Nous ne sommes pas allés chercher très loin les deux exigences- piliers de la Charte de Fontevrault. Elles figurent toutes les deux dans le Notre Père. De fait , la Charte ne demande pas autre chose aux royalistes que de vivre leur militantisme en chrétiens.
Je vous redonne les deux principes fondateurs de la Charte de Fontevrault, tous deux appuyés sur le Notre Père . Nous n’avons pas « pris » son nom à un ordre monastique pour rien.
a) Soumission à la Volonté divine y compris s’agissant de qui doit être Le Lieutenant de Dieu sur le trône de France en application du commandement » Que Votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel« … or le trône c’est aussi la terre.
Nous ne pouvons donc pas prier le Notre Père en disant Que Votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel sauf pour le trône de France où là , Seigneur, il en ira selon ma volonté et non selon la Vôtre.
b) Pardon des offenses commises par des militants servant un autre prince que le sien en application du commandement : « Pardonnez nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés «
Il ne nous est donc pas possible de qualifier un prince de descendant de régicide ou un autre de prince étranger.
Vive Dieu, Le Christ et son lieutenant !
Comme on le voit, le fonctionnement de la Charte de Fontevrault n’est donc pas empreint des idéaux révolutionnaires . Il serait plutôt pétri de l’idéal chrétien en général et de deux des commandements du Pater Noster en particulier tel que l’a mis en œuvre l’ordre monastique de Fontevraud, ordre fondé en 1101 aux confins de la Touraine, de l’Anjou et du Poitou, ordre auquel il a emprunté son intitulé : Charte de Fontevrault
Alain TEXIER
Fondateur de la Charte de Fontevrault le 25 août 1988 en l’abbaye royale homonyme du Maine -et-Loire.
Bonjour,
Votre appel est excellent et je vous approuve totalement. J’imagine assez aisément que , pour une fois, le salut pourrait venir d’en haut, je veux dire par une entente entre les princes eux-mêmes qui doivent s’inspirer de ce que l’histoire capétienne leur enseigne.
Paul Turbier