G. Lenôtre… Louis XVII s’est bien évadé du Temple.

Cher Monsieur,

Etayant de façon très convaincuante et bien argumentée la thèse de l’évasion du Temple de Louis XVII, cette étude de Théodore Gosselin (dit G.Lenotre) parue dans la Revue des Deux Mondes en 1919 et 1920 mérite d’être connue:
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Roi_Louis_XVII
La partie VI “Hors du Temple” est à elle seule partiulièrement intéressante:
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Roi_Louis_XVII/06
Si La Charte de Fontevrault a déja publié cette référence qu’elle veuille bien m’en excuser.

Merci à vous et à vos commentateurs de leur superbe travail.

Avec mes meilleurs sentiments.

B.  Que nous remercions de son envoi.

0 thoughts on “G. Lenôtre… Louis XVII s’est bien évadé du Temple.

  1. Hervé J. VOLTO

    En ce qui concerne son descendant actuel, le ROI caché HENRI V DE LA CROIX, on pourrait faire notre les paroles de Lex Luthor se référant à Superman et à son identité secrète (Loïs et Clack, Les Nouvelles aventure de Superman) :

    -Il est là, quelques part. Vivant au milieu de nous, parmis nous….

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    1. Louis Chiren

      Cette œuvre est née le 28 juillet 2017. Je l’ai achevée le 4 août en la fête du père Jean-Marie Vianney le saint curé d’Ars. C’était aussi le premier vendredi du mois où nous vénérions le Sacré Cœur de Jésus qui nous assiste tout au long de nos vies.

      Le 28 juillet 1794, Robespierre, son jeune frère, Saint-Just et Couthon montaient à l’échafaud. L’instigateur de la terreur était rattrapé par l’horreur de ses actes.
      Le 28 juillet 1835 Giuseppe Fieschi tente d’assassiner Louis Philippe alors que ce dernier se rend à la Bastille pour commémorer la révolution des trois glorieuses. Sa machine infernale n’atteindra pas sa cible mais fera dix-huit morts dans le cortège.

      Le 28 juillet est également la fête de saint Samson. C’était un honorable abbé du pays de Galles. Il évangélisera l’Irlande au VIème siècle avant de s’établir en Bretagne où il fondera un monastère. Mort en 565, ses reliques sont conservées à la cathédrale de Dol. Il fait parti des sept fondateurs de la Bretagne catholique. Samson, qui signifie « petit soleil ».

      Cette œuvre vous présente une reproduction de la calèche à chèvre du petit Louis Charles de France (Louis XVII). Peut avant la révolution il profitait de ce mini carrosse dans le parc de Saint-Cloud. Deux chèvres le tractaient, moyen qui perdurera jusqu’au 19ème siècle. Ce n’était pas un jouet mais le moyen de locomotion du prince indiquant son rang.

      Il était et demeure magnifique, en bois sculpté, peint et doré, garni d’un cuir rouge tirant sur le pourpre.

      La plupart des carrosses de l’ancien régime seront détruits par la fureur révolutionnaire. Celui-ci échappera à la vindicte remisé dans les communs du château de Saint-Cloud. Il sera retrouvé bien plus tard, vous pouvez le voir au château de Versailles.

      Le fait que ce véhicule rappelle physiquement la présence du petit roi Louis XVII n’est-il pas un signe du Ciel pour ce temps de grande espérance ?

      Pour ce qui est des chèvres, voyons ce qu’elles évoquent au sens mystique.

      Dans l’ancien testament, elles sont offertes en sacrifice. Dans le Cantique des Cantiques, les cheveux de l’amoureuse sont comparés à un troupeau de chèvres suspendues aux flancs de Galaad (CT A.1).

      Les chèvres ont toujours accompagnées l’homme depuis le néolithique, lui fournissant le lait et la viande. Au Moyen-âge toute l’Europe s’en sert. Elles restent à proximité des maisons contrairement aux ovins. Petites et dociles elles meublent le quotidien.

      On en tire le fromage et la laine. Leur cuir est extrêmement résistant et souple. Elles représentent comme vous le constatez, une puissance motrice, tractant de petites carrioles, des outils agricoles et le bât. Et même des princes de la maison de France, c’est dire.

      Dans le bestiaire animalier catholique, la chèvre est l’emblème du Christ. Ces dernières se plaçant sur des points hauts pour mieux observer. Ainsi le Christ du haut du Ciel, observe les âmes afin de les guérir de leur cécité spirituelle.

      Grégoire de Nysse présentait la chèvre comme l’emblème de la totale perfection et de l’universalité du regard scrutateur du Christ qui en tant que Dieu voit tout dans le passé, le présent et l’avenir.

      D’autres pères de l’Eglise parlant de ce pouvoir de notre Seigneur indiquaient qu’il favorisait les âmes choisies par ce don de vision sur ses merveilles car l’homme ordinaire est aveugle et sourd et ne peut rien en percevoir.

      Le Physiologus et les bestiaires du Moyen-âge qui en découlent prirent la chèvre comme l’emblème de l’omniscience du Christ Sauveur (voir également le bestiaire de Pierre de Beauvais du 13ème siècle).

      Les mystiques de l’époque affirment que le Christ voit également les méchants depuis les hauteurs. Il en découlera une rémunération selon les agissements de chacun lorsque le temps de la justice sera venu.

      A une époque antérieure, Origène plaçait le symbolisme Christique de la chèvre sur un autre plan. Il disait que non seulement cette dernière était douée d’une perspicacité merveilleuse mais encore qu’elle porte sur la poitrine une liqueur propre à procurer aux hommes le même avantage :

      « Ainsi, dit-il, Jésus-Christ ne voit pas seulement Dieu, son Père, mais il le rend visible pareillement à ceux que sa parole éclaire ».

      Ce que des commentateurs traduisent plus justement ainsi : De même que la liqueur qui se trouve dans la poitrine de la chèvre fortifie à l’extrême limite du possible les yeux des hommes, de même le Sang du Christ, que le chrétien peut s’assimiler par l’Eucharistie, dessille les yeux des âmes et leur donne l’acuité spirituelle qui leur fait voir et comprendre les « choses de Dieu ».

      Le Christ qui ouvrit les portes du paradis à l’ensemble de l’humanité, si tant est qu’elle se convertisse indiquait qu’il était la porte des brebis: « Qui passe par moi sera sauvé ».

      Voici les données partielles qui ont fait de la chèvre, l’un des emblèmes du Christ dont les maîtres anciens de la spiritualité appliquaient le cantique de Salomon : « Similis est dilectus meus capreae  » mon bien aimé est semblable à la chèvre.

      Ajoutons que dans l’art des catacombes de Rome, la chèvre apparaît souvent dans la sculpture dans un rôle purement décoratif lorsqu’elle anime un paysage.

      Par contre lorsqu’elle se trouve parmi des brebis et des béliers autour du Pasteur comme dans la fresque de Domitille à Rome elle symbolise les âmes fidèles.

      Dans la catacombe romaine du cimetière de Priscille, le bon pasteur porte sur ses épaules non pas une brebis égarée mais une chèvre car elle symbolise également l’âme égarée dans les péchés d’impuretés.

      Le symbole, on le voit, est totalement à l’opposé des attributs du Christ lorsqu’il s’agit de nous l’attitrer.

      Pour cette illustration, le choix de la race s’est porté sur la Saanen. Cette chèvre est originaire de Suisse dans la haute vallée de la Sarine (Saane en allemand, commune de Saanen). Elle est bien implantée dans le canton de Bern et ce depuis longtemps. Elle s’est étendue à toute la Suisse. En France, elle est arrivée aux alentours de 1910 et jusqu’à la seconde guerre mondiale elle sera intégrée dans le sud-est pour des croisements. Plus tard les éleveurs français en feront venir pour fixer la race d’origine, elle deviendra la seconde race caprine en matière d’effectif.

      Mon choix pour cette race helvétique, est un clin d’œil aux gardes Suisses qui tombèrent pour la défense des Lys de France. La robe de blancheur évoque la pureté du sacrifice de notre Seigneur et de tous les martyrs à sa suite.

      La chèvre que l’on offrait en holocauste, tire le carrosse du petit prince dont le pourpre de la sellerie indique le martyr de ses parents et de sa tante. Sa jeune vie placée sous le signe de la Croix, lui qui ne régnera jamais et tombera dans l’oubli pour rejoindre les grands mythes.
      Seuls les rois de France portaient le pourpre lors de leur deuil, le petit Louis en était enveloppé pour un parcours de vie plein de souffrances. Le Christ avait déjà ses desseins pour la branche royale et pour la France.
      Plus de deux cents ans d’abominations devaient courir jusqu’à ce jour sans que nul ne puisse voir avec précision la fin de ce calvaire.

      Mais le Christ est sur les hauteurs, il scrute les âmes et dirige les cœurs telle la chèvre perché sur la roche du calvaire. Il sait et agira lorsque l’heure sera venue pour la plus grande gloire de son père et pour le bonheur de sa sainte mère.

      https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete/la-caleche-du-dauphin

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