Poème du capitaine Clément-Frison-Roche du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau ; mort pour la France le 26 novembre 2019 au Mali, honneur lui soit rendu !
« Ainsi, toujours poussés vers une étrange quête
Nos pères s’en allaient-ils bravant la destinée,
Tantôt l’air abattu par le poids des conquêtes,
Tantôt l’air guilleret de leurs jeunes années.
Sur les champs de bataille, côtoyant la laideur,
Ils connaissaient la vie et ses plus tristes heures.
Pas un ne regrettait mais tous avaient au cœur
Ce que signifiait mourir au champ d’honneur.
Du plateau de Pratzen où la brume se fane,
Des tranchées de Verdun aux rizières du Tonquin,
Par-delà le Djebel et les vallées afghanes,
La souffrance et la peur étaient leur quotidien.
Mais pour que vive la France et la gloire de son nom,
Ils portèrent au front son prestigieux emblème,
Et subissant l’affront jusqu’à celui suprême,
Ils tombèrent en héros sous le feu des canons.
Les yeux levés au ciel implorant le pardon,
Leurs corps meurtris exhibait une douleur extrême,
Et dans l’ultime soupir sur leurs visages blêmes,
Leurs lèvres murmuraient ce cantique moribond:
« Oh tendre France, douce gardienne de mon baptême,
Prenez ici ma vie, je vous en fais le don,
Veillez sur ma famille et tous les gens que j’aime,
Et rendez je vous prie mon sacrifice fécond… »
Toi France, ingrate mère à la parure ternie,
Laisseras-tu leurs cris se perdre dans la nuit ?
Ils t’ont donné leur cœur, ils t’ont donné leur vie,
N’est-ce pas révoltant que nul ne les envie ?
À tes illustres fils tombés pour la patrie,
Plutôt que souvenir tu préfères l’oubli,
À tes jeunes enfants disparus aujourd’hui,
Plutôt que bienveillance tu préfères le mépris.
Qu’adviendra-t-il de nous ta jeune génération ?
Parmi les injustices de tes institutions,
Et le désintérêt de ta population,
Ne saurons-nous jamais où part ton attention ?
Quel sort réserves-tu à ceux qui serviront ?
Nulles considérations, seules quelques concessions !
Pourtant tu le sais bien, nous qui te chérissons,
Nous ne demandons rien qu’un peu de compassion !
Et s’il m’advenait un jour de périr en ton nom,
Ce serait avec foi mais non sans une question,
Pour que revive France et la gloire de son nom,
Je te lancerais sans haine ce dernier affront,
Tandis que mon chant du cygne, funeste merveille,
Pareil au flot gémissant de mon sang vermeil,
Fera couler ces mots aux milles résonances:
« France, ma France, qu’as-tu fait de ta reconnaissance ? »
Clément-Frison-Roche
https://www.parismatch.com/Actu/International/Marie-Frison-Roche-Mon-mari-etait-pret-a-donner-sa-vie-pour-la-France-son-pays-qu-il-aimait-tant-1662947
https://i.imgur.com/UpjKnW8.jpg
Ceci annonce le printemps du roi car le 5eme RHC renvoie par ce poème d’un officier orphelin du vrai dirigeant de la France aux mêmes chiffres royaux du Roi Henri de la Croix le 5eme du nom qui régnera ⚜️
https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete/le-printemps-du-roi
Cette illustration est née le 31 décembre 2016 pour la saint Sylvestre.
Elle était la dernière illustration de cette année 2016 qui en avait vu naître quarante six sous mon pinceau.
Elle symbolisait la grande espérance pour cette année qui commençait et qui si le Ciel l’avait décidé aurait pu être une année de grands bouleversements.
La couronne du roi que nous attendons trône au centre entourée de branches stylisées. Celles-ci encadrent la sainte ampoule qui servira au sacre du lieutenant du Sacré Cœur.
Pour les mésanges bleues qui virevoltent faisons un bref rappel.
Les oiseaux dans la symbolique catholique sont les âmes. Les volatiles évoquent la douceur et la bonté. Ils sont la spiritualité et le lien qui unit le Ciel et la terre. Le fait d’être en couple rappelle la fidélité.
Pourquoi le choix de ces deux mésanges bleues.
Tout d’abord pour leurs couleurs. Le bleu fait le lien avec la cape Capétienne, le jaune avec l’or des Lys et le noir pourrait nous rappeler que nous sommes en deuil depuis le régicide de Louis XVI.
Enfin le blanc est le rappel du drapeau de saint Michel, celui le la France royale.
De plus la mésange est confiante et peu craintive. Elle vit paisiblement avec l’homme. Elle est ainsi décrite comme sociable pleine de simplicité et de spontanéité.
Elle est une figure exemplaire du bonheur conjugal. Leur couple étant inséparable.
Et pour finir son nom est tiré de la langue des francs « mésingua », terme désignant les petites mésanges.
Devant la beauté de la création, à genoux au pied de la Croix.
Demandons avec instance au Roi des rois qu’il ramène l’ordre dans son royaume de France et sur la terre par le lieutenant annoncé depuis des siècles.
Que son amour pour son peuple, sa simplicité, sa clairvoyance, son humilité, nous redonne la joie de servir, de vivre et de mourir pour le nom du Très Haut.
https://i.imgur.com/8VNfCTI.png
Blason de Mazinghien
De sinople à une mésange au naturel perchée sur une branche, au chef parti : au 1, de pourpre à une croix d’or chargée en abîme d’un écusson d’or à trois bandes de sinople surmonté d’une couronne d’or, accompagnée en chef d’un chapeau d’archevêque de sinople à dix houppes de sable, de chaque côté, posées 1, 2, 3 et 4, et en pointe d’une bannière portant la devise
« A te principium, tibi desinet »
Au 2, d’or au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
La devise « A te principium, tibi desinet » se traduit par : « Vers toi le début, à toi il s’arrête « . Ce qui n’est pas sans rappeler l’Alpha et l’Omega de notre Sauveur Jésus.
Magnifique dessin et magnifique poème que j’imprime !
RHC : pourquoi pas « Régiment d’Henri de la Croix » !?
Amitiés.
« Oh tendre France, douce gardienne de mon baptême,
Prenez ici ma vie, je vous en fais le don,
Veillez sur ma famille et tous les gens que j’aime,
Et rendez je vous prie mon sacrifice fécond… »
Et s’il m’advenait un jour de périr en ton nom,
Ce serait avec foi mais non sans une question,
Pour que revive France et la gloire de son nom,
Je te lancerais sans haine ce dernier affront,
Tandis que mon chant du cygne, funeste merveille,
Pareil au flot gémissant de mon sang vermeil,
Fera couler ces mots aux milles résonances:
« France, ma France, qu’as-tu fait de ta reconnaissance ? »
Clément-Frison-Roche restera une vraie ‘chance pour la France’!