Le royaliste souhaite un chef de l’Etat au pouvoir fort, on trouvera donc paradoxal la critique de la politique macronienne lorsqu’elle semble s’accorder avec ce désir. Cependant, c’est oublier que le royaliste veut avant tout un pouvoir légitime, fondé sur une légitimité issue des Lois Fondamentales et sur une légitimité historique qui sont les deux piliers de la légitimité nationale du roi de France. Cette légitimité est hors du jeu des partis, hors des contingences, des fausses promesses et des compromissions des élections. Elle ne saurait en aucun cas être comparée à la « légitimité » du Président de la République, élu d’a peine la moitié des de la part des citoyens qui se sont déplacés pour urner. Rappelons que la voix du sage comme celle de l’imbécile ont la même valeur dans ce système, que ni l’honnêteté véritable, ni les services rendus à la patrie, ni l’abnégation à servir la France n’ont de poids réel dans cette grande entreprise de communication, de compromission et de tromperie qu’est l’élection démocratique moderne.
La légalité du pouvoir du Président de la République existe, mais sa légitimité est douteuse. Fondée sur l’élection par un peu plus de la moitié des deux tiers ou trois quarts des citoyens qui daignent se déplacer pour déposer leur bulletin de vote. Elle est constamment contestée par des groupes de pression en tous genre dès qu’une décision est prise ou un projet révélé. Ceci est facteur de division et de dissensions entre Français et d’abaissement de la fonction de chef de l’Etat et, de ce fait de la France elle-même. Que le Président de la République abuse de ses pouvoirs pour diminuer ceux de l’opposition est légal, rien ne s’y oppose puisque la Constitution elle même peut-être modifiée par de multiples moyens et sans réelle contraintes.
A la vérité, le Président de la République est une forme moderne du tyran démagogue. Parvenu au pouvoir par la violence symbolique et verbale de la joute électorale, son manque de fidélité aux principes démocratiques ( NDLRB. L’on nous permettra de penser que les principes démocratiques accompagnés des inénarables valeurs républicaines ne devrait pas être l’alpha et l’oméga de notre militantisme royaliste) est souvent consternant et démontre leur vacuité essentielle. On ne peut pas dire qu’il représente les qualités attribuées à la démocratie par les philosophes classiques : austérité, vertu, … au contraire, en France il se comporte comme un substitut de Roi, mais un substitut qui ne s’astreint à aucune des obligations et des qualités royales. C’est donc un roi illégitime et parvenu, qui divise et n’a pas de limites traditionnelles telles que les Lois Fondamentales. Un faux roi soumis à la versatilité de ses soutiens et qui ne dispose pas du temps nécessaire pour agir dans la durée, ni de la force que donne l’indifférence à la trompeuse popularité médiatique issue des sondages. Même avec la meilleure bonne volonté et l’honnêteté de sa démarche, il ne peut réunir tous les Français et ne peut donc réussir à relever la France.
Un faux roi qui se vend à l’étranger parfois avant même d’arriver au pouvoir, que ce soit par des diamants africains, de l’argent libyen, des prêts russes ou par la soumissions aux pouvoirs cosmopolite de l’argent.
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Une précision : Lorsque je parle de « manque de fidélité aux principes démocratiques », il est bien entendu que ces principes sont censés être au coeur du système qui se dit « République ». Que le Président manque de fidélité à ces principes ne me dérange que dans la mesure où son régime prétend l’incarner. En conséquence, je n’en fait nullement l’alpha et l’oméga du militantisme royaliste, mais c’est un argument de plus pour démontrer l’imposture de la prétendue République et du système démocratique.Je développerai dans les mois à venir sur ces sujets si ignorés des royalistes que sont la République, la Nation, le citoyen, la démocratie et j’en passe, pour démontrer que bien trop souvent nous avons perdu le sens de ces termes et les avons laissés aux « républicains » qui nous en imposent désormais un sens (unique) monstrueux.