Allemand comme le pape émérite, Georg Gänswein est né dans une petite ville de la Forêt Noire, tout près de la frontière suisse. Il parle quatre langues couramment dont le latin, mais il ne se tourne pas immédiatement vers le sacerdoce puisqu’il veut devenir agent de change. Étudiant très sportif, il joue au foot, est moniteur de ski, et joue de la clarinette. Il est finalement ordonné prêtre à presque 28 ans. Georg Gänswein décroche, 10 ans plus tard, à Munich un doctorat en droit canon. Quand il rejoint le Vatican en 95, Ratzinger l’invite d’ailleurs assez vite à rejoindre la Congrégation pour la doctrine de la foi où il est chargé de l’examen des doctrines, et très vite réputé « sévère ». En 2000, il devient le confesseur d’un autre pape, Jean-Paul II et évêque ! Mais son mentor, c’est vraiment Ratzinger qui en fait son secrétaire particulier en 2003 alors qu’il a déjà 76 ans, et n’a pas du tout l’intention d’être pape. On connait la suite, il devient Benoit XVI deux ans plus tard et Georg Gänswein le suit évidemment.
Pendant le pontificat de Benoit XVI, le secrétaire particulier passait ses journées avec lui. Juste après la messe de sept heures, ils prenaient leur petit déjeuner ensemble, il le retrouvait dans la matinée pour un échange, l’emmenait aux audiences privées de la mi-journée, repas, promenade ensemble avant la sieste. Et en fin de journée, il lui faisait signer les courriers plus importants. Sur le fond, il était sans doute plus conservateur que Benoit XVI. On sait qu’il a un temps fréquenté le séminaire intégriste fondé par Monseigneur Lefebvre en Suisse. Il est considéré comme l’inspirateur de son rapprochement avec les traditionnalistes de la Fraternité Saint Pie X.
Au moment du renoncement, il est l’un des premiers prévenus huit mois avant ! C’est même lui qui a formellement éteint la lumière en partant. Il raconte même dans une interview au Corriere de la Serra, lundi 2 janvier, qu’à l’époque, il a fondu en larmes au moment de monter dans l’hélicoptère. Depuis 2013, le pape François l’avait d’abord gardé pour organiser ses audiences mais l’écarte totalement en février 2020. Il le soupçonne d’attiser les tensions avec Benoit XVI, notamment à cause d’un livre, co-signé par le pape émérite, mais auquel Georg Gänswein a forcément participé vu son état de santé, dans lequel il critique la tentation de François de permettre l’ordination d’hommes mariés. En fait, Georg Gänswein était et restera fondamentalement le protecteur, le chien de garde de Benoit XVI. On le dit adepte d’arts martiaux, champion de tir et expert en explosifs.
On le dit adepte d’arts martiaux, champion de tir et expert en explosifs. Il pourrait arrêter une hémoragie
En fait, ce père – puis Monseigneur- Georg Gänswein serait un janitor, agent de terrain des services secrets de la Curie vaticane et garde de corps du pape.
À l’aube du XXIème siècle, le Secrétariat d’État du Vatican décide de créer le service des Janitores : « Les Gardiens de la Porte » selon le dictionnaire latin. Les « Concierges » selon le langage courant anglo-saxon. Les deux termes conviennent assez bien à ces hommes, finalement. Ils protègent et nettoient les coulisses du Saint-Siège de la manière la plus discrète qui soit.
La BD est à prendre au deuxième degrès : au cours de sa première mission, le III° Janitor va devoir affronter une organisation secrète autoproclamée le Nouveau Temple dont certains membres ont infiltré le collège des cardinaux du Saint-Siège. En les pourchassant de Rome à Malte, de Syrie jusqu’en Suisse, au célèbre Forum de Davos, le janitor va découvrir qu’il y a deux vérités à découvrir. Celle du grave danger qui menace le plus vieil État du monde… et celle qui le concerne personnellement.
La papauté, une des plus anciennes institutions du monde, a toujours joué un double rôle : autorité spirituelle et religieuse, certes, mais aussi acteur incontournable de la scène politique internationale. Et c’est justement pour asseoir cette puissance politique qu’est fondé en 1566, sur l’ordre de Pie V, le service d’espionnage du Vatican : le Sodalitium Pianum, la Sainte Alliance, institué pour surveiller « l’hérétique » Elizabeth Ire d’Angleterre et contrer les menées, en Europe continentale, de la cour « schismatique » de Londres.
Méthodes d’action : celles de l’Inquisition.
Bras armé : la Compagnie de Jésus.
Bien que le Saint-Siège ne reconnaisse toujours pas officiellement son existence, elle a oeuvré dans l’ombre au cours des cinq derniers siècles, faisant assassiner des Rois (Henri IV ?), finançant des coups d’État, créant nombre de sociétés secrètes chargées d’éliminer des opposants, d’abord pour aider la Contrerévolution et les mouvements Monarchiques Français, puis des diactatures de droites jusqu’au funeste Concile, puis depuis Vatican II, soutenant des dictatures d gauche, provoquant des faillites financières et nouant des relations occultes avec la maçonnerie néo-templière, la mafia et les trafiquants d’armes. Cette institution a d’autant plus excité les fantasmes que l’historien français Émile Poulat a montré qu’elle avait été noyautée, pendant des années, par l’aile la plus conservatrice de l’Église Catholique ! un seul exemple : ils n’ont pas pu toucher à Sa Sainté Benoit XVI, ils ont du attendre sa fin naturelle…
Baptisée la « Sainte-Alliance » avant de prendre le nom de « Sapinière » sous le pontificat de Saint-Pie X (1903-1914), cette institution a d’autant plus excité les fantasmes que l’historien français Émile Poulat a montré qu’elle avait été noyautée, pendant des années, par l’aile la plus conservatrice de l’Église Catholique.
-Une grande puissance peut envoyer dix, vingt, voire cinquante espions dans un pays donné, alors que l’Église a au minimum des centaines de prêtres dans le moindre État, relève ainsi un ancien cadre de la centrale de Langley.
Si tous les curés ne sont évidemment pas des agents secrets, les rapports qu’ils établissent régulièrement sur leurs paroisses comme le climat politique qui règne dans les pays où ils sont installés -Chine, Palestine, Ukraine- constituent une matière première précieuse pour Rome. Une masse d’informations que traite une cellule spécifique du bureau central des affaires étrangères pontificales.
Cette structure reste aujourd’hui opaque. Le Vatican peut compter sur une multitude de canaux parallèles pour conduire des missions clandestines à travers ce réseau qui double le maillage diplomatique des 183 nonciatures (comme sont surnommées les représentations diplomatiques pontificales) à travers la planète. Des représentants de nombreux ordres –Jésuites, Légionnaires du Christ– mais aussi d’organisations laïques (tels l’Ordre Souverain de Malte, l’Opus Dei, la Communauté de Saint Egidio ou le service de presse du vatican, la Fides, en Italien Propaganda Fide) peuvent être appellés à œuvrer comme émissaires officieux du pape.
Qu’il s’agisse enfin de la sœur Pascalina Lenhert, des pères Joseph Robinne, Francis Spellman et Michel d’Herbigny, ou encore de ces étonnants conseillers du Vatican que furent Francesco Pacelli, ou le comte Della Torre, rédacteur en chef de l’Osservatore Romano, l’influent quotidien du soir italien… les archives italiennes de l’Organo di Vigilanza dei Reati Antistatali (OVRA), mais aussi du contre-espionnage militaire (SIFAR) confirme que des Princes en exil Français ou austro-espagnols membre de l’Ordre Souverain de Malte ou Camériers Secrets du pape ont servits comme émissaires secrets, agents diplomatiques pour résoudre une crise… ou pour assurer la protection de haut prélats parfois mencés de mort.
On les imagine comme le Prince François-Xavier de Bourbon-Parme, Prince du Sang qui fut en son tenps Camérier Secret du Pape Pie XII et Lieutenant Français pour l’Ordre du Saint Sépulcre, grand ami du Marquis de La Franquerie et de Mrg Join, qui renseignaient le Nonce pontifical à Paris…
Des rivalités entre Gardes Suisses (dont le commandant aurait été aflilé à l’Opus Dei) et les gendrames Pontificaux (dont le commandant serait membre d’une mystèrieuse loge néo-templière) ont été également évoquées lors du “suicide” de Alois Estermann, commandat des Gardes Suisses (bataille entre un noyau Catho-Tradi et le clan maçonnique au sein de la Curie ?), mais sans preuves définitives…
Seuelment la Vérité : rien d’inventé. Une situation inouïe où semble s’entremêler -comme dans les meilleurs romans policiers- religion, Services, politique et mafia, avec suicides, pendaisons et empoisonnement à la clé.
Rien d’autre que la vérité. J’en doute….!
Allemand comme le pape émérite, Georg Gänswein est né dans une petite ville de la Forêt Noire, tout près de la frontière suisse. Il parle quatre langues couramment dont le latin, mais il ne se tourne pas immédiatement vers le sacerdoce puisqu’il veut devenir agent de change. Étudiant très sportif, il joue au foot, est moniteur de ski, et joue de la clarinette. Il est finalement ordonné prêtre à presque 28 ans. Georg Gänswein décroche, 10 ans plus tard, à Munich un doctorat en droit canon. Quand il rejoint le Vatican en 95, Ratzinger l’invite d’ailleurs assez vite à rejoindre la Congrégation pour la doctrine de la foi où il est chargé de l’examen des doctrines, et très vite réputé « sévère ». En 2000, il devient le confesseur d’un autre pape, Jean-Paul II et évêque ! Mais son mentor, c’est vraiment Ratzinger qui en fait son secrétaire particulier en 2003 alors qu’il a déjà 76 ans, et n’a pas du tout l’intention d’être pape. On connait la suite, il devient Benoit XVI deux ans plus tard et Georg Gänswein le suit évidemment.
Pendant le pontificat de Benoit XVI, le secrétaire particulier passait ses journées avec lui. Juste après la messe de sept heures, ils prenaient leur petit déjeuner ensemble, il le retrouvait dans la matinée pour un échange, l’emmenait aux audiences privées de la mi-journée, repas, promenade ensemble avant la sieste. Et en fin de journée, il lui faisait signer les courriers plus importants. Sur le fond, il était sans doute plus conservateur que Benoit XVI. On sait qu’il a un temps fréquenté le séminaire intégriste fondé par Monseigneur Lefebvre en Suisse. Il est considéré comme l’inspirateur de son rapprochement avec les traditionnalistes de la Fraternité Saint Pie X.
Au moment du renoncement, il est l’un des premiers prévenus huit mois avant ! C’est même lui qui a formellement éteint la lumière en partant. Il raconte même dans une interview au Corriere de la Serra, lundi 2 janvier, qu’à l’époque, il a fondu en larmes au moment de monter dans l’hélicoptère. Depuis 2013, le pape François l’avait d’abord gardé pour organiser ses audiences mais l’écarte totalement en février 2020. Il le soupçonne d’attiser les tensions avec Benoit XVI, notamment à cause d’un livre, co-signé par le pape émérite, mais auquel Georg Gänswein a forcément participé vu son état de santé, dans lequel il critique la tentation de François de permettre l’ordination d’hommes mariés. En fait, Georg Gänswein était et restera fondamentalement le protecteur, le chien de garde de Benoit XVI. On le dit adepte d’arts martiaux, champion de tir et expert en explosifs.
On le dit adepte d’arts martiaux, champion de tir et expert en explosifs. Il pourrait arrêter une hémoragie
En fait, ce père – puis Monseigneur- Georg Gänswein serait un janitor, agent de terrain des services secrets de la Curie vaticane et garde de corps du pape.
Il a inspiré un BD Française, le Janitor
https://www.bdfugue.com/le-janitor-integrale
À l’aube du XXIème siècle, le Secrétariat d’État du Vatican décide de créer le service des Janitores : « Les Gardiens de la Porte » selon le dictionnaire latin. Les « Concierges » selon le langage courant anglo-saxon. Les deux termes conviennent assez bien à ces hommes, finalement. Ils protègent et nettoient les coulisses du Saint-Siège de la manière la plus discrète qui soit.
La BD est à prendre au deuxième degrès : au cours de sa première mission, le III° Janitor va devoir affronter une organisation secrète autoproclamée le Nouveau Temple dont certains membres ont infiltré le collège des cardinaux du Saint-Siège. En les pourchassant de Rome à Malte, de Syrie jusqu’en Suisse, au célèbre Forum de Davos, le janitor va découvrir qu’il y a deux vérités à découvrir. Celle du grave danger qui menace le plus vieil État du monde… et celle qui le concerne personnellement.
La papauté, une des plus anciennes institutions du monde, a toujours joué un double rôle : autorité spirituelle et religieuse, certes, mais aussi acteur incontournable de la scène politique internationale. Et c’est justement pour asseoir cette puissance politique qu’est fondé en 1566, sur l’ordre de Pie V, le service d’espionnage du Vatican : le Sodalitium Pianum, la Sainte Alliance, institué pour surveiller « l’hérétique » Elizabeth Ire d’Angleterre et contrer les menées, en Europe continentale, de la cour « schismatique » de Londres.
Méthodes d’action : celles de l’Inquisition.
Bras armé : la Compagnie de Jésus.
Bien que le Saint-Siège ne reconnaisse toujours pas officiellement son existence, elle a oeuvré dans l’ombre au cours des cinq derniers siècles, faisant assassiner des Rois (Henri IV ?), finançant des coups d’État, créant nombre de sociétés secrètes chargées d’éliminer des opposants, d’abord pour aider la Contrerévolution et les mouvements Monarchiques Français, puis des diactatures de droites jusqu’au funeste Concile, puis depuis Vatican II, soutenant des dictatures d gauche, provoquant des faillites financières et nouant des relations occultes avec la maçonnerie néo-templière, la mafia et les trafiquants d’armes. Cette institution a d’autant plus excité les fantasmes que l’historien français Émile Poulat a montré qu’elle avait été noyautée, pendant des années, par l’aile la plus conservatrice de l’Église Catholique ! un seul exemple : ils n’ont pas pu toucher à Sa Sainté Benoit XVI, ils ont du attendre sa fin naturelle…
Baptisée la « Sainte-Alliance » avant de prendre le nom de « Sapinière » sous le pontificat de Saint-Pie X (1903-1914), cette institution a d’autant plus excité les fantasmes que l’historien français Émile Poulat a montré qu’elle avait été noyautée, pendant des années, par l’aile la plus conservatrice de l’Église Catholique.
-Une grande puissance peut envoyer dix, vingt, voire cinquante espions dans un pays donné, alors que l’Église a au minimum des centaines de prêtres dans le moindre État, relève ainsi un ancien cadre de la centrale de Langley.
Si tous les curés ne sont évidemment pas des agents secrets, les rapports qu’ils établissent régulièrement sur leurs paroisses comme le climat politique qui règne dans les pays où ils sont installés -Chine, Palestine, Ukraine- constituent une matière première précieuse pour Rome. Une masse d’informations que traite une cellule spécifique du bureau central des affaires étrangères pontificales.
Cette structure reste aujourd’hui opaque. Le Vatican peut compter sur une multitude de canaux parallèles pour conduire des missions clandestines à travers ce réseau qui double le maillage diplomatique des 183 nonciatures (comme sont surnommées les représentations diplomatiques pontificales) à travers la planète. Des représentants de nombreux ordres –Jésuites, Légionnaires du Christ– mais aussi d’organisations laïques (tels l’Ordre Souverain de Malte, l’Opus Dei, la Communauté de Saint Egidio ou le service de presse du vatican, la Fides, en Italien Propaganda Fide) peuvent être appellés à œuvrer comme émissaires officieux du pape.
Qu’il s’agisse enfin de la sœur Pascalina Lenhert, des pères Joseph Robinne, Francis Spellman et Michel d’Herbigny, ou encore de ces étonnants conseillers du Vatican que furent Francesco Pacelli, ou le comte Della Torre, rédacteur en chef de l’Osservatore Romano, l’influent quotidien du soir italien… les archives italiennes de l’Organo di Vigilanza dei Reati Antistatali (OVRA), mais aussi du contre-espionnage militaire (SIFAR) confirme que des Princes en exil Français ou austro-espagnols membre de l’Ordre Souverain de Malte ou Camériers Secrets du pape ont servits comme émissaires secrets, agents diplomatiques pour résoudre une crise… ou pour assurer la protection de haut prélats parfois mencés de mort.
On les imagine comme le Prince François-Xavier de Bourbon-Parme, Prince du Sang qui fut en son tenps Camérier Secret du Pape Pie XII et Lieutenant Français pour l’Ordre du Saint Sépulcre, grand ami du Marquis de La Franquerie et de Mrg Join, qui renseignaient le Nonce pontifical à Paris…
Des rivalités entre Gardes Suisses (dont le commandant aurait été aflilé à l’Opus Dei) et les gendrames Pontificaux (dont le commandant serait membre d’une mystèrieuse loge néo-templière) ont été également évoquées lors du “suicide” de Alois Estermann, commandat des Gardes Suisses (bataille entre un noyau Catho-Tradi et le clan maçonnique au sein de la Curie ?), mais sans preuves définitives…
Seuelment la Vérité : rien d’inventé. Une situation inouïe où semble s’entremêler -comme dans les meilleurs romans policiers- religion, Services, politique et mafia, avec suicides, pendaisons et empoisonnement à la clé.