Les familles nombreuses variable d'ajustement des gouvernements républicains successifs, étonnant non ? – Charte de Fontevrault et Royalisme providentialiste
EXTRAIT DES 150 POINTS DE LA PHALANGE
128. L’écologie fondamentale
1. Fondée sur la croyance et la confiance en Dieu, créateur et providence, bienveillant et bienfaisant, fortifiée par les leçons du passé qui montrent ce que peut un peuple français libéré et rendu fraternel, notre restauration nationale aura pour règle souveraine le principe fondamental de la science et de l’art écologiques : l’harmonie de la terre, de l’habitat et du travail. C’est le plus précieux héritage de notre civilisation millénaire. Il faut sauver ce qu’il reste, il faut tenter de refaire ce qui a disparu et continuer à bâtir la civilisation humaine selon cette Sagesse plus encore divine et chrétienne qu’humaine.
Cette harmonie consiste toute dans une distribution et un équilibre constants des trois grands éléments de la vie humaine.
– L’espace non pollué mais préservé, cultivé, soigné : la terre, la mer, l’air, les champs et les forêts, les eaux…
– L’habitat distribué dans l’espace selon une densité raisonnable et répondant à un peuplement qui reste dans des normes naturelles et civilisées : maisons de famille, groupées en villages, bourgs et villes provinciales, capitales régionales et nationale, convenablement dispersés.
– Le travail conçu en vue de la civilisation et non l’inverse : agriculture, arboriculture et pêcheries d’abord, artisanat et commerce ; petite et moyenne industrie, enfin grande industrie spécialement asservie aux nécessités écologiques ; et secteur des services lui-même inséparable des équilibres humains à sauvegarder et à enrichir.
2. La géographie française montre l’incomparable prédestination de ce pays à toutes les perfections, si diverses, de l’équilibre écologique. Cependant, les conséquences insensées d’un siècle et demi de développement cancéreux de l’industrie et de concentration urbaine lépreuse ont largement détruit les harmonies fondamentales. Les rebâtir sera une œuvre de longue haleine, nécessitant une grande politique écologique décidée de haut, mais réalisée avec enthousiasme par la communauté nationale unanime.
3. Car le retour à « l’équilibre écologique » ne sera pas la création technocratique et planifiée d’un État omniscient, omnipotent. Ce sera une œuvre de patience et d’amour, spontanée et prudente, des quatre « piliers » de l’écologie : la famille, les associations de gré à gré qu’elles pourront former, les associations de gré à gré devenues de droit public, et enfin la communauté nationale. Ces institutions fondamentales de toute société humaine civilisée doivent s’épauler et se développer sagement selon mille subtiles corrélations. Leur restauration et leur bon fonctionnement constituent donc l’essentiel de notre écologie.
Concluison de ce Point 128 : Membre d’une famille à laquelle il doit tout, le phalangiste se voue naturellement et quotidiennement à la prospérité de cette famille, tant corporelle que spirituelle, où le sort de chacun dépend de tous. La science et l’art de cette vie commune familiale, interfamiliale, humaine, s’appellent ou devraient s’appeler l’écologie et l’économie communautaires.
La Noblesse, c’est la reconnaissance publique du rôle social de la Famille.
La Royauté, c’est le couronnement de la Famille et de l’Etat. Voulus Chrétiens.
Catholiques et Français, toujours ! Et Royalistes parce que Catholiques et Français…
ENCORE UNE CHOSE…
129. La prospérité familiale.
1. La communauté familiale est l’objet premier du discours écologique et le premier acteur économique, parce qu’elle existe et assume son destin comme une personne morale, unité d’amour conjugal et parental, et non pas lieu de rencontre, de profit, de commerce, de concurrence. L’unité familiale est antérieure aux rapports d’intérêts que préside la loi d’équilibre des échanges.
La famille est une cellule écologique complète, avec ses intérêts stables, biologiques, matériels et moraux, son circuit d’activités complet, son travail en vue de sa propre consommation, son épargne orientée par des projets à long terme communs, sa volonté de fécondité et de prospérité équilibrée, constante et sûre : sa prudence spontanée. L’économie domestique a régné à l’état pur, presque exclusivement, pendant des millénaires sur toute la terre. C’est elle qui se reconstitue, se défend, s’adapte et prospère le plus sûrement C’est vraiment la base de tout système plus complexe, faute de laquelle rien ne sera jamais conforme à la nature ni capable de durer.
2. Il faut donc d’abord autoriser, restaurer, laisser vivre et s’épanouir la liberté familiale qui implique autorité, propriété et responsabilité. Autrement dit : décision, capacité, prudence. La famille a des besoins qu’elle cherche à satisfaire au moyen de ses capacités de production et d’échange de biens, selon ses facultés de décision autonomes. Il lui revient d’équilibrer travail et consommation, dépense et épargne, conservation et échange, pour jouir en sécurité morale de la bonne vie d’aujourd’hui. Selon sa prudence, elle conduit sa propre vie intérieure et elle engage ses personnes et ses biens, son honorabilité et son avenir dans ses relations extérieures. Aucun pouvoir ne peut remplacer ce premier poste de décision et de responsabilité sans porter mortellement atteinte à l’équilibre écologique foncier de la société humaine.
3. C’est ici que se déploie la première « utopie » ou norme idéale de l’écologie : la prudence des communautés familiales est le premier et le plus indispensable remède aux crises économiques que rencontre l’humanité à travers toute son histoire. Plus solide et saine sera l’institution familiale libérée de la propagande capitalo-socialiste, mieux la société fera face à ses difficultés. Ce principe sacré implique le respect absolu des trois éléments de l’écologie familiale : le pouvoir de décider pour cette communauté ou autorité, le pouvoir de disposer de ses biens de façon durable ou propriété, le pouvoir de contracter des engagements stables, ou responsabilité.
La famille, premier sanctuaire d’une vie écologique concertée, dont nulle analyse scientifique et mathématique ne pourra d’ailleurs totalement pénétrer la réalité, échappe à la surveillance et à l’intrusion des autres pouvoirs économiques qui doivent la servir plutôt que l’asservir.
Conclusion : La même que pour le point 128 !
La Noblesse, c’est la reconnaissance publique du rôle social de la Famille.
La Royauté, c’est le couronnement de la Famille et de l’Etat. Voulus Chrétiens.
Catholiques et Français, toujours ! Et Royalistes parce que Catholiques et Français…
UN DERNIER POUR LA ROUTE !
130. La famille restaurée.
1. Notre ancien droit familial n’était autre que le droit ecclésiastique, faisant du mariage une institution stable et civilisée, fondée sur un sacrement et un engagement irrévocable, définissant la famille comme une hiérarchie naturelle et sacrée, une réciprocité de services, un équilibre de devoirs et de droits. Il assura mille ans la vitalité des familles et par elle la fécondité et la vigueur de la nation. La Révolution par ses principes mêmes devait détruire cet inébranlable édifice ; il lui a fallu deux siècles. Le droit familial ne pouvait pas résister à la déclaration et à la revendication des droits de l’homme, somme des exigences anarchiques et égoïstes de l’individu, « naissant enfant trouvé et mourant célibataire » (Renan). En outre, les principes démocratiques ont corrompu les mœurs et les gouvernements ont été contraints d’adapter la législation aux mœurs ! Tel est bien le profil de toute décadence.
La famille indissoluble a fait place à la rencontre libre de deux individus que peut bientôt séparer le divorce par simple consentement mutuel. L’autorité maritale, qui soutenait le pouvoir naturel du chef de famille, n’existe plus ; les époux sont indépendants et dressés l’un contre l’autre par la loi. L’autorité paternelle et parentale est dissoute par la loi et a pratiquement disparu devant l’émancipation des enfants et la collectivisation forcenée de toute leur existence. La famille légitime est battue en brèche par l’assimilation civile du concubinage et des unions contre-nature au mariage, des enfants naturels et adultérins aux enfants légitimes. Seule autorité à subsister dans ce saccage, le juge est appelé constamment à statuer sur tout litige : il fait et défait les familles au gré des passions et des tiraillements. Juridiquement, économiquement, socialement, l’union libre, favorisée par toutes sortes de règlements, devient un statut reconnu, préférable à l’état de mariage. Avoir des enfants était déjà, en raison des dispositions du Code, une gêne considérable, c’est devenu de nos jours une honte, une atteinte portée aux droits de ceux qui jouissent présentement de la vie. La République maçonnique organise la propagande pour la contraception, la soutient des deniers de l’État ; elle livre méthodiquement à la dépravation la jeunesse des écoles et met au point, de connivence avec les trusts financiers qui exploitent cette industrie et ce commerce, une immense œuvre de corruption générale de la société. L’homosexualité est légitimée et protégée. Plus encore, la liberté de l’avortement ébranle le fondement même de la civilisation. Tant et si bien que la conception traditionnelle de la famille est aujourd’hui étrangère à l’expérience d’une grande partie de la jeunesse de nos sociétés.
2. L’Église seule peut entreprendre le redressement des mœurs, nécessaire, urgent, qui reste cependant un vœu profond des peuples que corrompent les institutions et les propagandes démocratiques. La loi civile doit y aider par la restauration au moins facultative et progressive de l’ancien Droit français, naturel et chrétien. Le mariage monogamique indissoluble, la puissance paternelle et parentale dans la communauté familiale légitime, la proscription absolue de l’avortement en sont les chapitres principaux.
Dans notre société pluraliste, et pour tenir compte de la décadence des mœurs, d’autres droits familiaux pourront être reconnus, orthodoxe, musulman, juif, etc., à l’exclusion de l’anarchie individualiste qui prétend ignorer tout engagement mutuel, toute loi naturelle et toute moralité. L’État obligera chacun à la loyauté de ses engagements selon son droit particulier. Ainsi jugera-t-il les catholiques selon le droit ecclésiastique et les obligations connues du mariage sacramentel librement contracté par eux. De leur propre gré, les foyers s’engageront dans la voie de la restauration désirée.
Conclusion :
Restaurer la structure familiale n’est pas suffisant, il faut encore doter les familles des moyens d’exercer leur fonction écologique. Les libertés économiques et sociales, matérielles et spirituelles, des familles leur seront reconnues à proportion de leur stabilité. Le plus large droit des chefs de famille à décider de leurs choix, à mesurer leurs volontés sur leurs capacités, hors de la tutelle étatique et des pressions collectives, doit être une norme fondamentale de l’ordre nouveau : liberté de la fécondité, de l’éducation et de l’instruction, de l’orientation professionnelle, de la santé, des loisirs, de la culture, de l’habitation, de l’épargne et des moyens de prévoyance, de la retraite et du régime successoral dans la limite des lois et des coutumes.
Une politique qui place l’institution famiale au centre de ses préoccupations . Défense donc de la sainteté du mariage, de la Vie, de l’enfance, du logement, de la propriété, de l’emploi et de tous ceux qui créent des emplois : artisans, commerçants, agrculteurs/marins-pécheurs, peitits et moyens entrepremeurs…
Oui !
La Noblesse, c’est la reconnaissance publique du rôle social de la Famille.
La Royauté, c’est le couronnement de la Famille et de l’Etat. Voulus Chrétiens.
Catholiques et Français, toujours ! Et Royalistes parce que Catholiques et Français…
EXTRAIT DES 150 POINTS DE LA PHALANGE
128. L’écologie fondamentale
1. Fondée sur la croyance et la confiance en Dieu, créateur et providence, bienveillant et bienfaisant, fortifiée par les leçons du passé qui montrent ce que peut un peuple français libéré et rendu fraternel, notre restauration nationale aura pour règle souveraine le principe fondamental de la science et de l’art écologiques : l’harmonie de la terre, de l’habitat et du travail. C’est le plus précieux héritage de notre civilisation millénaire. Il faut sauver ce qu’il reste, il faut tenter de refaire ce qui a disparu et continuer à bâtir la civilisation humaine selon cette Sagesse plus encore divine et chrétienne qu’humaine.
Cette harmonie consiste toute dans une distribution et un équilibre constants des trois grands éléments de la vie humaine.
– L’espace non pollué mais préservé, cultivé, soigné : la terre, la mer, l’air, les champs et les forêts, les eaux…
– L’habitat distribué dans l’espace selon une densité raisonnable et répondant à un peuplement qui reste dans des normes naturelles et civilisées : maisons de famille, groupées en villages, bourgs et villes provinciales, capitales régionales et nationale, convenablement dispersés.
– Le travail conçu en vue de la civilisation et non l’inverse : agriculture, arboriculture et pêcheries d’abord, artisanat et commerce ; petite et moyenne industrie, enfin grande industrie spécialement asservie aux nécessités écologiques ; et secteur des services lui-même inséparable des équilibres humains à sauvegarder et à enrichir.
2. La géographie française montre l’incomparable prédestination de ce pays à toutes les perfections, si diverses, de l’équilibre écologique. Cependant, les conséquences insensées d’un siècle et demi de développement cancéreux de l’industrie et de concentration urbaine lépreuse ont largement détruit les harmonies fondamentales. Les rebâtir sera une œuvre de longue haleine, nécessitant une grande politique écologique décidée de haut, mais réalisée avec enthousiasme par la communauté nationale unanime.
3. Car le retour à « l’équilibre écologique » ne sera pas la création technocratique et planifiée d’un État omniscient, omnipotent. Ce sera une œuvre de patience et d’amour, spontanée et prudente, des quatre « piliers » de l’écologie : la famille, les associations de gré à gré qu’elles pourront former, les associations de gré à gré devenues de droit public, et enfin la communauté nationale. Ces institutions fondamentales de toute société humaine civilisée doivent s’épauler et se développer sagement selon mille subtiles corrélations. Leur restauration et leur bon fonctionnement constituent donc l’essentiel de notre écologie.
Concluison de ce Point 128 : Membre d’une famille à laquelle il doit tout, le phalangiste se voue naturellement et quotidiennement à la prospérité de cette famille, tant corporelle que spirituelle, où le sort de chacun dépend de tous. La science et l’art de cette vie commune familiale, interfamiliale, humaine, s’appellent ou devraient s’appeler l’écologie et l’économie communautaires.
La Noblesse, c’est la reconnaissance publique du rôle social de la Famille.
La Royauté, c’est le couronnement de la Famille et de l’Etat. Voulus Chrétiens.
Catholiques et Français, toujours ! Et Royalistes parce que Catholiques et Français…
ENCORE UNE CHOSE…
129. La prospérité familiale.
1. La communauté familiale est l’objet premier du discours écologique et le premier acteur économique, parce qu’elle existe et assume son destin comme une personne morale, unité d’amour conjugal et parental, et non pas lieu de rencontre, de profit, de commerce, de concurrence. L’unité familiale est antérieure aux rapports d’intérêts que préside la loi d’équilibre des échanges.
La famille est une cellule écologique complète, avec ses intérêts stables, biologiques, matériels et moraux, son circuit d’activités complet, son travail en vue de sa propre consommation, son épargne orientée par des projets à long terme communs, sa volonté de fécondité et de prospérité équilibrée, constante et sûre : sa prudence spontanée. L’économie domestique a régné à l’état pur, presque exclusivement, pendant des millénaires sur toute la terre. C’est elle qui se reconstitue, se défend, s’adapte et prospère le plus sûrement C’est vraiment la base de tout système plus complexe, faute de laquelle rien ne sera jamais conforme à la nature ni capable de durer.
2. Il faut donc d’abord autoriser, restaurer, laisser vivre et s’épanouir la liberté familiale qui implique autorité, propriété et responsabilité. Autrement dit : décision, capacité, prudence. La famille a des besoins qu’elle cherche à satisfaire au moyen de ses capacités de production et d’échange de biens, selon ses facultés de décision autonomes. Il lui revient d’équilibrer travail et consommation, dépense et épargne, conservation et échange, pour jouir en sécurité morale de la bonne vie d’aujourd’hui. Selon sa prudence, elle conduit sa propre vie intérieure et elle engage ses personnes et ses biens, son honorabilité et son avenir dans ses relations extérieures. Aucun pouvoir ne peut remplacer ce premier poste de décision et de responsabilité sans porter mortellement atteinte à l’équilibre écologique foncier de la société humaine.
3. C’est ici que se déploie la première « utopie » ou norme idéale de l’écologie : la prudence des communautés familiales est le premier et le plus indispensable remède aux crises économiques que rencontre l’humanité à travers toute son histoire. Plus solide et saine sera l’institution familiale libérée de la propagande capitalo-socialiste, mieux la société fera face à ses difficultés. Ce principe sacré implique le respect absolu des trois éléments de l’écologie familiale : le pouvoir de décider pour cette communauté ou autorité, le pouvoir de disposer de ses biens de façon durable ou propriété, le pouvoir de contracter des engagements stables, ou responsabilité.
La famille, premier sanctuaire d’une vie écologique concertée, dont nulle analyse scientifique et mathématique ne pourra d’ailleurs totalement pénétrer la réalité, échappe à la surveillance et à l’intrusion des autres pouvoirs économiques qui doivent la servir plutôt que l’asservir.
Conclusion : La même que pour le point 128 !
La Noblesse, c’est la reconnaissance publique du rôle social de la Famille.
La Royauté, c’est le couronnement de la Famille et de l’Etat. Voulus Chrétiens.
Catholiques et Français, toujours ! Et Royalistes parce que Catholiques et Français…
UN DERNIER POUR LA ROUTE !
130. La famille restaurée.
1. Notre ancien droit familial n’était autre que le droit ecclésiastique, faisant du mariage une institution stable et civilisée, fondée sur un sacrement et un engagement irrévocable, définissant la famille comme une hiérarchie naturelle et sacrée, une réciprocité de services, un équilibre de devoirs et de droits. Il assura mille ans la vitalité des familles et par elle la fécondité et la vigueur de la nation. La Révolution par ses principes mêmes devait détruire cet inébranlable édifice ; il lui a fallu deux siècles. Le droit familial ne pouvait pas résister à la déclaration et à la revendication des droits de l’homme, somme des exigences anarchiques et égoïstes de l’individu, « naissant enfant trouvé et mourant célibataire » (Renan). En outre, les principes démocratiques ont corrompu les mœurs et les gouvernements ont été contraints d’adapter la législation aux mœurs ! Tel est bien le profil de toute décadence.
La famille indissoluble a fait place à la rencontre libre de deux individus que peut bientôt séparer le divorce par simple consentement mutuel. L’autorité maritale, qui soutenait le pouvoir naturel du chef de famille, n’existe plus ; les époux sont indépendants et dressés l’un contre l’autre par la loi. L’autorité paternelle et parentale est dissoute par la loi et a pratiquement disparu devant l’émancipation des enfants et la collectivisation forcenée de toute leur existence. La famille légitime est battue en brèche par l’assimilation civile du concubinage et des unions contre-nature au mariage, des enfants naturels et adultérins aux enfants légitimes. Seule autorité à subsister dans ce saccage, le juge est appelé constamment à statuer sur tout litige : il fait et défait les familles au gré des passions et des tiraillements. Juridiquement, économiquement, socialement, l’union libre, favorisée par toutes sortes de règlements, devient un statut reconnu, préférable à l’état de mariage. Avoir des enfants était déjà, en raison des dispositions du Code, une gêne considérable, c’est devenu de nos jours une honte, une atteinte portée aux droits de ceux qui jouissent présentement de la vie. La République maçonnique organise la propagande pour la contraception, la soutient des deniers de l’État ; elle livre méthodiquement à la dépravation la jeunesse des écoles et met au point, de connivence avec les trusts financiers qui exploitent cette industrie et ce commerce, une immense œuvre de corruption générale de la société. L’homosexualité est légitimée et protégée. Plus encore, la liberté de l’avortement ébranle le fondement même de la civilisation. Tant et si bien que la conception traditionnelle de la famille est aujourd’hui étrangère à l’expérience d’une grande partie de la jeunesse de nos sociétés.
2. L’Église seule peut entreprendre le redressement des mœurs, nécessaire, urgent, qui reste cependant un vœu profond des peuples que corrompent les institutions et les propagandes démocratiques. La loi civile doit y aider par la restauration au moins facultative et progressive de l’ancien Droit français, naturel et chrétien. Le mariage monogamique indissoluble, la puissance paternelle et parentale dans la communauté familiale légitime, la proscription absolue de l’avortement en sont les chapitres principaux.
Dans notre société pluraliste, et pour tenir compte de la décadence des mœurs, d’autres droits familiaux pourront être reconnus, orthodoxe, musulman, juif, etc., à l’exclusion de l’anarchie individualiste qui prétend ignorer tout engagement mutuel, toute loi naturelle et toute moralité. L’État obligera chacun à la loyauté de ses engagements selon son droit particulier. Ainsi jugera-t-il les catholiques selon le droit ecclésiastique et les obligations connues du mariage sacramentel librement contracté par eux. De leur propre gré, les foyers s’engageront dans la voie de la restauration désirée.
Conclusion :
Restaurer la structure familiale n’est pas suffisant, il faut encore doter les familles des moyens d’exercer leur fonction écologique. Les libertés économiques et sociales, matérielles et spirituelles, des familles leur seront reconnues à proportion de leur stabilité. Le plus large droit des chefs de famille à décider de leurs choix, à mesurer leurs volontés sur leurs capacités, hors de la tutelle étatique et des pressions collectives, doit être une norme fondamentale de l’ordre nouveau : liberté de la fécondité, de l’éducation et de l’instruction, de l’orientation professionnelle, de la santé, des loisirs, de la culture, de l’habitation, de l’épargne et des moyens de prévoyance, de la retraite et du régime successoral dans la limite des lois et des coutumes.
Une politique qui place l’institution famiale au centre de ses préoccupations . Défense donc de la sainteté du mariage, de la Vie, de l’enfance, du logement, de la propriété, de l’emploi et de tous ceux qui créent des emplois : artisans, commerçants, agrculteurs/marins-pécheurs, peitits et moyens entrepremeurs…
Oui !
La Noblesse, c’est la reconnaissance publique du rôle social de la Famille.
La Royauté, c’est le couronnement de la Famille et de l’Etat. Voulus Chrétiens.
Catholiques et Français, toujours ! Et Royalistes parce que Catholiques et Français…