« » » » » La France est actuellement gouvernée par des champions, des pépites, des ‘performers’ que le monde nous envie.
Repassons le film de ces trois derniers mois.
Quand le risque est éloigné ils envisagent des mesures drastiques qu’ils abandonnent négligemment. Quand il est présent ou pourrait se manifester c’est l’inverse : on raconte ou on fait n’importe quoi , ou encore rien/ on distrait les moyens/on accroit les occurrences de risque/ on préconise dans un sens puis aussitôt dans le sens inverse. L’alibi du n’importe quoi a pour parure la pensée complexe c’est à dire tordue pour cause de mauvais dessein.
De Paris, nos pies perlières jacassent , blablatent pour nous faire oublier les carences de l’action publique, comme celle-ci : notre pays n’a pas eu de réponse technologique massive (tests individuels) devant l’épidémie Covid-19 contraignant à une quasi-paralysie les acteurs habituels de terrain. Puis ces mignons en Ile de France dépourvus de la notion d’anticipation viennent pleurnicher: en résumé , »les Français râlent, traînent les pieds, et seraient presque aussi indisciplinés que ses gouvernants »!
Le peuple a maintenant compris qu’il n’y avait plus de politique au service du bien commun , mais un continuum de projets cachés gérés au moyen d’une mise en condition permanente de l’opinion dans le cadre d’un agenda supra étatique que le flot événementiel ballote et délivre à la fois. – Une telle sorte de prise de conscience par une partie du peuple a toujours caractérisé les périodes précédant nos dernières guerres-.
Ainsi, jamais aucune leçon ne peut plus être tirée des évènements, et par exemple , aucun commandement central par un état-major médical n’a jamais été envisagé pour la prévention et la gestion des épidémies sur la base d’une organisation pré-pensée, pré-établie. Semble-t-il un comité de pilotage subordonné existe dans un coin, mais s’il a éventuellement envisagé une route, allumé des feux de signalisation, ses actions ont confusément renâclé au démarrage en raison de l’indisponibilité des moyens.
L’ 0mni-président, par conséquent incompétent , préfère singer un Deus ex machina: alors le peuple attéré comprend qu’il n’est plus aux yeux de ce pouvoir. La misère exogène n’est-elle pas devenue un trésor national, comme il est désormais devenu hors de propos qu’il ne soit encore, pour la nation endogène, autant de ‘Richesse que d’hommes’?
Un tel avachissement ne saurait s’accomplir sans les conseilleurs imposés dans l’obscurité, les fardés de pusillanimité, les écervelés serviteurs zélés du pouvoir, les sachants d’opérette, les francs péteurs de trouille, les arrivistes du moment, les hiérarques costumés et déguisés, les enrubannés diversitaires, les religieux du « pas de vague », qui , non sans condescendance, méconnaissent la brutalité du réel et l’entêtement des chiffres .
La décadence a ses encombrants mais par bonheur la déchetterie pourrait leur être proche.
Loin de faire silence ils n’ont eu de cesse de projeter leurs miasmes sur des foules trop ignorantes et paralysées par la psychose ainsi suscitée en vue de l’estocade d’une économie déjà moribonde.
Du bon sens dans l’action au service des Français, de la modestie, des tests et des masques auraient sûrement plus apaisé le climat actuel que la publication de courbes de simulations théoriques, jouets savants déconnectés du réel pour nourrir le virtuel, pauvre guignol de laborantins monté à la hâte pour distraire des foules étonnées. Voilà pour le côté ludique d’une politique de com’ devenue putride!
De grâce , choisissez des gens qui vous ressemblent vraiment, ceux que vous connaissez depuis toujours.
Au-delà, pour confondre définitivement ce théâtre de marionnettes criminelles, il vous faudra relever le Roi , celui qui précisément fut abattu par l’ignominie instillée en France à l’insu du peuple, il y a plus de 200 ans .
CH. B.
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LE PANTAGRUEL REPUBLICAIN
Cette œuvre est la centième depuis cette aventure commencée le 29 juillet 2015 à Sainte Anne d’Auray. Elle a vu le jour le 8 mars pour s’achever les 14 et 15 mars 2020.
Le 8 mars nous fêtions le deuxième dimanche de Carême.
L’évangile du jour parlait de la Transfiguration de Notre Sauveur.
Matthieu 17,1-9
« En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère et il les conduisit à l’écart, sur une haute montagne.
Et il se transfigura devant eux : son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.
Et voilà que Moïse et Élie leur apparurent, conversant avec lui.
Prenant la parole, Pierre dit à Jésus : « Seigneur, il nous est bon d’être ici ; si vous le voulez, je vous ferai ici trois tentes, une pour vous, une pour Moïse et une pour Élie ». Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit, et voilà que du sein de la nuée une voix dit ; « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis mes complaisances : écoutez-le ».
Le 14 mars 1590 au petit matin, Henri IV emportait une bataille non loin du village d’Ivry-sur-L’Eure. À cette occasion il prononcera cette phrase qui entrera dans l’histoire : « …Si vous perdez vos enseignes, cornettes ou guidons, ne perdez point de vue mon panache, vous le trouverez toujours au chemin de l’honneur et de la victoire… ».
Enfin le 15 mars nous fêtions saint Cyprien, évêque de Carthage (200-258) : « Tout royaume divisé devient un désert »
« Nul ne peut avoir Dieu pour père s’il n’a pas l’Église pour mère…Le Seigneur nous en avertit en disant : « Celui qui brise la paix et la concorde du Christ agit contre le Christ ; celui qui rassemble en dehors de l’Église dissipe l’Église du Christ ».
Cette illustration vous présente un homme au milieu des ruines du palais Bourbon (ou assemblée nationale) portant la veste des jacobins. Il semble jeune, un léger embonpoint laisse penser qu’il s’est laissé aller à une vie de plaisirs variés et de bombance. Son regard est triste, les traits épais, il est épuisé, incapable de quitter ce palais dans lequel il s’était illustré aux côtés des puissants. Vous l’avez remarqué, c’est un géant qui dépasse allègrement les colonnes du palais.
J‘ai souhaité montrer par cette interprétation le fait que la république dès son origine est une ogresse, une sorte de Gargantua qui n’a eu de cesse de dévorer l’ancien ordre et de réduire à néant tous ceux et celles qui se mettaient en travers de son chemin. Son règne aura mis à sa tête une progéniture nombreuse ayant ses traits de caractère, maudissant la monarchie déchue tout en la singeant.
Ses héritiers politiques sont des sortes de Pantagruel que les fastes et les ors républicains attirent au point pour certains, hantés par la soif du pouvoir, d’enfler d’orgueil et de dépasser les concurrents, dominant le petit peuple d’où cette taille hors normes, qui les présente comme des sortes de monstres de la démesure.
Cette veste jacobine est aussi appelée « veste en carmagnole », portée par les fédérés marseillais dès 1791. Ce nom hérité du fameux chant révolutionnaire créé au moment de la chute de la monarchie le 10 août 1792 (le club y jouera un rôle occulte), nos gardes Suisses tombant au champ du Lys.
Ce chant étant originaire de Carmagnola en Piémont gagna tout d’abord la région de Marseille avant d’atteindre la capitale. Le nom dérivera peu à peu désignant par exemple les discours prononcés à la tribune de la convention. Rappelons que le jacobinisme est une idéologie (et un pouvoir) développée à la révolution dite française. Cette doctrine tendait à centraliser le pouvoir en le faisant exercer par une élite technocratique. Il a survécu dans nos sphères politiques et inspirera même l’Union Soviétique au XXème siècle.
Le jacobinisme et son idéologie mortifère se confondent avec la Terreur et le comité de salut public. Aux XIXème et XXème siècle il sera synonyme de dictature révolutionnaire. C’est dire le terrible héritage de ce jacobinisme qui entrera d’une manière épurée en 1880 au patrimoine national de la république française.
Pantagruel fut le premier livre de Rabelais, publié en 1532 tandis que Gargantua paraîtra en 1534. Cette fable nous explique-t-on de nos jours visait à mettre en opposition l’esprit obscurantiste du Moyen Âge en opposition avec les découvertes de la Renaissance.
Si nous faisions nôtre cette interprétation, nous pourrions dire que les cadres de la république endossant les personnages de Gargantua et de Pantagruel correspondraient à une période obscure post-monarchique inversant au passage l’ordre susnommé.
Considérons maintenant la façade bien connue du palais Bourbon. Cette dernière transformée entre 1806 et 1810 verra son fronton changer pas moins de quatre fois par les régimes successifs. Ce sont les sculptures issues de la monarchie de juillet que nous pouvons contempler actuellement sur ce temple de la raison.
Douze colonnes en supportent le poids. Marie Julie Jahenny avait eu des visions précises sur ce lieu qu’elle appelle la salle de l’enfer : « où se fabriquent les mauvaises lois », un feu violet brûlerait dans ses entrailles, il serait foudroyé et à la place : « il y aura comme une immense carrière de laquelle, jusqu’à la fin du monde, on ne pourra s’approcher sans un frémissement d’horreur ».
Le monument prend donc un aspect de ruine, il ne subsiste que huit colonnes sur les douze, le Pantagruel républicain fait office de cariatide lui qui est devenu un élément à part entière de ce monument hérité de la déesse raison. Rappelons-nous, pour nous en persuader, l’affirmation cinglante de l’un de ses frères il y a peu de temps: « je suis la république ».
Le fronton fendu en son centre illustre aussi que cette pyramide des lumières sera détruite comme seront brisées ses courbes de fluctuations boursières issues des assignats, nous en vivons les soubresauts par un krach sournois.
Les lettres « Assemblée Nationale » ont disparu, au passage elles étaient au nombre de dix-huit, ce qui nous donne la lettre R, la république laissera sa place au roi comme le huit nous donne le H, le successeur du Béarnais, Henri le second.
Le fronton a perdu ses sculptures, les statues sont brisées ou disparues, une nouvelle ère commence, un juste retour des choses. Le Sacré-Cœur après de terribles événements nous a redonné son Lys caché, son fils chéri. Le siècle des lumières n’est plus tandis que la flamme de l’Esprit Saint semble éclairer les colonnes signifiant le triomphe de la Croix sur les ténèbres. Le personnage tient un verre renversé qui signale que la fête est finie, lui et les siens se sont bien repus. Le liquide s’écoule doucement tel un sablier qui se vide marquant la fin d’un temps.
Devant se rêve éveillé en ce 18 mars 2020 où je rédige ces lignes, prions les Cœurs Unis alors que le danger est là. Le spectre d’un krach boursier et les restrictions inédites face à un virus qui gagne du terrain, cette fermeture des messes catholiques (après l’interdiction de communier à la bouche) et ce confinement quasi militaire, suffisent à nous convaincre que nous sommes bien en guerre mais cela nous le savions déjà.
Mon Dieu, nous vous supplions à genoux de nous donner le roi, Notre Dame de l’Espérance de Pontmain protégez-nous.
Matthieu chapitre 24, 1-15
1 Comme Jésus s’en allait, au sortir du temple, ses disciples s’approchèrent de lui pour lui en faire remarquer les constructions.
2 Mais prenant la parole il leur dit : « voyez-vous tous ces bâtiments ? Je vous le dis en vérité, il n’y sera pas laissé pierre sur pierre qui ne soit renversée ».
3 Lorsqu’il se fut assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples s’approchèrent et, seuls avec lui, lui dirent : « dites-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de votre avènement et de la fin du monde ? »
4 Jésus leur répondit : « prenez garde que nul ne vous séduise ».
5 Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ, et ils en séduiront un grand nombre.
6 Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre ; n’en soyez pas troublés, car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin
7 On verra s’élever nation contre nation, royaume contre royaume, et il y aura des pestes, des famines et des tremblements de terre en divers lieux.
8 Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.
9 Alors on vous livrera aux tortures et on vous fera mourir, et vous serez en haine à toutes les nations, à cause de mon nom.
10 Alors aussi beaucoup failliront ; ils se trahiront et se haïront les uns les autres.
11 Et il s’élèvera plusieurs faux prophètes qui en séduiront un grand nombre.
12 Et à cause des progrès croissant de l’iniquité, la charité d’un grand nombre se refroidira.
13 Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.
14 Cet évangile du royaume sera prêché dans le monde entier, pour être un témoignage à toutes les nations ; alors viendra la fin.
15 Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, annoncée par le prophète Daniel, établie en lieu saint, que celui qui lit, entende ! « .
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Erratum
« Devant ce rêve éveillé en ce 18 mars 2020 où je rédige ces lignes, prions les Cœurs Unis alors que le danger est là ».
Ou dois-je mettre exactement, Maître, 1) référence du commentaire visé à complêter ? 2)Emplacement dans ce commentaire » le texte ci-après :
“Devant ce rêve éveillé en ce 18 mars 2020 où je rédige ces lignes, prions les Cœurs Unis alors que le danger est là”.
« Devant se rêve éveillé en ce 18 mars 2020 où je rédige ces lignes, prions les Cœurs Unis alors que le danger est là. Le spectre d’un krach boursier et les restrictions inédites face à un virus qui gagne du terrain, cette fermeture des messes catholiques (après l’interdiction de communier à la bouche) et ce confinement quasi militaire, suffisent à nous convaincre que nous sommes bien en guerre mais cela nous le savions déjà.
Mon Dieu, nous vous supplions à genoux de nous donner le roi, Notre Dame de l’Espérance de Pontmain protégez-nous ».
Matthieu chapitre 24, 1-15
Bonjour monsieur Texier, à l’avant dernier paragraphe, sinon le texte a été corrigé sur mon site. En vous remerciant par avance.
Paragraphe avant la citation de saint Matthieu 24,1-15.
Bien noté , merci.