Plaques ornementales armoriées. François-Xavier Bon et Alban Pérés.

     Préemptée par le musée de Cluny lors de la  vente aux enchères organisée par la maison Pierre Berger et Associés à Drouot-Richelieu (Paris) le 27 janvier 2021, une plaque médiévale armoriée (fig. 1), exceptionnelle tant par sa rareté que par son état de conservation, a retenu notre attention et nous a amenés à nous pencher sur ce type d’artefact qui, à notre connaissance, n’a pas encore fait l’objet d’études

      Les plaques dont il est question dans cet article sont similaires par le thème traité. Ellesr eprésentent toutes (avec quelques variantes techniques et iconographiques) un chevalier  brandissant une épée. Celui-ci est équipé d’un heaume, d’un haubert par-dessus lequel est apposé un tabard armorié, ainsi que d’un bouclier également décoré d’armoiries. Le cavalierchevauche un destrier vêtu d’un caparaçon décoré lui aussi des armes du cavalier. Ce thème guerrier a fleuri durant la seconde partie du Moyen Âge

Tous droits réservés à la Bibliothèque nationale de France, Paris.

 

https://www.academia.edu/62845557/Plaques_ornementales_équestres_armoriées?email_work_card=view-paper

1 thought on “Plaques ornementales armoriées. François-Xavier Bon et Alban Pérés.

  1. Conseil dans l'Espérance du Roi

    Le travail de François-Xavier Bon et Alban Pérès, publié dans la revue de la Société française d’héraldique et de sigillographie (http://sfhs-rfhs.fr/wp-content/PDF/articles/RFHS_W_2021_006.pdf) est tout à fait remarquable et mérite notre intérêt pour la question de l’identification de ces objets médiévaux devenus rarissimes et pourtant si riches d’informations. Aux antipodes de l’expression « INDIGESTE » par laquelle l’un de nos lecteurs qualifie les articles relatifs à l’héraldique !
    Nous partageons ainsi en tout point leur argumentation pour en attribuer la possession à un membre de la famille de Malestroit plutôt qu’à un parent et cadet Anglais de la famille de Rohan qui portaient incidemment les mêmes armoiries : de gueules (rouge) à dix besants d’or (jaune) posés 4, 3, 2 et 1. Il ne s’agirait donc pas d’une brisure d’un cadet des Rohan (de gueules à 9 macles d’or) mais des armes primitives des Malestroit. Notons ici la fréquence, au début de l’apparition des armoiries, de la similitude de celles-ci au sein de familles sans lien de parenté mais vivant sur ou à proximité d’un même territoire. Plusieurs hypothèse existent quant à ce phénomène mais il serait trop long ici de les détailler.

    Reply

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

The maximum upload file size: 2 Mo. You can upload: image, audio, document, spreadsheet, interactive, text. Links to YouTube, Facebook, Twitter and other services inserted in the comment text will be automatically embedded. Drop file here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.