Il est des photos qui valent un long discours. Ainsi en est -il de celle -ci. La « parabole » commence au fond de la vallée dans laquelle coule une rivière que l’on pressent difficile à franchir si l’on en juge de l’allure des ouvrages d’art construits à cet effet. Certes des royalistes – Légitimistes-Orléanistes- se sont déjà mis à l’ouvrage et ils ont construit un pont à l’utilité certes non négligeable que l’on voit en bas de l’illustration.
Mais considérez je vous prie que la rivière coule dans une vallée dans laquelle il a fallu d’abord descendre et dont il faudra ensuite remonter… Et c’est bien pourquoi a été construit le viaduc que l’on voit à l’arrière plan qui est à double utilitè : 1. Franchir la rivière, 2/ Franchir la vallée.
Et ce viaduc , c’est nous royalistes providentialistes fontevristes qui l’aurons construit.
Puisse cette espérance nous tenir éveillés au milieu de la nuit où nous sommes où nos lampes à la main veillant au milieu du viaduc jusqu’à entendre ce cri » Voici l’époux ! Allez à sa rencontre ! » ( Matthieu 25, 6)
Ca c’est un article !
Bravo pour cette parabole.
Certains ne voient que la rivière qui fait oublier la vallée, ou l’arbre qui fait oublier la fotêt, ou le doigt qui fait oublier la lune.
Beaucoup ne voit que le prince… qui fait oublier le Roi !
Chouandecoeur
Dans l’oeuvre de Jean Raspail, LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI, ouvrage séduisant au contour de tous Royaliste, qui ne peut qu’espérer et recréer à son tour ce que pourrait accomplir le souverain combattant, le souverain est en marche vers son trône. Le principe du livre est cependant de l’ordre du retour. ET JEAN RASPAIL REUSSIT ICI LE PARI DE JETER UN PONT ENTRE LES FRANCAIS ET L’IDEE DE ROYAUTE. UN PONT A NOUVEAU FRANCHISSABLE.
Raspail s’adresse aux Princes de France dans un roman lettre-ouverte, mais son Prince est fictif. Le quel est-il ? Nous n’en savons rien. LOUIS, JEAN, HENRI ? celà a peu d’importance. Le Prince concerve son panache, il s’éloigne de tout compromission -même avec son propre milieu- prend le large pour se faire désirer, rendre sa présence indispensable par l’absence.
Evidemment, quelle autre destination Raspail pouvait-il choiri que l’Ecosse ? Son Prince marche dans les traces de Bonny Prince Charly, Charles Spencer Stuart. Raspail connaît et développe l’histoire de la Duchesse de Berry qui, en 1832, essaya de reconquérir le trône de son fils alors agé à peine de dix ans avec panache et bravoure. Elle échoua, mais la cause n’était pas perdue d’avance, tout comme celle de Charles Stuart ne le fut pas. Ils se donnèrent les moyens de vaincre, trempèrent leurs mains dans des coffres d’or, du sang frais et l’encre de missives secrètes.
Bien que nous ne soyons plus en Monarchie, le Roi Perdu a un rôle à jouer dans la vie politique de notre Pays. Un Roi est par définition un arbitre, un cociliateur, quand il n’est pas un guide. Le Roi en exil, peut incarner une autorité morale qui peut être écoutée. Il peut attirer l’attention du pouvoir et de ses concitoyens sur des questions précises. Il doit pour celà se tenir en permanance au courant de la vie politique de son pays. Il incarne au-delà de tout une tradition, une continuité, comme un possible recours…