Aujourd’hui dans ses voeux aux personnalités, le ministre de la santé a déclaré :
« 2016 sera aussi une nouvelle année de combat pour les droits des femmes. Les téléphones « grand danger » qui ont déjà sauvé la vie de plusieurs femmes menacées, seront multipliés partout sur le territoire. Les mesures du programme national d’action pour l’IVG continueront de se déployer. Ce combat pour les droits des femmes,…, il n’est ni rétro ni accessoire. A ceux qui font mine de douter de l’actualité de ce combat, je conseille un petit tour sur les réseaux sociaux, où la vigueur du déchainement conservateur ne faiblit pas. Dernier en date ? Un tweet de l’évêque de Bayonne, partagé des milliers de fois, je le cite : « L’Etat prétend protéger les citoyens contre Daech et s’engage dans une campagne pro-IVG condamnant des innocents à la violence : illisible ». Oui, notre combat est essentiel, parce qu’il marque une conception de la société : une société où les droits des femmes ne sont ni sociaux, ni politiques, ni culturels ou que sais-je encore. Tout simplement, le droit à disposer de son corps ne peut être remis en cause. »
Cette pique est intéressante. Elle montre qu’il ne faut pas grand chose pour exciter la fureur des militants du crime de l’enfant à naître. Elle montre aussi qu’un peu de communication ciblée (un tweet !) permet d’exister médiatiquement (alors même que la Marche pour la vie a été annulée en raison de l’état d’urgence). Elle montre aussi et surtout l’inquiétude des militants de l’avortement qui voient partir une génération et arriver une autre, plus réservée sur le sujet. Ce n’est en effet pas pour rien que la dernière loi santé a permis aux sages-femmes d’effectuer des avortements : le nombre de médecins qui acceptent d’effectuer cet acte se raréfie : dans certaines zones il n’y en a plus et les militants de l’avortement doivent aiguiller les femmes vers des villes plus lointaines.
Ajoutons une dernière chose, ô combien symbolique : l’antenne du Planning familial de Bayonne a fermé ses portes très récemment, faute de militants… Vous y ajouter la dernière campagne électorale qui a vu la remise en cause du financement public du Planning familial, le succès du site ivg.net (toujours en tête des recherches google, malgré les manoeuvres de Mme Touraine) et vous comprenez que le militantisme pro-vie a de beaux jours devant lui.
Un dernier mot quand même puisque nous sommes sur Perepiscopus : Mgr Aillet aura-t-il le soutien de ses confrères dans cette affaire ? L’avenir nous le dira.
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/le-ministre-de-la-sante-attaque-mgr-aillet
et aussi : http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/7-eveques-selevent-contre-lavortement
Cette affiche, il y en avait 2 à mon travail (fonction publique)…. j’ai « escamotée » celle qui était la plus visible par tous (sur le « grand pallier »)…. l’autre étant dans le bureau de la secrétaire de Direction (je la soupçonne de l’y avoir mise elle même).
Je suis assez contente de moi car je l’avais enlevée pour qu’elle ne se trouve pas « derrière » le sapin de Noël que j’avais installé (Sapin lui même escamoté en moins de 48 heures).
Pourrait-on savoir de quelle affiche il s’agit ?
Lisez Histoire du Ptit Poucet celui qui fait échouer l’Ogre le mangeur D’enfants,,,
En Pologne, sous les frères Kasisnsky, l’IVG n’était toléré que dans 4 cas extrêmes : viol, inceste, malformation définitive du foetus et mise en danger immdiate de kla santé de la futre maman. Ormis ces 4 cas extrêmes, l’IVG était considéré comme illégal et puni comme un crime et un délit.
Mais pardonnez mon ignorence d’homme : avec tous les moyens de contraception modernes qui existent aujourd’hui en ce début de XXI° siècle, quel besoin y-a-t-il pour une femme d’avorter ?