Pour information…
Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique :
L’indécent concert de glorification politico-médiatique qui suit le décès de ce sanguinaire tyran bolchévique durablement catastrophique pour le peuple cubain prouve, s’il en était besoin, combien nous avons eu raison de rappeler inlassablement que le communisme n’était hélas pas mort.
Le plus affligeant pour les hommes épris de vérité et de liberté, pour la mémoire de dizaines de milliers de torturés et de massacrés et tout un peuple persécuté, ont été les condoléances de François, le pape, adressées à deux reprises à Raoul Castro, frère de Fidel, chef du parti communiste lui ayant succédé comme dictateur.
François, venant encore de redire combien il détestait les flagorneurs, nul ne saurait nous reprocher d’exprimer notre indignation sur ses paroles.
Loin de s’en tenir en effet à son premier message de condoléances, certes diplomatiquement compréhensible, il en a rajouté en envoyant un télégramme très personnalisé au « président des conseils de l’État et des ministres de la République de Cuba », en les étendant à la famille de l’ancien dirigeant, au gouvernement, ainsi qu’à « l’ensemble de l’ aimée nation cubaine ». Il a poursuivi : « Le pape offre ses prières au Seigneur pour le repos de Fidel Castro et confie tout le peuple cubain à la maternelle intercession de Notre Dame de la charité de Cobre, patronne du pays ».
Comme si le peuple cubain était tout entier dans le deuil de Castro ! Comme si on ne savait pas combien les régimes totalitaires communistes savent orchestrer les mises en scène de l’affliction des masses : pour Castro comme pour Staline, Mao, Hô-Chi-Minh et autres Kim.
Or, non seulement « l’ensemble de l’aimée nation cubaine » n’est pas dans le deuil mais innombrables sont les Cubains qui se sont réjouis de la mort, hélas trop tardive, du bourreau de dizaines de milliers des leurs. Le dossier consacré à Cuba dans « le livre noir du communisme » *(Stéphane Courtois et coll.) aidera tous ceux qui sont épris de vérité à découvrir que Fidel et Raoul Castro, et aussi Che Guevara, avant qu’ils ne l’expédient ailleurs, firent, dans les années soixante, fusiller huit mille personnes tandis que trente mille prisonniers « politiques » mais aussi des religieux et des homosexuels arrêtés comme « personnes socialement déviantes » allaient subir les horreurs de terribles détentions en camp de concentration ou en cachots selon les formes les plus variées de la cruauté humaine.
Et il en fut ainsi tout au long de cette rouge dictature.
Ainsi, dans la seule année 1982 plus de cent prisonniers furent exécutés dans la seule prison de la Cabana où Fidel avait fait tuer Sori Marin et Carreras, deux de ses compagnons de maquis lui portant ombrage.
Beaucoup d’autres n’avaient pas survécu à l’atroce confinement dans les « ratoneras » (trous à rats ), spécialité de cette prison.
Non loin de celle-ci, dans celle de Boniato, jusqu’il y a peu, des dizaines de détenus « politiques » ou de droit commun sont morts chaque année : de faim ou sous les sévices atroces des prisonniers sélectionnés pour cela.
Faut-il rappeler que sur une population de dix millions d’habitants en 1960 plus de deux millions de Cubains se risquèrent à fuir, coûte que coûte, très majoritairement issus des couches les plus pauvres du peuple ? Des centaines périrent dans la mer des Caraïbes.
Fidel Castro, dans la plus pure tradition stalinienne, fut donc à la fois l’assassin de la plupart de ses plus illustres compagnons d’arme et aussi des écrivains et artistes les plus authentiques du peuple cubain et pour tous, un tyran liberticide.
Nous reconnaissons bien volontiers au pape François l’attribution de prier pour le repos de son âme.
Mais, encore une fois, qu’il associe dans le deuil du dictateur « l’ensemble » des Cubains c’est accréditer la propagande du régime et cela, nous nous devons de le déplorer.
Pour nous, ayant d’autres urgences dans l’impératif de miséricorde, nous préférons partager en ces jours la joie des Cubains libres et nous associer à leurs prières pour la multitude des leurs torturés et assassinés par Fidel Castro, ce sardanapale tyran bolchévique, sanguinaire et mégalomaniaque.
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Mon oncle Manolo, fils d’un tailleur, un cubain blanc de l’île de la Joventus, a fui Cuba quand il avait 15 ans : une traversée homérique comme clandestin jusquà Miami. Là, il devint cireur de chaussure et quand il eut assez d’argent, il prit l’avion pour l’Espagne. A Valence, il tomba amoureux d’une jolie fille originaire de Palma de Maïorca, accessoirement couisine de Papa (nous sommes Pieds-Noirs italo-hispono-maltais) : Tata Gabriella, ou Tata gaby…
Lorsque mon oncle Manolo parlait de Castro, il crachait par terre et disait des gros-mots que la décence m’interdit de répéter. Il nous raconatait comment ce dicatateur froid et calculateur avait affamé un pays entier, obligeant parfois les femmes cubaines à vendre leurs charmes à des hommes d0affaires de passage, les touristes éatnt longtemps interdits ! Tonton Manolo atendait la mort de Castro : c’est Tonton qui est mort d’un cancer, il y a 10 ans…
Ses filles, mes cousines Marie-Rose (Maria-Josée) et Gaby (prénommée comme sa mère) sont au passage des Royalistes Légitimistes, soutenant Louis XX. le frère de Tata Gabi est quand à lui le gardien de la villa de la Princesse Diane d’Orléans à Palma….
Nous avons des Royaliste de toute tendance dans la famille, et nous n’aimons pas Castro !
Merci cher Président (H) de la Charte de Fontevrault et bravo pour ce témoignage court, percutant et parfaitement en rapport avec l’article commenté.