Votre serviteur a voulu écrire cet article à l’attention de nos amis transalpins. Les Royalistes Français d’un certain âge seront heureux de se voir conforter dans leurs traditions et dans leur Foi. Les plus jeunes apprendront peut être quelque chose…

Le Royalisme EN FRANCE, c’est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d’expansion -évangélisation dont Léon XIII ( voir illustration ci-apres) et Charles de Foucault reprendront l’idée : tout le contraire de l’actuel euro-mondialime islamisant ! C’est aussi un nationalisme Français et Chrétien: mourir pour la Patrie, c’est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C’est, enfin, face à la masse, l’affirmation de la personne… voulue Chrétienne.
–Avant d’êre Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que je ne suis Royaliste que parce que je suis Catholique et Français (Maurice d’Andigné) !
Le Royalisme traditionnel –Légitimiste et Néo-Légitimiste : Survivantiste, Provientialiste, Régentiste– est une attitude politique et religieuse :
A. Le Royalisme traditionnel est une attitude politique : reconnaissance de la primauté du droit naturel divin, un ordre naturel qui puisse servir de socle à la Royauté Sociale du Christ.
B. Le Royalisme traditionnel est une attitude religieuse : reconnaissance du fondement surnaturel de l’autorité et de l’obéissance à Dieu, LE PRINCIPE ROYAL étant que LE ROI EST LA SEULE AUTORITE LEGITIME EMANANT DE DIEU.
Voyons donc les chose telles qu’elles se présentent aujourd’hui pour un vrai Royaliste désirant agir.
Premier constat, le plus simple, mais finalement celui que tous les Royalistes ( NDLRB. Ou presque tous) oublient : nous ne sommes plus en Monarchie depuis la renonciation du Comte de Chambord en 1873. Cette réalité impose trois contraintes : une contrainte du système, une contrainte des hommes, une contrainte des faits.
1. La contrainte du système.
Nous ne sommes pas en Monarchie. Et la République Française a séparé l’Eglise de l’Etat en 1905. Donc nous, Royalistes parce que Catholiques et Français, nous militons dans un contexte hostile, nous oeuvrons à l’intérieur d’un système différant de celui que nous souhaiterions avoir. Et, vouloir de la politique sans le peuple serait aussi absurde que, pour un général, prétendre mener bataille sans armée.
2. La contrainte des hommes.
Sous le regard de l’historien, la France, c’est du passé et du présent tout ensemble. C’est une cité vénérable car Chrétienne, le plus vieil Etat au monde, et la plus ancienne capitale. C’est une culture brillante, un pays qui a dominé l’Europe jusqu’à ce que le drame de la Révolution dite Française ne le rèlégue au second plan. C’est le culte “des arts, des armes et des lois”, pour reprendre le bon mot du poète Du Bellay.
Tout celà n’influe pas sur le regard que nous portons sur la nation Française, mais un homme politique doit intégrer une réalité supplémentaire, imposé par le temps présent : la France, de ce point de vue politique, c’est aujourd’hui l’ensemble des Français qui la compose. Qui sont les vrais Français ? Un peuple de race majoritairement blanche, de culture gréco-romaine et de religion Chrétienne, pour reprendre la définition du Général De Gaulle. Ce peuple est menacé par le triple spectre du dépassement, du déclassement et du remplacement.
C’est pour le Bon Peuple de France que nous nous battons. Notre action s’oppose à ce pays légal qui domine le pays réel ( dixit Charles Maurras) . il veut libérer la France de cette domination. Il veut que les Français reprennent leurs pouvoirs. C’est le combat Royaliste.

https://www.livresenfamille.fr/actualite-etudes-essais/2398-colonel-pierre-chateau-jobert-la-voix-du-pays-reel.html
Voici donc ce que nous devons retenir : la politique est l’art de l’addition, pas de la soustraction. Ce qui implique nécessairement des concessions mutuelles. Comme dans un mariage. Il est impossible de faire autrement. Ceci dit, le compromis ne conduit pas inéluctablement à la compromission : dès lors que les Valeurs fondamentales –Chrétiennes, familiales et patriotiques– restent sauves, tout l’art du compris consiste à mettre en commun des énergies distinctes, des volontés individuelles, que rien d’autre ne peut rapprocher : identitaires, souverainistes, conservateurs, ruraux même.
En celà, la politique Royaliste doit-être vécue comme un engagement positif, et non comme une crispation personnelle.
3. La contrainte des faits.
A cette contrainte des hommes s’ajoute une contrainte des faits. Ah ! Comme on voudrait tant que les choses se passent… comme on le voudrait, ou même qu’elles se soient passées comme on l’aurait voulu ! C’est naturel, il est également dans la nature profonde de chaque individu de chercher l’équilibre, la régularité, et de plier les évènements comme les choses à leur désir, ou à leur volonté. L’art de l’action politique consiste à concilier le désir et la réalité. L’action politique se fait sur le terrain de la réalité, non pas dans les nuées. Et une oeuvre politique ne se construit pas sur du sentiment. Car il y a les faits et la conjoncture. Pour un Royaliste désireux d’agir, quelle est cette conjoncture, aujourd’hui, en ce début de III° Millénaire ?

https://jeretiens.net/tous-les-presidents-de-la-republique-francaise/
Deux cent ans de régime démocratique, dont 150 ans de république ont effacé beaucoup de pratiques collectives, et donné de nouvelles habitudes, dont il convient de tenir compte. Et depuis le Ralliement, le Royalisme politique semble s’être endormi. Nous devons agir auprès de compatriotes qui, dans le rejet implicite, parfois explicite, de la religion, dans le culte d’une sorte de nouvelle religion démocratique -qui n’épargne pas nos organisations Royalistes !- dans le mirage hypocrite de l’égalitarisme. Ce sont ces compatriotes, ces Français là, à qui nous parlons, et avec qui nous voulons partager notre idéal Catholique et patriotique. A ces Français là, nous leur proposons une action politique Catholique et patriote, basée sur la doctrine Sociale de l’Eglise : seulement à partir de la Doctrine Sociale de l’Eglise, nous pouvons défendre nos Valeurs et nos Traditions.
Car si le Royalisme politique s’est endormi avec le Ralliement, c’est en redevenant une action Catholique qu’il pourra se réveiller…
Notre oeuvre consiste, certe à infléchir les choses dans notre sens, mais en gardant en tête ce principe inévitable de l’action : rapprocher le souhaitable du possible. Si on accepte cette contrainte des hommes, des choses et des faits, on est mûr pour l’action politique Royaliste.
Hervé J. VOLTO, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’italie
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A paraitre : Possibilités d’actions Royalistes.
NE MANQUEZ PAS : PERPECTIVES ROYALISTES POUR LE XXI° SIECLE, CONCLUSION
Bravo à notre ami Volto pour ses profondes réflexions concernant les « Perspectives royalistes pour le XXIème siècle » en France. C’est d’autant plus méritant qu’il nous dit aussi vouloir garder en tête « ce principe inévitable de l’action : rapprocher le souhaitable du possible. » Hélas, c’est là où le bât blesse car qui peut encore croire dans notre pays au moindre avenir pour le royalisme, même s’il reste la meilleure forme de gouvernement ?
Comme nous ne cessons de le réclamer : OUVREZ LES YEUX ET LES OREILLES. Et de l’affirmer : QUAND C’EST FINI, C’EST FINI…
C’est triste ? C’est affligeant ? C’est consternant ? Sans aucun doute. Mais c’est désormais trop tard. Nous ne sommes plus que les derniers des Mohicans et la relève… n’est pas au rendez-vous. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle même notre ami Catoneo (à la résilience pourtant chevillée au corps) a fini par mettre la clé sous la porte de son site Royal-Artillerie malgré un immense travail de propositions à l’usage des prétendants (qu’il nommait avec humour « les chapelains », devinez pourquoi). « SOUDAIN, JOYEUX, IL DIT : GROUCHY ! C’ETAIT BLÜCHER ! », aurait pu écrire Hervé J. Volto à la façon de Victor Hugo.
Conseil dans l’Espérance du Roi
19 juillet 2024 at 10h32
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Bravo à notre ami Volto pour ses profondes réflexions concernant les “Perspectives royalistes pour le XXIème siècle” en France. C’est d’autant plus méritant qu’il nous dit aussi vouloir garder en tête “ce principe inévitable de l’action : rapprocher le souhaitable du possible.” Hélas, c’est là où le bât blesse car qui peut encore croire dans notre pays au moindre avenir pour le royalisme, même s’il reste la meilleure forme de gouvernement ?
Comme nous ne cessons de le réclamer : OUVREZ LES YEUX ET LES OREILLES. Et de l’affirmer : QUAND C’EST FINI, C’EST FINI…
C’est triste ? C’est affligeant ? C’est consternant ? Sans aucun doute. Mais c’est désormais trop tard. Nous ne sommes plus que les derniers des Mohicans et la relève… n’est pas au rendez-vous. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle même notre ami Catoneo (à la résilience pourtant chevillée au corps) a fini par mettre la clé sous la porte de son site Royal-Artillerie malgré un immense travail de propositions à l’usage des prétendants (qu’il nommait avec humour “les chapelains”, devinez pourquoi). “SOUDAIN, JOYEUX, IL DIT : GROUCHY ! C’ETAIT BLÜCHER !”, aurait pu écrire Hervé J. Volto à la façon de Victor Hugo.
Oui, LA REPUBLIQUE C’EST FINI !
Les plus jeunes d’entre nous comprenons immédiatement que nous sommes le dernier carré assiégé par ces euro-moniales sans ame : nous attendons le moine-soldat qui viendra nous délivrer
Les vrais Royalistes savent que nous y somms presques mais que nous devons avancer très prudemment, restant tous simples comme la clombe et prudents comme le serpent… et CHACUN A SON POSTE !
Les vrais Royalistes savent que nous y sommes presque mais que nous devons avancer très prudemment, restant tous ensemble simples comme la colombe mais prudents comme le serpent, et… CHACUN A SON POSTE !
Il ne manque à son poste que le dernier des rois, le Grand Monarque, pour organiser la reconquête par la résistance du dernier carré. Mais au fait! Quelqu’un sait-il où il est? Peut-être Hervé J. VOLTO qui est dans le secret des dieux…