J. Y. Pons. Italie. Giorgia Meloni, Matteo Salvini, Silvio Berlusconi e tutti quanti… “Parole, parole, parole !…”

                             Origine; https://www.youtube.com/watch?v=EC2bjWwSZ9U

      “Giorgia Meloni : le grand écart en quelques leçons seulement…

     En Italie, le temps presse pour le gouvernement sur le front budgétaire. Au fil du processus qui doit aboutir avant la fin de ce mois-ci à l’adoption de la loi de finances pour 2023, les promesses faites à l’électorat par la coalition au pouvoir, dominée par Fratelli d’Italie, le parti de Giorgia Meloni, continuent de se dissiper… Comme se sont dissipés les engagements d’interdire l’accueil des navires négriers chargés de leurs hordes de migrants !                                                                                       (https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2022/12/05/jean-yves-pons-cer-quand-les-elus-corses-decouvrent-levidence-les-hyenes-chassent-en-meute/)                                                                                                                                          En voici d’ailleurs la toute dernière évolution : l’Ocean Viking, le transporteur d’esclaves de l’ONG SOS-Méditerranée fait actuellement route vers le port italien de Ravenne où il va livrer quelques nouvelles centaines de migrants illégaux sur injonction de Bruxelles.

     A la Chambre des députés, le texte faisait encore l’objet d’ajustements en commission mardi 20 décembre. Il paraît cependant déjà clair que la volonté d’un gouvernement à peine sorti des urnes d’affirmer son identité par des mesures fortes s’est couchée devant les injonctions de la Commission européennes et la nécessité de faire profil bas pour préserver ses relations avec Bruxelles.

https://www.youtube.com/watch?v=BXzXLc4dVsY

      Le dernier recul en date de la majorité de droite est l’abandon d’une mesure favorisant l’utilisation de l’argent liquide au détriment des paiements électroniques. Devenu emblématique et visant l’électorat représenté par les petits entrepreneurs italiens, ce projet consistait à assouplir les amendes pesant sur les commerçants qui refusent d’accepter les paiements par carte bancaire.

      Loin d’être anecdotique et défendue avec vigueur par Matteo Salvini, le vice-président du Conseil issu de la Ligue (droite prétendue radicale), la mesure est devenue au cours du mois de décembre le point focal des débats sur le budget, avant de disparaître subitement du projet de loi de finances.

     « L’abandon de la mesure sur le paiement en liquide en dit beaucoup sur les contraintes qui pèsent sur ce gouvernement en matière économique, estime Paolo Pizzoli, économiste spécialiste de l’Italie. Bien que composé de partis au profil originellement eurosceptique, l’exécutif sait que le soutien de l’Union européenne sera essentiel à son succès économique et qu’il ne faut pas défier Bruxelles. » Plus tôt, la Commission européenne, tout en saluant l’équilibre général d’un budget qui prévoit 4,5 % de déficit, avait lancé un avertissement à Rome sur la question des paiements en liquide. Avertissement aussitôt suivi de sa mise en oeuvre...

      Pour Bruxelles, cette promesse était susceptible d’accroître les risques d’évasion fiscale. Malgré des évolutions rapides sur ce sujet, l’Italie reste structurellement plus attachée à l’utilisation des espèces que les autres Etats européens. Or la préférence pour les liquidités est considérée comme favorable à l’économie souterraine qui représente en Italie 183 milliards d’euros, soit plus de 11 % du produit intérieur brut. Mais surtout, l’imposition du paiement numérique fait également partie des réformes qui conditionnent l’accès de l’Italie au plan de relance européen NextGenerationEU, dont Rome est le premier bénéficiaire à hauteur de 200 milliards d’euros. Il faut donc “aller à la soupe” et manger son chapeau. C’est d’ailleurs par ce levier financier que l’Union européenne règne sur les vingt-sept Etats qui la composent, y compris évidemment le notre. 

      Dès lors, vous comprenez pourquoi nous réclamons la seule mesure qui permette de retrouver notre indépendance et notre souveraineté : quitter immédiatement cette association de malfaiteurs. Cela s’appelle le FREXIT.

        Mais il y a d’autres renoncements dans le programme du nouveau gouvernement italien… « Depuis novembre, les mesures emblématiques initialement prévues ont été édulcorées ou abandonnées car le gouvernement n’a tout simplement pas assez d’argent pour faire la différence sur le plan politique », analyse Nicola Nobile, économiste au cabinet Oxford Economics, à Milan. Il en est ainsi allé de l’impôt à taux unique, cher à la Ligue, qui a été finalement limité à une catégorie restreinte de travailleurs indépendants.

      L’amnistie fiscale voulue par le gouvernement autour des amendes impayées devrait également avoir un impact moins important qu’annoncé. Autre mesure, emblématique, le minimum retraite que Forza Italia de Silvio Berlusconi, partenaire de coalition de Mme Meloni, voulait établir à 1000 euros, ne sera fixé qu’à 600 euros, et pour les plus de 75 ans uniquement. Si ces arbitrages ont pu causer des regrets chez les alliés de Giorgia Meloni, son parti continue pourtant à dominer fermement la coalition. A 30,6 % d’intentions de vote selon une étude publiée lundi par l’institut SWG, la formation de droite radicale distance de très loin ses partenaires de la Ligue (9 %) et de Forza Italia (6,1 %).

      « La dimension politique de cette trajectoire budgétaire montre un schéma récurrent : agiter des mesures impossibles à réaliser (ndcer : dans le contexte européen actuel) pour faire plaisir aux électeurs de droite, faire les gros titres pour montrer que quelque chose se passe, puis les abandonner, estime Wolfango Piccoli, coprésident du cabinet d’analyse économique Teneo, à Londres. Le gouvernement italien marche sur une voie étroite entre démagogie d’affichage et pragmatisme réel », ajoute-t-il. Un grand écart cher d’ailleurs aussi bien à Emmanuel Macron qu’à… Marine Le Pen qui a, faut-il le rappeler, abandonné l’idée du Frexit et, par conséquent, accepté de faire dicter la politique de la France par Bruxelles.

      Malgré les espoirs qu’avaient permis d’espérer la campagne électorale italienne du printemps et de l’été derniers, rien de nouveau ne naîtra finalement sous le ciel de ce beau pays asservi par l’utopie européenne. C’est à pleurer de rage et de désespoir.

Pour le CER et la Charte de Fontevrault, Jean-Yves Pons, CJA.

9 thoughts on “J. Y. Pons. Italie. Giorgia Meloni, Matteo Salvini, Silvio Berlusconi e tutti quanti… “Parole, parole, parole !…”

  1. Hervé J. VOLTO

    Le passage à 2023 marque la fin d’une nouvelle année de combat pour la survie de notre beau pays.
     
    En 2022, nous avons abordé à travers ses tribunes autant de sujets que nous commandait la nécessité de retranscrire la vérité : le désastre de l’école, l’enfer macronien, l’effacement du père, la déconstruction de la famille, la crise énergétique ou encore l’existence de territoires dont la France n’est plus la patrie.

    Nous espérions tant de Giorgia Meloni… mais voilà qu’elle subit le même cantage que Viktor Orban : redevenir politiquement correct ou renoncer aux fond structuraux de Bruxelles. Si La Hongrie est un pays prospère qui peut en voyer a fanculo la Comission Européenne, l’IItalie ne eut se permettre ce luxe. Les promesses faites à l’électorat par la coalition au pouvoir, dominée par Fratelli d’Italie, le parti de Giorgia Meloni, continuent de se dissiper… Comme se sont dissipés les engagements d’interdire l’accueil des navires négriers chargés de leurs hordes de migrants comme vous dites justement !
    (https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2022/12/05/jean-yves-pons-cer-quand-les-elus-corses-decouvrent-levidence-les-hyenes-chassent-en-meute/)

    Dès lors, vous comprenez pourquoi nous réclamons TOUS la seule mesure qui permette de retrouver notre indépendance et notre souveraineté : quitter immédiatement cette association de malfaiteurs. Cela s’appelle le FREXIT.

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  2. Hervé J. VOLTO

    Envoyer a fanculo : expression favorite de Beppe Grilllo, à ne pas traduire en Français devant les enfants.

    Celà signifie les envoyer se faire f… aire voir chez les grecs.

    Chez nous, on dira envoyer promener, envoyer paître, etc…

    Nous devons envoyer promener l’union européenne !

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  3. Hervé J. VOLTO

    Nous Français, qui avons une économie forte en dépie del malgoverno di Marcon, nous pourrions, nous devrions envoyer paitre l’UE et ses fonds structuraux !

    Permettez moi de citer une dernière fois Beppe Grillo : MA VA FANCULLO (à ne pas traduire donc en Français devant les enfants…) !

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    1. Conseil dans l'Espérance du Roi

      L’Ocean Viking, le navire négrier de SOS-Méditerranée, bras armé des immigrationnistes les plus actifs, se trouve actuellement à hauteur de Santa Maria de Leuca (Pouilles) et se dirige à près de 10 noeuds vers la côte est de l’Italie et le port de Ravenne où il arrivera samedi aux alentours de 12 heures ! Bravo aux pseudo-combattants de la lutte contre l’immigration.

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      1. Conseil dans l'Espérance du Roi

        Voici pourtant une bonne nouvelle : l’un des principaux fournisseurs de l’ONG immigrationniste SOS-Méditerranée qui alimente les esclavagistes de notre secteur économique véreux vient enfin d’être arrêté au Niger (avec plusieurs dizaines de milliers de migrants à son actif – beaucoup plus que ce qui est annoncé -) : https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/immigration-le-chef-d-un-reseau-clandestin-interpelle-au-niger-apres-avoir-fait-passer-22-000-migrants-depuis-l-afrique-vers-l-europe_5571570.html
        Hélas, ces négriers sont comme l’hydre de Lerne, coupez une tête et il en repoussera dix…

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        1. Conseil dans l'Espérance du Roi

          Court et dernier complément d’information à propos de l’Ocean Viking, le navire négrier de SOS-Méditerranée : il vient d’accoster au port de Ravenne (Italie) avec son chargement de près de deux-cents migrants illégaux.
          Si Giorgia Meloni en avait une paire, elle ferait immédiatement transporter ces envahisseurs à Bologne (80 km seulement) en autocars climatisés pour gagner l’un des deux aéroports de la ville (l’un civil et l’autre militaire, plus sûr). Là, les attendraient deux moyens courriers confortables qui transporterait tout ce petit monde MANU MILITARI… à Tripoli (Libye) qu’ils ont quitté il y a peu de jours !
          Mais Giorgia Meloni … n’est pas Viktor Orban, par exemple.

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  4. Olivier BOULEY

    Nous nous voyons bien pris en otage par des intérêts financiers supranationaux, et surtout orientés vers le profit, le culte à Mammon, et non le bien commun. Sachons bien que nos actions seront vouées à l’échec si nous nous battons seulement avec nos petits (ridicules) moyens.
    Mais si nous mettons notre force en Dieu, dans la foi, alors comme Moïse et les Amalecites, David contre goliath, ou dans les grandes batailles pour notre survie (Tolbiac, Lépante…), alors tout sera possible. Confions notre futur roi à la grâce de Dieu, afin qu’il hâte sa venue!

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  5. Pingback: Jean-Yves Pons. Quelques nouvelles encourageantes du front migratoire. - Charte de Fontevrault et Royalisme providentialiste

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