Documents émanant de Marie-Laure Cardon qui nous redit – et c’est fort bien venu – que nous ne pouvons nous désintéresser des pèlerinages mensuels du Gouverneur Chouandecoeur à Pontmain.
Messages de la Vierge Marie ( La Salette, Pellevoisin, Tilly-sur-Seules) afférents au retour du roi en France.
Y a-t-il d’autres sources venant corroborer les sources du Marquis de la Franquerie, sur la rencontre entre le petit Maximin de la Salette et le Comte de Chambord ?
A Emily,
Je ne crois pas qu’il y ait d’autres témoignages, et c’est un peu logique :
Le comte de Chambord reçoit Maximin à Frohsdorf en 1873 après l’avoir éconduit une première fois à Venise en 1865.
Maximin est alors âgé de 30 ans en 1865 et de 38 ans en 1873. Ce n’est donc plus le petit garçon de 11 ans de 1846.
Le message que Maximin délivre à Chambord est un » secret » de la Sainte Vierge. Il doit le transmettre comme tel à Chambord. C’est à son secrétaire seulement, le comte de Vanssay que Chambord en a parlé en lui demandant de garder le secret ( » Mais Dieu veut que nous gardions le secret « ).
C’est sur son lit de mort que ce dernier a donné le compte-rendu de l’entretien aux membres présents de sa famille. Nous avons à faire là à un témoignage privé venant d’archives familiales.
Il est donc tout-à-fait normal qu’il n’y ait pas au moins une autre source corroborant cet entretien.
Il y a par contre un événement qui confirme implicitement la véracité de la visite de Maximin à Chambord et la véracité de son message. C’est l’année : 1873.
En cette année, Chambord était prêt et décidé à monter sur le trône de France. Mais après cette visite, tout change et il va refuser la couronne en prétextant la nécessité du drapeau blanc qu’il sait très bien totalement irrecevable dans les conditions et l’environnement politiques d’alors.
Chouandecoeur
@Chouandecoeur
Merci. Une émission « Au coeur de l’Histoire » par Frank Ferrand fut consacrée au Comte de Chambord : « Le dernier roi de France », avec un entretien fort intéressant de l’historien Emmanuel de Waresquiel, sur le Providentialisme (!) du duc de Bordeaux.