La préfète du Pas-de-Calais est revenue ce mercredi sur les incendies qui ont embrasé la « Jungle » de Calais. Pour elle, il s’agit « d’une tradition de la population migrante de détruire leur habitat avant de partir« .
La « Jungle » de Calais a été en partie ravagée par les flammes dans la nuit de mardi à mercredi. Une trentaine de départs de feu ont été observés, notamment dans la zone des commerces à l’entrée du camp. Interrogée ce mercredi matin sur ces incendies, la préfète du Pas-de-Calais a évoqué « des traditions de la population migrante de détruire leur habitat avant de partir« .
Des incidents similaires avait été constatés déjà lors du démantèlement de la zone sud.
« Les chefs de communauté nous avaient dit: ‘Quand on s’en va, on nettoie en mettant le feu' », a rapporté Fabienne Buccio sur BFMTV.
Prédispositions
Loin d’être une surprise donc, ces incendies avaient été anticipés. Les services de secours avaient été prépositionnés.
« Ils sont là 24h/24 pour remédier à ce genre de situations. Ça a été parfaitement maîtrisé tout au long de la nuit« , a assuré la préfète.
Ce mercredi, l’évacuation de ce grand bidonville, entamée lundi, suit son cours. En deux jours, 3.242 majeurs ont quitté le camp en bus et 772 mineurs ont été relogées dans les conteneurs du centre d’accueil provisoire, selon les ministères de l’Intérieur et du Logement. Selon la préfète, « des centaines » de migrants restent encore à évacuer dans les prochaines heures.
En marge de l’aveuglement et de l’incurie de Fabienne Buccio, préfète du Pas-de-Calais, réjouissons-nous car ces incendies volontaires ont le mérite de dératiser la jungle de Calais ! Tout comme les règlements de compte de la pègre marseillaise réduisent lentement le nombre des trafiquants de drogue. À moins que comme l’hydre…
Réjouissons nous quand même un petit peu. Un jour viendra où même cette consolation nous sera refusée.
Ratonner n’est pas Chrétien. Non, ce qui le serait vraiment, ce serait de dératiser pour de bon. Comme une certaine nuit d’Aout 1572…
Dieu le veux !