Juste avant le 28 septembre 2015…
La France possédait déjà le deuxième domaine maritime mondial, juste après les Etats-Unis (dans notre album L’Aventure France racontée par les cartes, voir la photo « La 2ème puissance maritime mondiale »…).
En quatre décrets, publiés au Journal Officiel et fixant les limites extérieures du plateau continental français au large de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, des îles Kerguelen et de la Nouvelle-Calédonie, la France a multiplié par deux la surface de son Domaine maritime, et donc de sa Zone Economique Exclusive.
Et ce, en parfait accord avec les instances internationales, puisque la publication de ces textes fait suite aux recommandations en ce sens de la Commission des limites du plateau continental (CLPC), un organe établi par la convention des Nations unies sur le droit de la mer (1982).
La convention, dite de Montego Bay, permet aux pays côtiers d’étendre leur plateau continental au-delà des 200 milles marins (environ 370 km) de leur ZEE – jusqu’à une limite maximale de 350 milles – s’ils démontrent que leur territoire terrestre se prolonge sur le fond des océans. Les droits d’un Etat sur cette zone ne s’exercent cependant que sur le sol et le sous-sol marin, et non sur la colonne d’eau, qui reste du domaine international.
Les zones concernées par ces extensions portent sur une superficie de 423.000 km² au large des îles Kerguelen, de 76.000 km² au large de la Nouvelle-Calédonie, de 72.000 km² au large de la Guyane et de 8.000 km² au large de la Martinique et de la Guadeloupe.
LAFAUTEAROUSSEAU
Le quotidien royaliste sur la toile