vendredi 7 avril 2017. Quid du roi ces temps-ci ?
Dans cette vallée de souffrances que serait devenu le candidat royaliste ? On aime à n’avoir pas à se poser la question. Robert de Prévoisin que l’on peut féliciter pour son engagement courageux, nous a évité un bombardement irrémédiable en n’obtenant pas de parrainage, malgré un démarchage en chemin de croix sur des terres moins hostiles a priori, Bretagne et Normandie. S’il n’a pu convaincre personne en tête à tête, comment y serait-il parvenu au pupitre devant un auditoire indifférent parfois hostile, poursuivi ailleurs par les sarcasmes des réseaux sociaux envahis de trolls haineux ? Aurait-il obtenu le soutien des royalistes du PAF, rien n’est moins sûr, les places sont chères et la lutte à les prendre de tous les instants.
Car, et c’est la pierre de touche de la pertinence d’une candidature, le sondage encourageant de BVA* ne voulait rien dire ; pas plus qu’il n’en voulait dire en 2006. Nulle part dans le vrai monde nous n’avons trouvé 17% de monarchistes convaincus. Sans doute bien des sympathisants des émissions historiques à la gloire des vieux rois (comme disait Sarkozy) ont-ils répondu positivement à une proposition de restauration qui ne les engageait en rien et n’avait aucune chance d’aboutir, pour faire plaisir à l’enquêteur fourvoyé dans un concept irréaliste à mille lieux des soucis des gens. Sans doute réagirais-je pareillement si j’étais invité à répondre à une page de questions sur le bouddhisme en France par Matthieu Ricard.
http://royalartillerie.blogspot.fr/2017/04/quiduroi.html
- 17% des Français seraient favorables à ce que la fonction de Chef de l’Etat en France soit assumée par un roi soit un intérêt pour la monarchie identique à celui qui avait été mesuré en 2007 par BVA pour l’Alliance Royale.
- http://www.bva.fr/fr/sondages/les_francais_et_la_monarchie.html
COMMUNIQUE DE l’ALLIANCE ROYALE. Premier tour de l’élection présidentielle 2017
Dans quelques jours, les Français électeurs seront appelés à se prononcer une première fois sur le nom de leur futur président de la République.
Comme vous le savez, Robert de Prévoisin, délégué général de notre mouvement, n’a pu se présenter à cette élection, pénalisé, comme d’autres, par ce véritable premier tour oligarchique d’essence totalitaire que constitue l’obtention de cinq cent signatures d’édiles, signatures rendues publiques, ce qui évidemment rompt la sincérité du vote.
À l’approche du premier scrutin au suffrage universel, considérant que tous les candidats défendent et la République, et l’étatisme avec plus ou moins de vigueur, l’Alliance royale s’abstient de donner à ses sympathisants la moindre consigne de vote, les laissant libres d’opérer le choix qu’ils jugeront le moins mauvais pour la France.
L’Alliance royale se réserve le droit de donner, ou de nouveau de ne pas donner, une consigne de vote, entre les deux tours, selon les personnalités qui se seront qualifiées et le détail de leur projet ainsi que de leurs équipes de gouvernement à venir.
En attendant cette échéance, pour nous, mouvement politique royaliste, un autre combat est déjà bien engagé, celui des élections législatives.
Vive la France et Vive le roi !
http://www.allianceroyale.fr/premier-tour-de-lelection-presidentielle/