Louis Chiren. Le figuier est l’arbre messianique, l’arbre du veilleur. Un disciple attend à ses pieds et le Christ le voit.

     Louis Chiren commented on Neuvaine préparatoire aux Rencontres Fontevristes du 25 aoùt 2016 (6 éme jour. Dimanche 21 août 2016)

… Bien cher amis bonjour.

     En ce 21 août 2016 où nous fêtons saint Christophe qui comme vous le savez signifie « celui qui porte le Christ ». Ce jour qui marque aussi la naissance de saint François de Sales en 1567. Le plus ardent prédicateur de la contre réforme catholique, un apôtre du cœur de Jésus.

   Je songe à notre roi caché qui nous regarde et comme le dernier des serviteurs, est crucifié sur la croix de son maître et sauveur.

  Crucifié de voir son royaume, dépérir et se vautrer dans la fange. Où les valeurs son inversées et des ersatz déifiés, offerts en idoles à son peuple perdu.

  Crucifié  prenant conscience de son ascendance et reprenant à son compte les fautes de ses illustres prédécesseurs. Car il sait que sans cela le Christ serait toujours le maître de son royaume. Ce prince du sang (il serait bon que les autres l’imitent) ne renie pas sa race. Sa maison a une dette envers le Ciel et envers nombre de ses sujets, il ne cache pas celle-ci et la règlera au pied de l’autel du sacrifice.

    Crucifié de voir la sainte religion, bafouée de plus belle, les églises sans prêtres, les couvents délaissés.

  Crucifié par cette « déesse raison » qui renait telle une hydre, grande prêtresse de Mammon et du triangle occulte. 

Devant les suppliques qui montent au Ciel, de Pontmain à Sainte Anne d’Auray, de Fontevraud à la chapelle  de la médaille miraculeuse, il doit renouveler la sienne, encore et encore. Il sait que sans la protection du Ciel, lui qui est tenu pour rien, une mort assurée serait son sort arrêté.

    Aussi rappelez-vous une image de l’Ancien Testament. Je pense au figuier qui était l’arbre de vie, celui du péché originel. Fra Angelico l’a ainsi représenté, une feuille de figuier cachant la nudité d’Adam et d’Eve. Bien d’autres artistes inspirés de thèmes religieux l’ont illustré. C’est aussi l’arbre messianique, l’arbre du veilleur. Un disciple attend à ses pieds et le Christ le voit. Il symbolise la connaissance et la recherche de Dieu. Jésus dit à Philippe : « Quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu ». Il est l’arbre protecteur où l’homme de foi se met à l’abri.

Notre roi caché s’il se trouvait sous un tel arbre, nul doute que le Christ l’écouterait lancer son appel de détresse. Un texte qui a un double sens, lié au figuier, parle pour notre temps : « Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il trouverait quelque chose et s’en étant approché il ne trouva que des feuilles car ce n’était pas la saison des figues ». Nous pouvons rapprocher ce dernier du message suivant : « Quand vous entendrez parler de guerre et de bruit de guerre, gardez-vous d’être troublés car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas la fin »                                 http://louischiren1785.wixsite.com/artistpainter/le-lys-sous-le-figuier

       Non ce n’est pas la fin, ou plutôt si, celle d’une fin prochaine de ces deux cent vingt quatre années qui nous sépare de la date fatidique du dix août 1792. En grande union de prière pour les journées Fontevristes qui jouent et joueront leur rôle lorsque le roi sera désigné au pré carré.