Jeudi 7 mai, le Premier ministre a confirmé le déconfinement de la population française et des activités au 11 mai prochain.
Le culte public reste pourtant interdit.
Cette interdiction porte gravement atteinte à la liberté de culte, liberté à valeur constitutionnelle. Elle constitue en outre une ingérence manifeste de l’Etat qui, alors que les églises sont ouvertes, s’immisce illégalement dans l’exercice du culte au mépris de la laïcité.
Le 11 mai 2020, la population sera déconfinée et pourra circuler à nouveau librement sur la voie publique. Les écoles primaires, les bibliothèques, médiathèques et de nombreux musées vont rouvrir. Pourtant, l’exercice du culte public restera interdit tout comme la possibilité d’enterrer dignement nos morts.
Les citoyens français, laïcs et pasteurs que nous sommes ne peuvent se résoudre à des mesures violant à ce point leurs droits fondamentaux.
C’est pourquoi nous nous associons sans réserve au recours qui est déposé par certains d’entre nous auprès du Conseil d’État contre le décret qui vient de paraître formalisant ces annonces des 28 avril et 7 mai, afin que le juge des référés fasse cesser ces atteintes gravement illégales à la liberté fondamentale du culte.
Pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, l’abbé Benoît Paul-Joseph, Supérieur du District de France
Pour l’Institut du Bon Pasteur, l’abbé Philippe Laguérie, Fondateur et Supérieur général émérite
Pour l’Institut du Christ-Roi-Souverain-Prêtre, le Chanoine Louis Valadier, Provincial de France
Pour la Fraternité Saint-Vincent Ferrier, le Très Révérend Père Louis-Marie de Blignières
Avec le soutien de :
Dom Louis-Marie, Père Abbé du monastère Sainte-Madeleine du Barroux
Père Marc, Prieur du monastère Sainte-Marie de La Garde
Jean de Tauriers, président de l’association Notre-Dame de Chrétienté
Jean-Pierre Maugendre, président de l’association Renaissance Catholique
Guillaume Jourdain de Thieulloy, directeur de publication du Salon Beige
Philippe Maxence, Rédacteur en chef de L’Homme Nouveau
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http://leblogdumesnil.unblog.fr/2020/05/12/2020-71-je-denonce-latteinte-aux-droits-des-fideles-catholiques-de-participer-librement-a-la-messe/
Communiqué
Audience du Conseil d’Etat ce 15 mai à 14h30
CIVITAS c/ Premier ministre et ministre de l’Intérieur
pour rendre la Messe aux catholiques
Le Conseil d’Etat a fixé au 15 mai à 14h30 l’audience pour les trois requêtes en reféré liberté déposées par CIVITAS pour rendre la sainte Messe aux catholiques.
Le 1er mai 2020, en après-midi, CIVITAS avait déposé une première requête en référé liberté par devant le Conseil d’Etat contre l’article 8 du décret 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Pour rappel, cet article 8 du décret 2020-293 interdisait l’accueil du public et par conséquent le culte public dans les lieux de culte à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de vingt personnes.
Le 4 mai, CIVITAS déposait une deuxième requête en référé liberté devant le Conseil d’Etat, demandant au Conseil d’Etat d’annuler la décision verbale du premier ministre du 28 avril 2020 qui interdit toute célébration publique de la sainte Messe jusqu’au 2 juin 2020 et d’enjoindre au premier ministre ou à toute autorité compétente d’autoriser immédiatement la célébration publique de la sainte Messe sous peine d’astreinte par jour de retard.
Enfin, le 11 mai, CIVITAS a déposé une troisième requête en référé liberté devant le Conseil d’Etat contre l’article 8 du nouveau décret du 11 mai 2020 qui remplace celui du 23 mars.
Jusqu’ici, les catholiques n’ont accès à la Sainte Messe dans les églises de France que pour les enterrements. Ils sont privés de l’accès aux sacrements indispensables à leur vie spirituelle et religieuse.
CIVITAS mène avec persévérance cette action devant le Conseil d’Etat pour rendre aux catholiques la liberté fondamentale d’exercer leur culte public.
Cette action a été dénommée “Opération Saint Georges”.
CIVITAS rappelle que les ministres du culte sont investis des pouvoirs de police de l’église et de culte par le Titre V de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat. Ces pouvoirs de police, reconnus à maintes reprises par le Conseil d’Etat, permettent sur le plan juridique aux prêtres d’imposer aux fidèles, dans les églises et chapelles, les mesures de distanciation sociale et autres mesures sanitaires proportionnées à l’épidémie.
CIVITAS dénonce la logique du Gouvernement visant à détruire la pratique religieuse et l’assistance régulière à la Sainte Messe. Le Covid-19 ne s’attrape pas plus facilement dans une église que dans une file à l’entrée ou à la caisse d’un supermarché.
CIVITAS appelle tous les catholiques à prier pour le succès de cette bataille juridique.
Alain Escada,
président de CIVITAS
Post-Scriptum : Une procédure devant le Conseil d’Etat est très onéreuse. Nous avons besoin de votre générosité pour mener à bien cette opération et rendre au Christ le culte public auquel Il a droit.
Bien sûr nous ne sommes pas dans la situation de sainte Jeanne d’Arc face à ses juges. Cependant, son cri à l’adresse de l’évêque de Beauvais – « Évêque, c’est par toi que je meurs ! » –, s’applique, toutes choses égales, à notre situation : en définitive, c’est par leurs évêques dans leur majorité que les catholiques, en notre pays et en d’autres pays voisins, auront été privés pendant plus de deux mois du Saint Sacrifice de la Messe.
La Lettre de Paix liturgique
Lettre N° 745 du 12 Mai 2020
« Ainsi, quelques » justes » cachés peuvent sauver une ville, une nation, le monde entier.
La Sainte Messe est le plus lourd de ces contrepoids essentiels. Mais il y a un temps où Dieu doit intervenir, car l’existence même de ces justes, qui vivent de cette Sainte Messe, est menacée. II doit purifier l’humanité en manifestant Sa Justice et son horreur absolue du péché. Sa Justice ne tolère pas la moindre impunité du mal. »
Prophéties de Marie Julie Jahenny
« satan dit : » Je transformerai tout en outil de travail contre Vous, je mettrai la révolte, la guerre, la division partout. Je renverserai le temple de Vos prières ; j’y établirai des idoles qu’on adorera. J’y briserai tout. »
Jésus dit : » J’écraserai sous la foudre du Ciel, tous ceux qui te seront donnés pour l’enfer. Je rétablirai Mon peuple ; Je le préserverai des fléaux ; Je relèverai les ruines. Je te précipiterai dans l’abîme, mais seulement après que tu auras usé des pouvoirs que Je te laisse pour le moment… Pendant les ténèbres, il y aura beaucoup de conversions ; beaucoup d’égarés reviendront à Moi par le repentir. » 30 août 1880″
« Mais, de son côté, le plan divin ne varie pas. Aucun bienfait durable ne sera accordé à l’humanité, avant qu’elle n’ait payé ses dettes, avant qu’elle n’ait reconnu ses devoirs envers son Créateur et Sauveur, il ne faut donc s’attendre à aucune restauration de l’ordre en France et dans l’Église avant de terribles révolutions, d’affreuses guerres, et des événements cosmiques bouleversants, il faut que l’ordre soit rétabli, sinon la terre disparaîtra par la faute des hommes, fous d’orgueil et de révolte, sous l’influence des démons déchaînés. Dieu avertit prévient longtemps à l’avance les dévoyés, pour qu’ils rentrent dans le bon chemin. Ce qu’il veut, c’est leur conversion. Pour eux, Il veut notre intercession.
Ensuite seulement après un » grand coup de balai « , se fera un temps de Paix, où l’Église et son Chef, sa fille aînée la France » goûteront la joie de leur Seigneur » avant…. »
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