Affaire Benalla : une « justice aux ordres » se met en place par conseilesperanceduroi

Par une lettre du 27 juin 2019  adressée à Gérard Larcher (a) président du Sénat, et un communiqué de presse du même jour, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz (b), a informé de sa décision de classer sans suite les procédures engagées contre trois collaborateurs du président de la République. Il s’agissait de Patrick Strzoda (Directeur de Cabinet) (c) ,  Alexis Kohler (secrétaire général),  d) et de Lionel Lavergne   (chef du groupe de sécurité). Une enquête préliminaire avait été engagée du chef de « faux témoignage », après que le président du Sénat lui avait signalé, par une lettre du 27 mars, de telles suspicions lors d’auditions devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla.

Rappelons, d’une part, que les témoignages devant une commission d’enquête se font sous serment, en application de l’article 6 de l’ordonnance du 17 novembre 1958, qui détermine le fonctionnement des commissions d’enquête. Un mensonge, fût-il par omission, est alors passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende, en vertu de l’article 434-13 du code pénal, auquel renvoie ce même article 6. C’est ainsi que, le 9 novembre 2018, la cour d’appel de Paris a condamné, pour la première fois, le pneumologue Michel Aubier à 20 000 euros d’amende, pour ne pas avoir fait part de ses liens d’intérêts avec le groupe Total.

Précisons, d’autre part, que les poursuites et les éventuelles condamnations auxquelles peut donner lieu un faux témoignage ne sont pas diligentées par les parlementaires, dont ce ne serait nullement la mission, mais bien par l’autorité judiciaire et, plus précisément, par le parquet de Paris. Lorsqu’ils constatent ou soupçonnent une infraction (tel un faux témoignage), les parlementaires doivent alerter le parquet. Ce dernier peut alors diligenter une enquête et décider de l’opportunité des poursuites.

Ainsi, le président Larcher a fait part de ses soupçons au procureur de la République, comme il en avait le devoir, et ce dernier a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire, puis, à son terme, de classer la procédure sans suite, comme il en avait le pouvoir. Jusqu’ici, rien d’anormal.

Sauf que le contenu même de la lettre et du communiqué de presse interpelle. Le procureur relève que « M. Patrick Strzoda  a pu faire une description incomplète des attributions d’Alexandre Benalla lors de son audition du 25 juillet 2018 ». Un mensonge par omission !

*** et la suite que  vous découvrirez  ci-aprés grâce au lien ci-dessous ne  vous décevra pas d’avantage ***

https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2019/07/11/affaire-benalla-une-justice-aux-ordres-se-met-en-place/

                                                             Et encore

a)  https://fr.wikipedia.org/wiki/Gérard_Larcher

b) https://fr.wikipedia.org/wiki/Rémy_Heitz

c)  https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Strzoda

d)  https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_Kohler

 

*** https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_de_sécurité_de_la_présidence_de_la_République#/media/Fichier:Groupe_de_sécurité_de_la_présidence_de_la_République_(GSPR)_2018.svg

 

3 thoughts on “ Affaire Benalla : une « justice aux ordres » se met en place par conseilesperanceduroi

  1. Hervé J. VOLTO

    Vincent Crase, qui n’a pas porté de coups aux manifestants de la Place de Contrescarpe, a payé pour Alexandre Rachid Benala, qui lui a été par contre assezviolant. Mais dont il faut éviter, à travers ce dernier, de trops stigmatiser la communuté arabo-musulmanne de France.

    Résultats : Benela est aujourd’hui chef de la sécurité du parc d’attraction de Paris (là où il y la grande roue) et Crase, au contraire, ne trouve plus de travail et… envisage de quitter la France !

    Quels services, offciels ou personnel, at-il rendu au chef de l’Etat ? a-t-il servi de Stringer -pardon, agent occasionnel- aux Services en Afrique ? a-it-il fait parti un de la cellule de sécurité et d’inetlligence privé de l’Elysée qui chapeaute et parfois entrave le travail du GSPR ?

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  2. Hervé J. VOLTO

    Qui est Vincent Crase ?
    Un ex-gendarme d’élite, salarié de La République En Marche, et ami personnel d’Alexandre R. Benala
    https://www.lci.fr/politique/affaire-alexandre-benalla-qui-est-vincent-crase-entendu-19-septembre-commission-senat-2093702.html

    Présent aux côtés de son ami Alexandre Rachid Benalla lors de la manifestation de la Place de la Contrescarpe, Vincent Crase est mis en examen pour « violences en réunion », « immixtion dans l’exercice d’une fonction publique » et « port prohibé d’arme ».
    https://www.ouest-france.fr/politique/affaire-benalla/affaire-benalla-qui-est-vincent-crase-l-autre-collaborateur-accuse-de-violences-5904152

    Vidéo de Vincnent Crase en action avec Benala

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