LA PRIÈRE DE LA FIN [Extrait]
… Ce vieux coeur de soldat n’a point connu la haine
Et pour vos seuls vrais biens a battu sans retour*.
Le combat qu’il soutint fut pour une Patrie,
Pour un Roi, les plus beaux qu’on ait vus sous le ciel,
La France des Bourbons, de Mesdames Marie,
Jeanne d’Arc et Thérèse et Monsieur Saint Michel.
Notre Paris jamais ne rompit avec Rome.
Rome d’Athènes en fleur a récolté le fruit,
Beauté, raison, vertu, tous les honneurs de l’homme,
Les visages divins qui sortent de ma nuit.
Clairvaux, juin 1950
NDLRB.Entre 1945 et 1952, Charles Maurras publia quelques-uns de ses textes les plus importants224. Bien qu’affaibli, il collabore sous le pseudonyme d’« Octave Martin » à Aspects de la France, journal fondé par des maurrassiens en 1947, à la suite de l’interdiction de l’Action française. Il dénonce l’épuration et s’en prend particulièrement à François de Menthon, pour avoir été le ministre de la Justice du Gouvernement provisoire de la République française225. Il fait 7 mois à Riom1, condamné à la dégradation civique et à la prison226. Ses dernières années, passées en grande partie à la prison de Clairvaux, furent aussi l’occasion d’une introspection sur la question de la Résistance ou du traitement infligé aux Juifs pendant la guerre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras#L’apr%C3%A8s-Seconde_Guerre_mondiale_(1945-1952)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_centrale_de_Clairvaux
* Maurras s’adresse ici au Seigneur
Saint-Michel – Mont-Mercure, Vendée
Le MARQUIS André Le sage DE LA FRANQUERIE ne s’y était pas trompé, qui écrivit dans les années 70 du XX° siècle un livre magistral : MAURRAS, GRAND DEFENSEUR DES VERITES ETERNELLES (Editions de Chiré).
A lire absolument !