AROM.Les deux exigences fondatrices de la Charte de Fontevrault (25 Août 1988)

  Nous ne  sommes pas allés chercher très loin  les deux exigences- piliers de la Charte de Fontevrault. Elles figurent  toutes les deux dans le Notre Père. De fait  , la Charte ne demande pas autre  chose aux  royalistes que de  vivre  leur militantisme en chrétiens.

   Je  vous redonne les deux principes  fondateurs  de la Charte de Fontevrault, tous  deux  appuyés sur le Notre Père . Nous n’avons pas « pris » son nom à un ordre monastique pour rien.

a)  Soumission à la Volonté  divine y compris s’agissant  de qui doit être Le Lieutenant de Dieu  sur le trône de France en application du commandement  » Que Votre  volonté  soit  faite sur la terre  comme au Ciel« … or  le trône c’est aussi la terre.

      Nous ne pouvons  donc pas prier le Notre Père  en disant   Que Votre  volonté  soit  faite sur la terre  comme au Ciel sauf pour  le trône de France où là , Seigneur, il en ira selon ma volonté et  non selon la Vôtre.

b)  Pardon des offenses  commises par  des militants servant un autre prince que le  sien en application du commandement : « Pardonnez nous nos offenses  comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés « 

     Il  ne nous est  donc pas possible de  qualifier un prince de descendant de régicide ou un autre de prince étranger.

      Vive Dieu, Le Christ et son lieutenant !

   Comme on le voit, le fonctionnement  de la Charte de Fontevrault n’est  donc pas empreint  des idéaux révolutionnaires . Il serait plutôt pétri de l’idéal chrétien en général et de deux  des commandements du Pater Noster en particulier tel que l’a mis en œuvre l’ordre  monastique de Fontevraud, ordre fondé en 1101 aux  confins de la Touraine, de l’Anjou et du Poitou,  ordre auquel il a emprunté  son intitulé : Charte de Fontevrault

Alain TEXIER

Fondateur de la Charte de Fontevrault  le 25 août 1988 en l’abbaye royale homonyme du Maine -et-Loire.

Bonjour, 

    Votre appel est excellent et je vous approuve totalement. J’imagine assez aisément que , pour une fois, le salut pourrait venir d’en haut, je veux dire par une entente entre les princes eux-mêmes qui doivent s’inspirer de ce que l’histoire capétienne leur enseigne.  

       Paul  Turbier

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