L’ami de la Charte de Fontevrault, Louis Chiren, offre à la Communauté des Royalistes providentialistes “le lys d’Hanoï”.

 AVIS IMPORTANT DE LOUIS  CHIREN. “La Charte de Fontevrault fondée par Monsieur Alain Texier le 25 août 1988 en l’abbaye royale homonyme, a l’autorisation de reproduire les textes ainsi que les oeuvres picturales de Louis Chiren pour l’ensemble de ses oeuvres”.

     Et afin que  vous n’oubliez rien du cadeau qui nous est fait; veillez à consulter l’index actualisé des oeuvres de maître Louis Chiren  https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2019/08/02/tableau-recapitulatif-des-oeuvres-de-maitre-louis-chiren/

(*) LETTRE DE VENISE (3 mai 2009) ; le confessionnal de Sainte-Marie-des-Français. http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-31726284.html

https://louischiren6.wixsite.com/esperance/le-lys-d-hano%C3%AF

Cette illustration a été réalisée les 13 et 14 juillet 2021. Le 13 juillet 1917, la Très Sainte Vierge apparaissait aux enfants de Fatima (1) . À l’occasion de cette troisième apparition, Lucie lui demandait : “que veut de moi votre Grâce ? ” elle répondit : “Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’elle seule pourra vous secourir “. Nous fêtions également saint Anaclet (2) pape et martyr (76- 91). Second successeur de saint Pierre il fut à l’origine des premières dispositions liturgiques. Le 14 juillet 1223, Philippe Auguste (3) rendait son âme à Dieu dans la ville de Mantes. Septième roi de la branche capétienne, il fut le premier à être nommé roi de France et non roi des Francs. Il est considéré comme le créateur de la nation française et multipliera par quatre le domaine royal.

L’histoire qui unira un temps l’Indochine (4) au royaume de France remonte aux premiers missionnaires qui fouleront de leurs pieds ces terres lointaines. Tantôt pourchassés, tantôt délivrant leurs conseils en plus d’évangéliser les populations. La France n’avait pas vocation à investir la péninsule Indochinoise car cette dernière était sous l’influence du Portugal. Il est assez fastidieux de parler de l’histoire de cette contrée tant elle est complexe ayant été divisée en plusieurs territoires dirigés  par  des dynasties successives comme les Trinh, descendants d’un ministre devenu roi au nord, le Bac ky. Les Français l’appelleront plus tard le Tonkin.

Au sud, le Nam ky ou Cochinchine qui s’appuiera sur Hué et la dynastie (car c’en est une) des Nguyên. Au nord auprès des Trinh, se tiendra l’empereur Lê, totalement dépourvu de pouvoir mais l’équivalent de l’empereur de Chine car ce peuple est intimement lié à l’empire du milieu.
Sous l’Empire français moderne, trois régions principales se détacheront, le Tonkin, l’Annam (au centre) et la Cochinchine (5) .

C’est le père jésuite Alexandre de Rhodes  (1591-1660) (6) qui initiera durablement l’action de la papauté sur ces terres. Il n’agira pas au nom du roi de France, natif d’Avignon il était sujet du pape. Maîtrisant rapidement la langue, il fera un travail remarquable auprès des populations parfois hostiles. Il risquera souvent sa vie pour délivrer le message de la Croix du Sauveur.

En 1664, Louis XIV et Colbert favoriseront la création des Missions étrangères dont la maison mère se tiendra à la miraculeuse rue du Bac (7) . Elle donnera de nombreux martyrs à l’Église jusqu’au 19ème siècle comme saint Théophane Vénard (8), mort pour sa foi le 2 février 1861 à Hanoï.

Au 18ème siècle à partir d’un édit en date de 1700, les persécutions auront cours au Tonkin. Victimes et apostats seront nombreux, les catéchistes exécutés sans pitié. Depuis Colbert, la France cherchait un point d’appui entre l’océan Indien, l’Inde et la Chine. Des tentatives seront menées au Siam sous le roi Phra Naraï (1657-1688).

L ’archipel des Mascareignes constitué entre autre de l’île Bourbon (La Réunion) et l’île de France (Maurice) à partir de 1715 est trop éloigné du comptoir français de Pondichéry.  Sous Louis XV, le projet évolue vers la baie de Tourane (aujourd’hui Da Nang) sur la côte du Quang Nam. La compagnie des Indes est sollicitée pour étudier les meilleures possibilités à l’établissement d’un comptoir en Indochine.

Il faudra attendre la montée sur le trône de Louis XVI pour voir enfin le projet aboutir. Une crise a lieu à Hué en 1765 à la mort du prince Vô Vuong, membre de la dynastie des Nguyên. Le trône échoit à un enfant et à son conseil de régence. Une révolte éclate  dans ce contexte, qui tente de réunifier le Vietnam, la cause semble perdue pour les princes Nguyên.

Mais le prince Nguyên Anh (9) , frère du chua légitime détrôné et exécuté, dernier représentant de cette famille, se dresse pour reconquérir le trône. Son histoire sera étroitement liée à un ecclésiastique français, Monseigneur Pierre Joseph Pigneau de Behaine (10) qui deviendra évêque de Cochinchine (11) (1771-1799).

Le prince régnera sous le nom de Gia Long. Le nouveau roi de Cochinchine enverra son fils aîné alors âgé de quatre ans avec monseigneur de Behaine auprès de Louis XVI. Le petit prince Canh sera muni du seau du Chua comme preuve de l’authenticité de sa mission. Le prélat réussira à conclure un traité de protection entre le roi de Cochinchine et Louis XVI qui sera validé par une signature en 1787. On le nomme parfois petit traité de Versailles.(12)

Cette alliance impliquera une protection par une escadre de navires, renforcée par cinq régiments européens. Qui plus est, un versement d’espèces et des fournitures militaires viendront compléter le contrat. En contrepartie, le roi de Cochinchine acceptait l’installation de consuls de France sur son territoire et l’utilisation de matériaux sur place pour construire des navires. D’autre part la Cochinchine cédait à perpétuité les sites qui commandaient la baie de Tourane et le port de Faifo (Hôi An). Louis XVI pourra lever quatorze mille hommes en Cochinchine qu’il devra équiper à l’européenne. En cas d’attaque le roi Nguyên Anh devra fournir soixante mille hommes au roi de France.

Nous connaissons la suite, la révolution dite Française rendra caduc le traité et malgré une tentative de reprise sous la restauration, le projet royal sera réduit à néant. Ce dessein d’implantation et de collaboration initiée par la monarchie aurait porté de beaux fruits bien différents de ceux qui mèneront plus tard à la perte de l’Indochine française sous la république, dans des circonstances oh combien tragique et terrible.

    Il me fallait faire un bref retour sur l’histoire compliquée de cette terre d’Indochine et de cet attrait du royaume de France pour elle, qui malheureusement ne comblera pas les espérances royales.

      Et pourtant le choix de cette illustration et l’évocation de cette histoire d’amour entre ces deux terres, alors tellement éloignées géographiquement et culturellement avait un but bien précis.

Le 15 mars 1928 naissait à Ngam Giao en Indochine Française (au Tonkin, soit au nord) le petit Marcel Van ou Nguyên Tân Van (13) . Fruit du travail d’évangélisation de nos missionnaires, sa vocation sera précoce puisqu’il souhaitera devenir prêtre dès l’enfance. Après quelques tourments qui seront son lot jusqu’à sa mort il entrera au petit séminaire de Lan Song en 1941. C’est là qu’il découvrira en 1942 l’histoire d’une âme et demandera à la Sainte Vierge de l’éclairer sur sa vocation. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face sera pour lui ce chemin d’excellence, cette révélation, cette voie vers la sainteté tout au long de sa vie.

Il aura des visions très tôt avec Alphonse de Liguori (14) ou Notre-Dame des sept douleurs (15) et échangera avec sainte Thérèse, son guide de prédilection. C’est en 1944 qu’il entrera enfin chez les rédemptoristes de Hanoï, un 16 juillet, fête de Notre Dame du Mont Carmel. Il y accomplira son noviciat et y connaîtra ses premiers dialogues avec le Christ.

Ce petit saint en devenir sera invité par le Sauveur du monde à réciter une prière de compassion pour la France. Nous sommes en 1945, son chemin de sainteté semblait tout tracé, il le suivra avec application et humilité. 

En 1954 le Viêt Nam est coupé en deux, les chrétiens fuient le nord pour le sud afin de se mettre en sécurité. Marcel Van a suivi ce chemin comme ses frères, pourtant il demandera à retourner au nord malgré les risques. Il y sera arrêté le 7 mai 1955, puis jugé et condamné à quinze ans de travaux forcé.

Il mourra d’épuisement et de privation emporté par la maladie le 10 juillet 1959. Il avait trente et un ans. 

     Il avait écrit ces mots à son supérieur : “Qui peut connaître la force de l’amour, qui peut en connaître la douceur…Viendra un jour où je mourrai, mais je mourrai consumé par l’amour”.

Le choix de cette illustration s’est porté sur la représentation de la pagode Môt Côt appelée la pagode au pilier unique (16) .

Elle fut érigée à l’origine par l’empereur Ly Thai Tông qui régna de 1028 à 1054. Elle fut reconstruite au 13ème siècle puis détruite de nouveau par l’Empire français au 20ème siècle et rebâtie par le nouveau gouvernement vietnamien. À l’origine, elle trônait au centre d’autres pagodes, elle était plus imposante et son pilier central était en bois de teck.

Elle symbolise la culture ancestrale de ce peuple. L’histoire raconte que l’empereur la fit bâtir suite à un rêve lui annonçant la naissance d’un fils présenté sur une fleur de lotus. À la naissance de son fils, il édifia la pagode au nord-ouest de Hanoï, le petit Marcel Van put probablement la contempler.

Cette culture si éloignée de la religion catholique et cependant très profonde dans ces réflexions avait probablement le potentiel pour se convertir ce qui n’avait pas échappé aux missionnaires. Cette pagode de l’amour paternel aurait pu se transformer en une chapelle nautique puisque crée au-dessus de l’eau. Le pilier central plongeant dans les eaux étant tout un symbole si l’on comparait cette architecture orientale à la lecture d’une vision catholique.

Vous noterez les dragons présents sur le faîtage et les abouts d’arêtiers de cette construction délicate. Dans la culture asiatique, le dragon ne représente pas le mal comme dans l’approche occidentale, il est un symbole de puissance et de protection.

     À ce propos, en Occident le dragon se retrouve dans les armoiries pontificales de Grégoire XIII (1572-1585) (17) et de Paul V (1605-1621) (18) . On le retrouve aussi sur de nombreux boucliers armoriés de chevaliers européens.

    Le petit Marcel Van ne s’est pas retrouvé par hasard chez les rédemptoristes (19) d’Hanoï. Si la fleur de lotus est sacrée dans ces contrées, pouvant mesurer jusqu’à cinquante centimètres de diamètre, fleur liée à la construction de la pagode impériale, le lys blanc n’en est pas moins devenu la fleur emblématique de la ville d’Hanoï.

    En effet de nos jours au mois d’avril, les rues d’Hanoï se couvrent de blancheur. Dans tous les coins de rue de la capitale, sur les étals, les vélos chargés à l’asiatique, les marchands ambulants, les boutiques. Car si le Viet Nam revendique à juste titre sa culture, il n’ignore pas ce passé de la France royale. Ainsi l’on peut lire dans les articles locaux que si la rose est la reine des fleurs, le lys en est le roi, et le lys blanc en est le prince.  Ils l’associent très naturellement à la Vierge Marie. Dans les cultures de ce pays de rizières, le lys est présent principalement dans le village de Quang Ba, un lieu fleuri  (20) du nord où cette fleur s’étend à perte de vue offrant les notes du blanc et du vert en couleurs principales.

     Un article local indique que : “le lys blanc est l’emblème de l’innocence et de l’amour pur, tandis que son passé royal en fait un symbole de la noblesse des sentiments“. Il ajoute : “pour les Français, la fleur de lys représente le blason le plus célèbre de l’histoire de France. Dès le Moyen Âge, elle est l’emblème de la dynastie des Capétiens. En dépit des révolutions ; elle figure sur bon nombre de monuments en France“.

    Le Christ dialoguant avec le petit Marcel, lui demandant de prier pour la terre de France, nous offrait le renouvellement de ce lien tissé dès l’époque royale entre Louis XVI, le futur roi martyr et le roi de Cochinchine (21) . N’oublions pas que Louis XVI accueillera et protègera le petit prince Canh venu en émissaire pour demander sa protection, ignorant que son propre fils aurait à subir sa perte et un chemin de vie qui demeure opaque jusqu’à aujourd’hui.

      Les lys présents de nos jours au sein de la ville d’Hanoï, terre du saint indochinois et des nombreux martyrs catholiques, nous rappellent que tout n’est pas fini et que même sur cette terre lointaine, le passé et la mission de la France catholique et royale restent dans les mémoires.

      Le chêne de saint Louis, unit au bois de Teck indochinois par le bois de la Croix en un tronc commun. Le pilier blanc unique de cette pagode impériale nous l’évoque à sa façon faisant un contraste avec l’eau, rappelant le blanc du drapeau royal et le vert des terres indochinoises, cette union du passé, couleurs de l’espérance.

      À l’instar des armoiries de la ville de Mantes (22) présentant un lys et un chêne au naturel où le roi Philippe Auguste, septième des capétiens, mourut le 14 juillet 1223 (jour où s’acheva cette illustration). Blason honoré d’un lys en 1449 par le roi Charles VII  en souvenir de la fidélité des Mantais l’ayant aidé à repousser les Anglais de leur ville. Les armoiries au XVIème siècle seront accompagnées par ce quatrain :

“Mantes unit le chêne des dieux

Au lys du roi sur sa bannière

Ils la protègeront tous deux

Car tous deux elle les révère “

    Le lys relié au bois de la Croix plus que jamais et un jour prochain par son descendant légitime, le grand monarque Henri V de la Croix.

         Redisons à notre tour la prière enseignée par le Christ à Marcel Van car l’amour l’a consumé, la voie royale (23) de sainte Thérèse l’a transformée, il est le lys blanc d’Hanoï, sa terre natale, son sacrifice le rattache aux autres lys de France, martyrs et confesseurs pour leur foi en Indochine.

Le Christ à Marcel Van :

” Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière et cette prière, je veux que les Français me la récitent

“Seigneur Jésus, aie compassion de la France,

Daigne l’étreindre dans ton Amour

Et lui en montrer toute la tendresse.

Fais que, remplie d’Amour pour toi

Elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre.

Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester à jamais fidèles

Et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l‘univers.                             

Amen “

    “Ô mon enfant, dis aux Français que cette prière est celle-là même que je veux entendre de leur bouche. Elle est sortie de mon cœur brûlant d’amour et je veux que les Français soient les seuls à la réciter. Quant à toi, mon enfant, je veux que tu la récites aussi mais tu la réciteras également en français (ton directeur y pourvoira) ; car j’ai voulu ô ma petite fleur, que dès le début de ta croissance, tu sois orienté par la petite fleur de France, vers le soleil de mon Amour “.

       Tout est dit, en ces temps de grands dangers nous pouvons ajouter cette prière à toutes celles qui pourront sauver notre terre du lys et les âmes qui de par le monde voudront bien suivre ce chemin de conversion.

            Louis Chiren

INDEX.

(1) https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2017/09/07/13-septembre-1917-fatima-automne-2017/

(2) -https://sanctoral.com/fr/saints/saint_anaclet.html

(3) -https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_II_Auguste

(4)Ainsi, l’Indochine française regroupait ces trois pays de l’Asie du Sud-Est que sont aujourd’hui le Cambodge, le Laos et le Vietnam, sans oublier une portion de territoire chinois située dans l’actuelle province du Guangdong, le Kouang-Tchéou-Wan. http://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/Indochine-carte.htm

(5) https://fr.wikipedia.org/wiki/Indochine_française

(6)-https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_de_Rhodes

(7) -https://fr.wikipedia.org/wiki/Séminaire_des_Missions_étrangères_de_Paris

(8)– https://missionsetrangeres.com/saint-theophane-venard/

(9) -https://fr.wikipedia.org/wiki/Gia_Long

(10)– https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Pigneau_de_Behaine

(11) -https://fr.wikipedia.org/wiki/Cochinchine

(12) -28 novembre 1787.Pierre Pigneaux de Behaine rapproche la France de la Cochinchine. https://www.herodote.net/almanach-ID-3421.php

(13) https://www.vannes.catholique.fr/marcel-van-apotre-de-lamour/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Van https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2016/07/15/marcel-van-propheties-pour-la-france/https://crc-resurrection.org/toute-notre-doctrine/contre-reforme-catholique/fausse-mystique/faux-mystiques/marcel-van.html

(14)-https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1601/Saint-Alphonse-Marie-de-Liguori.html

(15)-https://www.mariereine.com/notre-dame-des-7-douleurs/

(16)-https://fr.wikipedia.org/wiki/Pagode_Môt_Côt https://authentikvietnam.com/pagode-pilier-unique-symbole-hanoi

(17)- https://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_XIII#/media/Fichier:C_o_a_Gregorius_XIII.svg . Blasonnement “De gueules au dragon d’or”.                                                                              S’agissant de cet écu que  vous pourrez admirer en  activant le lien figurant en tête de cette note,  trois remarques :                                                                                                                        – Le meuble (dragon) remplit tout l’écu obéissant  en cela à la ley de la plénituda ( Loi de la plénitude) qui veut  que le meuble remplisse au maximum l’écu, dans un bût  évident de llisibilité des armoiries sur le  champ de bataille.                                                                               – Le dragon est d’or ( Jaune) posé  sur un fond de  gueules (Rouge).Ainsi est respectée,  pour les mêmes raisons de lisibilité, la règle de contrariété des émaux qui interdit de poser  métal sur métal et  couleur sur couleur.                                                                                           – Vous pourriez enfin avoir l’impression que le  dragon regarde  vers la  gauche; disposition sans  doute considérée comme moins  valorisante  que s’il regardait  vers la droite . Il n’en est  rien . le dragon regarde  bien vers la droite mais l’écu doit être blasonnée comme si on le portait  sur  soit. Ce  qui vous parait être la  gauche est  donc en réalité la droite et il en est de même  pour ce  qui vous parait être la droite.

(18)- https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_V#/media/Fichier:C_o_a_Paulus_V.svg                        D’azur au dragon d’or au chef d’or à l’aigle de sable couronné d’or

300px-C_o_a_Paulus_V.svg-3

(19) – http://redemptoristes.ca/notre-mission.html

(20)- https://wander-lush.org/guide-quang-ba-flower-market-long-bien-market/

(21) -https://fr.wikipedia.org/wiki/Cochinchine

 22)-1090px-Blason_Mantes-la-Jolie01-1.svghttps://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Blason_Mantes-la-Jolie01.svg                                           Mon Dieu, Que de  choses  à expliciter dans ce  dessin d’armes avec pas mal de mots  alors que le dessin dit tout d’un simple regard pour qui est  versé  dans le noble art du Blason  Alain Texier. “Noblesse, Titres et Armoiries” Editions LGM. 2021 p. 115  

  Mi-parti, au premier d’azur à la fleur de lys d’or, au second d’or au chêne arraché de sinople englanté du champ à la fleur de lys d’or, au second d’or au chêne arraché de sinople englanté du champ.                                                                                                                               * Mi parti : L’écu est  coupé en deux dans le sens  vertical ( dans le sens horIzontal on blasonnerait  mi-coupé.                                                                                                                   * Au premier (c’est à dire à droite … donc  à gauche pour le profane, voir supra ce qui est  dit  sur ce point au § 17) un fond d’azur ( bleu) chargé d’une 1/2 fleur de lys d’or ( Jaune) . l’existence de cette moitié de fleur de lys témoigne d’un ajout aux  armes initiales de la  commune  qui représentait un chêne en son entier. Pour le reste, il y a bien métal sur  couleur  (Voir supra règle de non contrariété des couleurs)                                                           * Au second un fond d’or (métal) avec un 1/2 chêne  arraché  ( aux racines nues) de sinople  ( Vert) qui est une couleur  de façon à permettre l’application de la règle de contrariété des couleurs l’existence de ce demi-chêne témoigne de l’état  initial des armes avant l’accroissement  d’honneurs ( 1/2 fleur de lys) octroyé par  Charles VII dont il est  question au texte.                                                                                                                                                        * Le chêne , enfin, est englanté du champ, c’est à dire  qu’il porte des glands de  couleur or (jaune) pour respecter là aussi la  règle de contrariété des émaux.

(23)– Vous avez souhaité venir vous mettre à l’école de celle qui incarne pour nous la « petite voie », la voie royale de l’Amour. DISCOURS DU SAINT-PÈRE JEAN-PAUL II
AUX PÈLERINS VENUS POUR LA PROCLAMATION
DU DOCTORAT DE THÉRÈSE DE LISIEUX.  https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1997/october/documents/hf_jp-ii_spe_19971020_teresa-lisieux.html

(24)L’avénement du Grand Monarque est proche dixit le blog de Saint-Michel Archange. https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2021/05/04/__trashed-12/

 

0 thoughts on “L’ami de la Charte de Fontevrault, Louis Chiren, offre à la Communauté des Royalistes providentialistes “le lys d’Hanoï”.

  1. Christian Class

    En Indochine comme ailleurs , le refus des démocraties occidentales de s’ entendre avec les pays de l’ Axe a accéléré le déclin de l’ Occident . En 1945 , alors que la défaite du Japon permet aux communistes vietnamiens de s’ implanter dans une partie du Tonkin , leur chef Ho Chi Minh va utiliser les Français qui cherchent à reprendre pied dans la péninsule indochinoise pour faire partir le plus rapidement possible les Chinois qui viennent de remplacer les Japonais … avant de bien sûr se retourner contre les Français dès le départ des Chinois . L ‘ erreur des gaullistes a été de croire qu’ il suffisait d’ avoir liquidé Hitler et les Japonais pour pouvoir restaurer l’ empire colonial français et pour que tout redevienne comme avant . Alors qu’ il aurait fallu devancer l’ offensive communiste en acceptant tout de suite l’ indépendance du Vietnam mais avec bien sûr des dirigeants non-communistes , et en évitant les batailles rangées du genre Dien Bien Phu là où il aurait fallu soutenir une guerre de guérilla qui aurait eu plus de chances de succès si l’ on en juge d’ après ses résultats dans les années 1980 au Nicaragua et contre les Soviétiques en Afghanistan ; en évitant aussi les erreurs que les Américains allaient commettre par la suite : bombardements massifs plus contre-productifs qu’ autre chose car ils soudent la population bombardée derrière ses dirigeants et renforcent sa détermination et sa combativité au lieu de produire la démoralisation souhaitée ( cf. aussi les bombardements de la Deuxième guerre mondiale ) ; soldats appelés dont pas mal de sympathisants de gauche récalcitrants qui tuèrent parfois leurs officiers à coups de grenades , alors qu’ il aurait fallu uniquement des volontaires … On connaît la suite . Les Américains auraient peut-être pu gagner la guerre du Vietnam , s’ ils avaient réussi à empêcher la racaille journalistique de gauche de présenter leur victoire du Têt en 1968 comme une défaite aux yeux des téléspectateurs , et s’ ils avaient réussi à empêcher ladite racaille de couler le président Nixon avec le minable prétexte du Watergate ( les Nord-Vietnamiens attendirent patiemment d’ être définitivement débarrassés de Nixon pour déclencher leur offensive finale contre Saïgon en 1975 ) . Les Français par contre n’ avaient aucune chance de rétablir le statu-quo colonial d’ avant la Deuxième guerre mondiale , statu-quo qu’ ils contribuèrent d’ ailleurs eux-mêmes à couler en refusant tout règlement équitable du problème du “corridor” de Danzig en 1939 . Leur seule chance de limiter les dégâts en Indochine aurait été de soutenir le plus rapidement possible ( j’ entends par là : tout de suite , immédiatement après le départ des Japonais en 1945 ) un Vietnam anticommuniste , allié de la France mais indépendant .

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