C’est un cadeau tout à fait particulier qu’a fait le président russe à son homologue français lors de leur rencontre lundi 29 mai à Versailles : une édition, destinée à un public de savants spécialisés en lettres slaves, de l’Évangéliaire de Reims. Cette édition comporte deux volumes : le premier est la reproduction à l’identique du manuscrit, sans aucun ajout ; le second est également un fac simile, mais avec déchiffrage et commentaires, tout en russe. L’histoire ne dit néanmoins pas si le présent comportait bien les deux parties.
L’Évangéliaire est un texte slavon du XIe siècle, dont l’original est conservé au fond Carnegie de la bibliothèque municipale de Reims. « Porteur d’une forte charge symbolique, ce manuscrit fait l’objet de diverses croyances, peut-on lire sur la notice de présentation de la bibliothèque de Reims. Ainsi une légende tenace veut-elle que l’évangéliaire slavon ait appartenu à la reine Anne de Kiev qui l’aurait rapporté en France au XIe siècle. » Une légende aujourd’hui considérée comme fausse par la plupart des historiens. « Autre tradition quant à elle très plausible, mais indémontrable avec une absolue certitude, poursuit la notice l’affirmation selon laquelle les rois de France prêtaient serment sur cet Évangéliaire. »
http://www.lavie.fr/actualite/monde/l-evangeliaire-de-reims-ce-surprenant-cadeau-de-poutine-a-macron-02-06-2017-82616_5.php
Dans la haute société, on est sensiblement Royaliste, majoritairemnt Orléaniste. Par contre, une France »parvenue », France des villes, plus diplômée sans être plus riche, plus tournée vers l’extérieur et regardant la mondialisation comme une chance, se trouve en écho au discours républicain : un Roi, pourquoi faire ?
Mais il existe aussi une France profonde qui se sent oubliée, davantage refermèe sur elle-même, regardant comme une manace tout ce qui est au-delà des frontières, mondialisation ou immigration : cette France, traditionnellement Catholique, est sensible au discours Royaliste, majoritairement Légitimiste, parfois même Providentialiste.
EMMENUEL MACRON, jeune cadre supérieur romantique, brillant, intelligent et distingué : on le dit Orléanistes -Il vante l’amitié de Stéphane Bern et possède l’oreille du prince Jean d’Orléans- mais, même dans l’entourage immédiat du Prince Louis-Alphonse de Bourbon, on ne jure que par lui !
Malgrès celà, sa politique ne sera dans ces prochianes 5 annèes que la mise en place de l’orientation économique de la Commission Européenne.
Mais LES FOUS DU ROI savent quand à eux que le Phantôme du Louvre est assis dans la pénombre sur un siège avec accoudoirs, regardant sur son écran les évènements avec le même détachement que s’il regardait un match de foot, fumant un bon Havanne dont la fumée s’acccummule au plafond, déborde par la fenêtre ouverte pour s’ajouter aux nuages menaçant qui s’ammoncellent dangereusement. Et qu’il n’a plus qu’à attendre. UNE INTINCELLE…