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Le mouvement royaliste se déchire depuis la fin de l’année dernière et la mise au ban d’une de ses figures, l’avocat Elie Hatem, qui revendique l’usage exclusif de la «marque».
Bienvenue à l’Action française, ses fleurs de lys, ses camelots du roi et… sa toute dernière scission. Depuis la fin de l’année 2018, le mouvement royaliste d’extrême droite s’est scindé en deux. Le Centre royaliste d’Action française (Craf, communément considéré comme représentant de l’Action française) fait désormais face à l’association Amitié et Action française. Depuis, les insultes fusent entre les deux camps : «charlatans», «boulets», «usurpateurs»… Sur les réseaux sociaux, pas facile non plus de distinguer les deux comptes : «l’Action française» et leur nouveau concurrent «Action française» (sans le «l’»). De quoi donner le tournis aux royalistes.
A l’origine du clash, la mise au ban d’Elie Hatem par certains cadres du Craf, l’entité historique. Avocat franco-libanais issu de l’aristocratie maronite, Hatem, 49 ans, est un orateur régulier du mouvement royaliste dans les médias d’extrême droite ou lors de réunions publiques. Il est aussi le rédacteur des statuts juridiques du Craf, association loi 1901 depuis 1998, mais sans en être membre. Elie Hatem est aussi proche de personnes ouvertement racistes. Ainsi, il était prévu au programme d’une conférence réunissant le 19 janvier à Paris les pires figures de l’antisémitisme, telles que Hervé Ryssen, auteur «antijuifs», Jérôme Bourbon, directeur de l’hebdo négationniste Rivarol, Yvan Benedetti, animateur du groupuscule pétainiste Jeune Nation, ainsi que le multicondamné pour incitation à la haine raciale Alain Soral https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Soral . Elie Hatem n’est finalement pas venu «pour des raisons d’emploi du temps», fait-il savoir à Libération. Mais il a bien «donné [son] accord pour tenir un discours au nom de l’Action française à l’invitation de M. Benedetti».
C’est là que le Craf a tiqué, entérinant la rupture : «On ne souhaite pas que des gens comme ça salissent ce que représente l’Action française», dit à Libération François Bel-Ker, le secrétaire général. Résultat, voilà Elie Hatem qui fait bande à part avec son association Amitié et Action française.
Bande
Mais dans ce bras de fer entre royalistes, l’avocat peut compter sur le soutien de Marie-Gabrielle Pujo, 88 ans, fille de Maurice Pujo, cofondateur du mouvement en 1898 avec Charles Maurras, et toujours détentrice de la marque «l’Action française» à l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi). «Elle nous en a gentiment cédé l’usage, nous sommes les seuls à pouvoir nous en revendiquer, fait valoir Hatem. Nous n’admettrons jamais que le Craf se prévale d’un lien avec l’Action française.» Parmi ses autres soutiens, Michel Fromentoux, https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Fromentoux rédacteur historique du journal de l’Action française, le bimensuel l’Action française 2000, l’auteur pétainiste Gérard Bedel, ou encore André Charles, qui fait office de président du mouvement.
Hatem a aussi embarqué Cyriaque de Vulpillières http://lahorde.samizdat.net/2018/08/14/avec-le-pelican-solidaire-laction-francaise-sessaye-au-travail-social/. L’homme âgé d’une vingtaine d’années avait fait parler de lui en avril 2018 en entartrant le député LFI Eric Coquerel. Depuis, la petite équipe s’est illustrée en défendant sur Twitter le négationniste Robert Faurisson ou en organisant une journée en hommage à Maurras.
Du côté du Craf, on assure qu’une procédure judiciaire a été intentée contre Hatem et sa bande au motif qu’ils usurperaient le nom d’Action française. «Ils sont trois, ils tiennent dans une cabine téléphonique. Par contre, ils ont une capacité de nuisance», grince Olivier Dejouy, ( NDLRB. dit Perceval) http://www.lebreviairedespatriotes.fr/mots-cles/olivier-dejouy/cadre de l’association. Dans un même temps, cette scission offre l’occasion au Craf de tenter de rompre avec son image de groupuscule d’ultradroite. «La dénonciation du racisme et de l’antisémitisme fait partie des positions de l’Action française», tente François Bel-Ker, son secrétaire général. Il assure qu’Elie Hatem est écarté du mouvement depuis 2015, après sa participation aux municipales dans le IVe arrondissement de Paris sous les couleurs du Rassemblement bleu Marine, et ses prises de parole avec les intégristes catholiques de Civitas.
Des accusations en extrémisme que leur renvoie Hatem – «eux, ils sont devenus soraliens !» – qui rappelle que Bel-Ker et le Craf ont invité Soral à leur université d’été en 2013 et que l’un de ses dirigeants actuels a tenu conférence en 2015 pour Egalité et Réconciliation, l’association de l’idéologue antisémite. En outre, Hatem a continué à signer dans le journal de l’Action française, animé par le Craf, ainsi que sur leur site web, jusqu’en janvier 2018. Soit trois ans après sa mise à l’écart supposée.
Impayés
En réalité, cette scission pourrait avoir des motifs moins politiques : en toile de fond, un conflit financier autour de l’appartement du 10, rue Croix-des-Petits-Champs, le QG de l’Action française dans le Ier arrondissement de Paris. Marie-Gabrielle Pujo (détentrice de la marque l’Action française) réclame 20 000 euros d’arriérés au Craf, logé dans le bâtiment depuis 1998 par l’intermédiaire de sa société, Priep, qui éditait l’Action française 2000. «On a traîné des pieds, reconnaît Dejouy. On s’est rendu compte que c’était le tonneau des Danaïdes, que la Priep coûtait cher et on ne voulait tout simplement pas mettre d’argent dedans. C’était un gouffre.» Conséquence ? La mise en liquidation judiciaire de la société en janvier 2018. «Ils ont étouffé le journal», s’étrangle Hatem, par ailleurs avocat de Marie-Gabrielle Pujo, dont la réclamation d’impayés a été déboutée par un tribunal. Depuis, le Craf a lancé un nouveau journal, le Bien commun. Sans Elie Hatem.
Que Madame Marie-Gabrielle Pujo ne baisse pas les bras ! son combat, au-delà de l’aspect pécunier, est on ne peut plus légitime.
Ce n’est pas la mise en liquidation judiciaire de la société éditrice du journal en janvier 2018 qui tuera le mouvement maurassien…
Elie Hatem fut écarté du mouvement depuis 2015, après sa participation aux municipales dans le IVe arrondissement de Paris sous les couleurs du Rassemblement Bleu Marine, et ses prises de parole avec les intégristes Catholiques de Civitas : c’est pourtant là le chemin !
Le Centre Royaliste d’Action Française est infiltré par des francs-maçons qui veulent laïciser l’AF, quand Charles Maurras avait écrit à la fin de sa vie dans POUR UN JEUNE FRANCAIS :
-la France, sans l’invocation au Dieu qui aima les Français, est un concept dégènéré !
Que nos amis de la CRC, Catholiques, Royalistes et communautaristes -nous parlons ici de communautarisme Chrétien- prient N.S. Jésus-Christ, la Très Sainte Vierge Marie et Saint-Michel, les 3 Lys de France de France comme les 3 vainqueurs de Satan, fassent bloc autour de CIVITAS et viennent en aide à Mme Marie-Gabrielle Pujo.
Le futur de l’ACTION FRANCAISE est dans les mains de jeunes Royaliste comme Cyriaque de Vulpillières…
le futur de l’AF peut-être mais quid du futur de la monarchie française ?
Le futur de la Monarchie Française se posera quand cette Monarchie sera restaurée. Dans l’attente, la véritable ligne d’ACTION FRANCAISE, au-delà des appellations et des querelles internes, demeure : en meme temps de travailler à maintenir une propagande pour créer un état d’esprit Royaliste qui permettra la Restauration, lutter chaque jour pour défendre l’intéret national.
Cette ligne d’action est aujourd’hui défensue par :
1. des maurrasssiens Orléanistes, qui constituent le gros des mouvements AF et qui travaillent à ce que la Restauration se fasse en la personne de l’ainé des Orléans, SAR Jean d’Orléans, Comte de Paris et Duc de Vandome.
2. des maurassiens Providentialistes, ceux de la Contre-Réformes Catholiques (CRC), une Action Catholique et Française, Royaliste et Providentialiste, qui ne renie pas l’identité Chrétienne de la nation Française et s’en remet humblement à Dieu pour le choix du Roi à venir.
Qui est vraiment Robin d’Angelo ?
Comment peut – il traiter de pires figures de l’antisémitisme (terme qui ne veut rien dire .. au passage !) Hervé Ryssen , Alain Soral , Jérôme Bourbon , Yvan Bénédetti , Élie Hatem … qui n’est pas non républicain mais monarchiste !
Ce type est glaçant …
Le goéland « d’Angelo » est un drôle d’oiseau …
A bien y regarder , il est intéressant d’aller à la pêche … aux maquereaux …
J’ai oublié de rappeller qu’il y a des maurrassiens Providentialistes au sein du Groupe d’Action Royalistes : eu aussi défendent la véritable ligne d’ACTION FRANCAISE, qui est qu’en meme temps de travailler à maintenir une propagande pour créer un état d’esprit Royaliste qui permettra la Restauration, il faut lutter chaque jour pour défendre l’intéret national d’une France voulue Fille Ainée de l’Eglise et Educatrice des Peuples…
Un royaliste ne peut pas être raciste, impossible! Puisqu’un royaliste est forcément Chrétien.