieds de Notre Dame de Pontmain, qui nous avait proposé spontanément de nous représenter, en offrant notre livre à la vente, lors de cette IV ème Biennale Blanche !
Retrouvez des liens hypertextes actifs grâce au lien ci-aprés : http://cril17.org/
Pingback: IV ème Biennale Blanche du 24 octobre 2015 [ MAJ 05/11 ] « cril17.info
Cher CRIL 17, merci de votre indulgence qui vous a conduit à pardonner la modification unilatérale que j’avais cru pouvoir faire de votre commentaire. Peut-être la certitude que j’ai que nous vivons des événements historiques m’a t’elle conduit à vouloir rappeler -immodestement- le rôle que vous m’avez permis de jouer dans cette épopée.
Bien à vous.
Cril17 dit :
5.11.2015 à 11:43
Nous avons bien noté qu’il existe une petite différence dans le texte reproduit sur le site de la Charte de Fontevrault, par rapport à l’original , et comme il est heureux qu’une correction ait été apportée à un élément très important que nous avions laissé en blanc !
En effet nous n’avions pas osé souligner notre travail de bénédictin, comme l’a fait notre ami Alain Texier, qui a honoré notre livre en lui faisant franchir les portiques de la gare de Limoges Bénédictins pour pouvoir le remettre à » chouandecoeur » qui en a assuré la vente au cours de la BB!
» à la Charte de Fontevrault et à son président fondateur Alain Texier qui a bien voulu véhiculer – en train – le fruit de nos travaux en plusieurs exemplaires »
Dans l’état de la France d’aujourd’hui qui, à vues humaines semble totalement désespéré, en raison de son apostasie et compte tenu de toutes les fractures et divisions irréversibles de tous ordres qui existent jusqu’au sein même de l’élite royaliste, le seul témoignage que peuvent rendre les royalistes n’est-il pas de vivre, d’ores et déjà, au milieu du Royaume de France, dont Notre Seigneur est le vrai Roi ? …
Merci, cher Alain, pour tout ce que vous avez fait à titre de Président fondateur de la Charte de Fontevrault et pour tout ce que vous ferez, car nous avons du pain sur la planche de salut du Rosaire, pour continuer à surfer dans le train-train quotidien de la course folle de la France vers l’abîme !…