Hervé Volto. Le Carlisme ou le legitimisme hispanique.

        Votre serviteur a voulu écrire pour nos amis transalpins. Les Royalistes d’un certain âge se trouveront confirmé dans leur Foi et leur Tradition, les plus jeunes apprendront peut-être quelque chose

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      Depuis la chute de la Monarchie Légitime en 1830, à la suite de Bossuet, Bonald, Maîstre, les Royalistes maintiennent et manifestent le principe Royal, car comme le disait l’un d’entre eux, le Comte Maurice d’Andigné (1844-1926) :

  • C’est à la Légitimité Catholique et Royale que nous devons revenir… ce ne sont pas les hommes, si éminents soient-ils qui sauvent un pays, mais les institutions.

Qu’est-ce que la Légitimité ?

La Légitimité est l’application du droit Royal Français tel qu’il est défini dans la théorie statutaire et les Lois Fondamentales du Royaume, écrit l’historien du droit Guy Augé ( « Du légitimisme à la légitimité », in La Légitimité , N° 2, janvier 1975).Les LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE
https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2013/09/23/les-lois-fondamentales-du-royaume-de-france-constitution-de-lancienne-france/ charte coutumière de notre Pays inspirée par Dieu (Testament de Saint-Remy, Ordinatio Imperii inspiré du testament de Saint-Rémy, Songe d’Hugues Capet, Triple Donation de sainte-Jaenne d’Arc), désignent l’Aîné Salique de Naissance Légitime dans la foi Catholique des Capétiens, DONC L’AINE DES BOURBONS -les autres branches Capétiennes étant éteintes en ligne Légitime- Salique, de confesssion Catholique, né Français, et de Naissance Légitime. Le Roi est Légitime parce qu’il est choisI par Dieu à travers les Lois Fondamentales qui ont, insistons bien sur ce point une origine DIVINE, pour faire triompher l’Eglise et le Bien Commun de la nation des Francs qui a Dieu pour fondateur.

Un pouvoir n’est LégitIme que s’il défend la Foi Catholique (Légitimité théologique) et le Bien Commun (Légitimité naturelle).

       Historiquement, seule la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, a possédé historiquement cette double Légitimité.

       Le Légitimisme possède donc des principes d’action qui sont ceux de la Monarchie traditionnelle. Entre autres :

Restauration de l’autorité de Dieu et de Son Lieutenant, du prêtre, du père de famille, et reconnaissance publique de la dignité de toute personne qui travaille pour le bien commun, prêtres, Chevaliers, Royalistes ou tout simplement Cathos Tradis et autres citoyens honnêtes.
Promotion de la famille.
Décentralisation, toujours dans l’esprit de responsabiliser les hommes pour les faire participer au bien commun : autonomie des provinces qui la désirent, constitution de corporations pour les métiers qui le souhaitent…

     La Noblesse, c’est la reconaissance publique du rôle social de la famille.
La Royauté, c’est le couronnement de la famille et de l’Etat. Voulus chrétiens.

      Le symbole du Légitimisme est le Sacré-Coeur ou Coeur de l’Amour, surmonté de la Croix du Sacrifice, espoir et salut de la France.

      Notre Légitimisme Français inspire le Carlisme, qui est le Légitimisme hispanique.

        Le Carlisme (en espagnol : carlismo) est un mouvement politique Royaliste espagnol apparu en 1830 qui revendique le Trône pour la branche aînée des Bourbons d’Espagne. De tendance Légitimiste et donc anti-libérale, il est à l’origine de trois guerres civiles qui déchirèrent le XIX° siècle espagnol et marquèrent profondément le pays.

Le Carlisme naît lorsque le Roi Ferdinand VII (1784-1833) (voir  image ci-contre)  prétend arbitrairement transmettre la couronne à sa fille aînée Isabelle, en dérogeant par la Pragmatique Sanction de 1830 (faite sur le modèle de la Monarchie de Juillet) à la Loi Salique établie par Philippe V en 1713. Les Carlistes rejettent cette modification et jugent illégale la décision de modifier l’ordre de succession sans le concours des Cortès.

          Ils défendent la succession du frère cadet du Roi, Charles de Bourbon (1788-1855), en espagnol CARLOS DE BORBON (prononcer Carlos dé Borbon), conformément à l’ordre traditionnel. Ce dernier refuse de prêter serment à sa nièce et, à la mort de Ferdinand VII, se proclame « Roi des Espagnes » sous le nom de Charles V, soutenu par une partie du peuple espagnol, qu’on appelle les « Carlistes » (Carlistas en espagnol), c’est-à-dire les partisans de Charles (Carlos).

      Le Carlisme est un courant traditionaliste, attaché à la défense de la religion Catholique, donc, et au maintien des fors (fueros), les anciens privilèges juridiques locaux. Il défend à ses débuts le rétablissement de l’Ancien Régime et s’oppose alors aux cercles politiques plus libéraux et centralistes, dominants dans l’entourage des Monarques. Le Carlisme, c’est l’application du Légitimisme en Espagne.

        Tout au long des trois conflits qui en résultent (1833-1844; 1846-1849 et 1872-1976), malgré quelques succès militaires, les troupes Carlistes ne réussissent pas à prendre le pouvoir à Madrid, qui reste aux mains de la fille aînée de Ferdinand VII, devenue Isabelle II (de 1833 à 1868), puis de son fils Alphonse XII (de 1874 à 1885), qu’elle a eu de son cousin François de Paule (Francesco de Paola) Junior, fils de François De Paul (Francesco de Paola) Seignor, frère quand à lui de Ferdinand VII et de Don Carlos : le pouvoir restera enfin dans les mains du fils d’Alphonse XII, Alphonse XIII (de 1886 à 1931).

       D’autres conspirations et tentatives de soulèvement Carlistes ont lieu par la suite, notamment après la Guerre Hispano-américaine de 1898. https://www.axl.cefan.ulaval.ca/amsudant/guerre_hispano-americaine.htm Cependant, aucune ne connaît de réel succès et le mouvement semble s’essouffler, d’autant que les derniers prétendants (Jacques/Jaime et Alphonse-Charles/Alfonso-Carlos) issus de la descendance de Don Carlos s’éteignent successivement sans laisser de descendance en 1931 et 1936. À la mort du dernier prétendant historique, Don Alfonso-Carlos, différents candidats à sa succession se présentent : les Princes François-Xavier de Bourbon-Parme, Charles-Pie de Habsbourg et même Alphonse XIII d’Espagne.

     Les successeurs du Prince François-Xavier de Bourbon-Parme       ( voir image ci-contre)  prétendent que Don Alfonso-Carlos, se sentant mourir et soupçonnant qu’Alphonse XIII ne fut pas le fils d’Alphonse XII mais un batard du Général-Marquis de Puig-Molto, que l’on savait amant de la Reine Marie-Christine de Habsbourg, aurait désiré confier la Régence Carliste au seul Bourbon que l’on pensait à l’époque Salique, Légitime et Catholique : le Prince de Parme ! Lorsqu’on parcourt l’histoire des Bourbon-Parme, c’est l’Histoire de France, d’Italie et d’Espagne qui défilent sous nos yeux.

         La cause Carliste est ranimée par la politique anticléricale de la Seconde Guerre Espagnole. Elle lui permet de redevenir une force de premier plan, sous le nom de « Communion Traditionelle Carliste », https://fr.wikipedia.org/wiki/Communion_traditionaliste#:~:text=La%20Communion%20traditionaliste%20(en%20espagnol,carliste%20établie%20légalement%20en%201869.  notamment en Navarre. Complotant depuis longtemps, cherchant dès 1834 de l’argent et des armes en Italie, les Rois de Naples soutenant leurs cousins Bourbons, les Carlistes se joignent aux préparatifs de coup d’État coordonnés par le Général Mola. Au matin du 1er Juillet 1836, 6 000 requetes, miliciens Carlistes, se rassemblent à Montejura (Mont Rouge) https://fr.wikipedia.org/wiki/Montejurra , la montagne Sacrée des Carlistes.

          Montejurra ou Monteruja, la Montagne Rouge, est une montagne de 1 042 m d’altitude situé en Navarre espagnole, près de la localité d’Ayegui. Elle se trouve entre les vallées de La Solana, San Esteban de La Solana et le Comté de Lerìn, près d’Estella (prononcer Esteilla). Son sommet offre une excellente vue sur la Merindad de Estalla et les montagnes adjacentes d’Urbasa, Andia et Lòquiz. Chaque année, les Carlistes se retrouvent à Montejura, comme les Vendéens se retrouvent au Mont des Alouettes. Qui n’a pas crapahuté à Monteruja n’est pas un vrai Carliste.…

       Au contraire des Monarchistes Alphonsins ou Alphonsistes, les Carlistes ont une forte composante populaire et leur cohésion vient d’un très fort sentiment religieux, quelquefois mystique, accompagné d’un attachement aux formes traditionnelles de la vie pré-industrielle. Leurs cris de rassemblement sont : « Dio, patria, furos y Re Legitimas/Dieu, Patrie, fors/foyers et Roi Légitime ! » et « Viva Cristos-Rey/Vive Christ Roi ! ».

    Les Carlistes collaborent avec les autres composantes nationalistes pour obtenir la victoire finale en 1939. Cependant, Franco décrète, en avril 1937, leur unification forcée à la nouvelle Phalange, une organisation Catholique, Monarchiste et nationaliste, opération qui ne se fait pas sans murmures ni dissensions internes. Ce mouvement de centralisation politique fait suite à l’exil forcé du chef Carliste Fal Conde (pronocer Fal Condé), coupable aux yeux de Franco d’un excès d’autonomie et d’ambition politique.

   Il existe actuellement, en Espagne, plusieurs mouvements Carlistes. Parmi ceux-ci, certains se réclament de la gauche, les autres du « Traditionalisme».

     En marge de tous les partis politiques espagnols et européens actuels, le Parti Carliste/Partido Carlistas, soutenu par le prince Charles-Xaxier/Carlos-Javier (prononcer Carlos-Ravié) de Bourbon-Parme (en Français) di Borbone-Parma (en Italien)/de Borbon-Parma (en Espagnol), petit-fils du Prince François-Xavier et actuel Chef de la Maison Ducale et Royale de Parme, se réclamait du temps de son défunt père du Catho-Communisme autogestionnaire. Fidèle à sa tradition régionaliste, il est toujours marqué par un activisme régionaliste -il est très présent en Navarre et en Catalogne- et fédéraliste. Il peut être considéré aujourd’hui comme une forme de courant inédit et difficilement classifiable de gauche nationaliste et identitaire.

       À ses côtés, le Carlisme traditionaliste agit à travers la Communion Traditionaliste Carliste. Partisan de la Monarchie traditionnelle, il soutient officiellement l’initiative du fils puîné du défunt Prince François-Xavier, le Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, Duc d’Arenjuez ( voir  vignette ci-contre)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sixte-Henri_de_Bourbon-Parme qui défend le Carlisme traditionnel et maintient ses principes de toujours – « Dieu – la Patrie – les Fueros – le Roi » et aussi « Vive le Christ Roi ! » : il entend s’opposer à ce qu’il définit une « gauchisation » du principe Carliste de la part de son défunt frère en son temps puis aujourd’hui de son neveu, qu’il estime être influencée par sa tante Marie-Thérèse de Bourbon Parme, la « Princesse Rouge » www.liberation.fr/…/maria–teresa-de-bourbon–parme-princesse-rouge_, qui vivait jusqu’il y peu en Espagne et y représentait son neveu : le Prince Sixte Henri a fondé son propre mouvement, la Communion Traditionaliste, que l’on confond souvent avec la Communion Traditionnelle Carliste : on va y revenir…

Le Prince Louis-Alphonse/Luis Alfonso de Bourbon/de Borbon, Duc d’Anjou et de Cadix, héritier officiel du Roi Alphonse XIII, dont la mère -Dona Carmen Martinez y Bordiu, qui est la petite fils du Général Franco- se bat contre vents et marées pour faire reconnaître les droits de son fils au Trône d’Espagne, qui pour sa part aurait plutôt une orientation Française héritée de son père, le regretté Prince Alphonse, une vison Légitimiste. Cette orientation Légitmiste est proche des idées Franquiste et le Franquisme rejoint la vision traditionnelle du Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, qui s’est pourtant opposé un temps au Duc d’Anjou.

La Communion Traditionaliste Carliste du Prince Sixte-Henri possède des sièges et des sympathisants dans toute l’Espagne -les Blancs d’Espagne- et publie plusieurs livres, revues et bulletins périodiques comme Ahora-Información et Acción Carlista. Les séances de l’université d’été, visant à approfondir l’application actuelle des principes Carlistes et dessiner des lignes d’action, ont lieu chaque année sous le nom de Forum « Alphonse-Charles I° ». La section de jeunesse de la Communion s’appelle Cruz de Borgoña (Croix de Bourgogne). Elle organise des campements et autres activités pour les jeunes.

La Communion Traditionaliste Carliste possède des prologments en Amérique du Sud.

En 1845, un projet de Royaume Uni de l’Equateur, du Pérou et de la Bolivie fut mis en place par le Président équatorien Juan Jose Flores, convaincu que le régime républicain ne pouvait satisfaire son peuple. Le Prince María Agustín Fernando Muñoz y de Bourbon (1837- 1855) fut désigné pour en occuper le trône. Quatrième fils de la Princesse Marie-Christine de Bourbon-Sicile et d’Agustín Fernando Muñoz y Sánchez (épousé en seconde noces après celui avec Ferdinand VII dont elle avait eu Isabelle II), ce plan devait se dérouler en deux phases. Une Régence installée avec Marie-Christine de Bourbon-Siciles à Quito et enfin la proclamation à la tête d’un Royaume–Uni qui unifierait le Pérou, l’Equateur et la Bolivie. Mais une révolution chassa peu de temps le Président Florès et le projet fut mis en sommeil. Un Movimendo Carlistas Equadoriano tente aujourd’hui de ressuciter le Carlisme Sud Américain.

Au Mexique, peu avant son rêve mexicain ’Empereur français Napoléon III https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/guerre_du_Mexique/133010 l l caressa l’idée de fonder un Royaume Equatorien sous protectorat Français mais le Parlement et le Sénat refusa d’allouer tout budget à cette idée (1859). L’initiateur de ce projet, un Carliste qui souhaitait voir un Bourbon monter sur le trône, Gabriel García Moreno, sera finalement élu Président de son pays en 1861 et il consacrera l’Equateur au Sacré-Coeur. Mais la Restauration n’aura pas lieu et la Révolution Morale de Gabriel Garcia Moreno mourra avec sa personne.

Crée en Argentine le 25 Juillet 1996, la Hermandad Tradicionalista Carlos VII (Fraternité Traditionnelle Charles VII) ( Voir image ci-contre) regroupe des partisans de la restauration de la Monarchie en Argentine, Carlistes essentiellement d’origine basque et catalane établis entre l’Uruguay et l’Argentine.

Colonie espagnole, l’Argentine fut érigée en Vice–Royauté de la Plata en 1776 par décret du Roi d’Espagne Charles III de Bourbon. Lors de l’invasion de l’Espagne par les troupes napoléoniennes (1806), un mouvement indépendantiste secoue toutes les Vices –Royautés espagnoles en Amérique du Sud. Les Royalistes de la Vice Royauté de la Plata pensent alors a proclamer l’indépendance de la Vice-Royauté en proclamant une monarchie Carliste avec à sa tête la Princesse Carlota-Joaquin de Bourbon, sœur du Roi Ferdinand VII. Le Carlotisme se propage à toutes les Vices–Royautés Latino-Américaines (sauf le Mexique qui songe à installer Ferdinand VII comme Souverain ou plus tard l’Equateur le Prince María Agustín Fernando Muñoz y de Bourbon) mais les mouvements indépendantistes vont bientôt prendre le dessus militairement en dépit de l’aide des anglais aux Royalistes espagnols.

En 1812, toute tentative d’instauration d’une Monarchie sous le règne des Bourbons fut mis en someil mais pas la cause Carliste auquel on lui substitua le Plan Inca, puis le Carlisme Latino-Américain. Le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme entend réveiller le Carlisme argentin. N’est-ce pas en Argentine qu’il a eu un accident d’auto qui l’oblige depuis à marcher depuis avec des béquilles et que certains font rapprocher de l’odieux « accident » de ski du Prince Alphonse ?

       Pour le Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, le Carlisme en Espagne, c’est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il incarne le principe d’expension-évangélisation dont Léon XIII rependra l’idée : tout le contraire de l’actuel euro-mondialisme islamisant ! C’est aussi un nationalisme espagnol et Chrétien : mourir pour la Patrie, c’est mourir pour la société espagnole destabilisée par les idées révolutionnaires. C’est, enfin, face à la masse, l’affirmation de la personne… voule Chrétienne.

     Le Parti Carliste du neveu et la Communion Traditionelle Carliste de l’oncle, fortement hostiles l’un à l’autre -le 9 Mai 1976, à Monteruja, un règlement de comptes entre partisants du Prince Charles Hugues de Bourbon-Parme (1930-2010) et de son frère Sixte-Henri s’est soldé par deux morts et plusieurs blessés au cours d’une fusillade éclaté entre eux, au grand déplaisir du Prince François-Xavier (1889-1977), père des Princes Charles-Hugues et Suite-Henri, qui en mourra de chagrin un an après- se sont présentés aux dernières élections générales en Espagne en 2000, 2004 et 2008.

       Si la Communion Traditionaliste du Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme soutient en premier lieu le Carlisme espagnol, elle soutient également ces autres nobles causes que sont le Miguélisme portugais, le Néo-Bourbonnisme napolitain, le Jacobitisme écossais et irlandais, le Magyarisme des Pays de Visegrade (Hongrie, Slovaquie, République Tchèque, Pologne) et le Hirosolymitisme ou Royalisme de Terre Sainte et des pays de l’Ex-Empire-Latin de Constantinople. Dans les semaines qui suivront, votre serviteur vous écrira des tribunes sur ces Légitmismes étrangers.

    Enfin, il faut noter que le courant Carloctaviste,( voir emblême  ci-contre) https://fr.wikipedia.org/wiki/Carloctavisme né après l’extinction de la Branche Aînée des Bourbons d’Espagne en 1936, une sensibilté purement arbitraire du Carlisme qui semble s’incarner en une Communion Catholico-Monarchiste/Communion Catholico-Monarchista (prononcer Communione Catholico-Monarkista) autour de son prétendant Don Domigo de Habsbourg. Ce dernier pense avec justesse qu’à la mort du Prince Sixte-Henri, demeuré sans alliance et sans enfant, le courant traditionaliste n’aura plus de prétendant possible.

    Sauf à se rallier à la prétention du Prince Charles-Xavier, https://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/pages/actualites-des-monarchies-du-monde/europe/espagne/charles-xavier-de-bourbon-parme-roi-de-toutes-les-espagne.html qui aurait tout à gagner en « dégauchisant » son action et mettre ainsi enfin un frein à l’action purement opportuniste de son parent autrichien, que beaucoup à Madrid, à Barcelone, à Vienne et à Budapest disent franc-maçon, qui n’est Bourbon que par sa mère, et qui se trouve donc être comme politiquement et spirituellement contraire à l’essence même de la Royauté Carliste : le Prince Charles-Xavier verrait alors rallier à sa Noble cause encore plus de partisans qu’il ne pense, ce aussi bien en Espagne qu’Amérique du Sud, qu’en Italie et même en France.

Le Franquisme pourrait-il récupérer à son compte la Noble cause Carliste ? Le Duc d’Anjou s’est bien rapproché du parti VOX, https://fr.wikipedia.org/wiki/Vox_(parti_politique)  le parti Franquiste.

Si l’on admet que Juan-Carlos I° puis Felippe VI, comme Louis XX/Luis Dos, NE SONT PAS DES PUIGH-MOLTO MAIS BEL ET BIEN DES BOURBONS, d’un point de vue strictement Providentialiste, il semble que le mariage d’Isabelle II avec son cousin François de Paul Junior ait recomposé la fracture dynastique, même si la Loi Salique n’a été pas rétablie : c’est comme si la Divine Providence voulait maintenir les Bourbons sur le Trône d’Espagne.

Le problème se posera à la mort de Philippe VI d’Espagne (Felippe VI de Espana) : si sa fille aînée Leonor de Borbón y Ortiz, princesse des Asturies,  ( voir image ci-contre) née le 31 octobre 2005 à Madrid monte sur le Trône, la Couronne d’Espagne risque de sortir de la Maison Royale de Bourbon, ce qui serait une offense à la mémoire de Louis XIV et lèserait les droits Légitimes des Bourbons-Madrid, des Bourbons Séville, des Bourbons-Siciles et des Bourbons-Parme. A moins que la Princesse ne tombe Providentiellement AMOUREUSE d’un Prince appartenant à la Maison de Bourbon (Madrid, Deux-Siciles ou Parme) : la mère de SM Juan Carlos I° n’était-elle pas une Bourbon-Siciles ?!

     Si, au contraire, la petite Princesse épousait quelqu’un n’appartenant pas à la Maison de Bourbon, alors le Carlisme conserverait alors toute sa… Légitimité ! Et dans les salons de Parme on croise autant des Royalistes Italiens qu’Espagnols et Français, comme des Chevaliers de l’Ordre Souverain de Malte et des Chevaliers de l’Ordre Constantinien de Saint Georges.

Conclusion.

Le Carlisme aujourd’hui se divise en plusieurs mouvements :

Le Parti Carliste du Prince Charles-Xavier de Bourbon-Parme.                                                                                                                                                                                             La Communion Traditionelle Carliste du Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, qui se prolonge en un Communion Traditionaliste que l’on confond avec la première et qui soutient en premier lieu le Carlisme espagnol, mais soutient également ces autres nobles causes que sont le Miguélisme portugais, le Néo-Bourbonnisme napolitain, le Jacobitisme écossais et irlandais, le Magyarisme des Pays de Visegrade (Hongrie, Slovaquie, République Tchèque, Pologne) et le Hirosolymitisme ou Royalisme de Terre Sainte et des pays de l’Ex-Empire-Latin de Constantinople. Dans les semaines qui suivront, donc, votre serviteur vous écrira des tribunes sur ces Légitimismes étrangers.                                                                                    
Le Carloctavisme https://fr.wikipedia.org/wiki/Carloctavisme du Prince Domingo de Habsbourg. Mouvement d’une grande longévité, le Carlisme exerce en tout cas une influence fondamentale dans la vie politique de l’Espagne depuis son apparition jusqu’à la fin du Franquisme dans les années 70 du XX° siècle, et constitue tout au long de son existence l’un des principaux acteurs des luttes de la Monarchie et de l’Église contre le libéralisme et le modernisme. Le Carlisme est consacré au Sacré-Coeur, Soeur de l’Amour surmonté de la Croix du Sacrifice.

Hervé J. VOLTO, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault, Chroniqueur et Mémorialiste, membre du Chapitre Général et Ambassadeur de la Charte pour l’Italie

LEXIQUE EUR0PEEN DU ROYALISME

Carlisme. Le Carlisme est un mouvement politique Royaliste espagnol apparu en 1830 qui revendique le Trône pour la branche aînée des Bourbons d’Espagne

Cortés. Cortes Generales est le nom officiel du Parlement espagnol, composé de deux chambres (le Congrès des députés et le Sénat). C’est le nom traditionnel en Espagne : les assemblées médiévales de divers royaumes péninsulaires étaient appelées Cortes.

Felipe VI.  ( Philippe VI) Roi actuel d’Espagne né le 30 janvier 1968.

Franquisme. Le franquisme, tiré du nom du général Franco,1936/1939 à 1977 repose davantage sur la personnalité du dictateur que sur une idéologie bien définie

Leonor de Borbón y Ortiz, princesse des Asturies, née le 31 octobre 2005. Héritière de la Couronne d’Espagne

Parti vox : Vox est un parti politique espagnol, fondé en 2013 généralement classé à l’extrême droite.

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A lire:

–Les Princes de Bourbon ayant régné à Parme, écrit et publié par Eveline Kouaovi, Conservateur du Château de Lignères (41160). https://carnetdujour.lefigaro.fr/annonce/print/61135504/

-SAR Maria Teresa de Bourbon Parme, Les Bourbon Parme, une famille engaée dans l’histoire ( Ed.Michel de maule)

A paraître : le Néo-Bourbonisme ou le Légitmisme italien.

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